Eldrid

Ici se trouvent les BGs des héros décédés, paix à leurs âmes.

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Eldrid

Message par Mouette » mer. 31 décembre 2008 à 12h11

Délire

Prologue

Une douleur, infinie.
Sang qui coule, bras endoloris.
Morsure.
Ce ne sont qu’impressions et fausses sensations, mais la souffrance imaginée et telle une blessure réelle.
Ceux qui ne me connaissent pas, me prenne pour une folle.
Et peut-être qu’en quelque sorte, j’en suis une.
J’ai des hallucinations.
Des douleurs fantômes.
Je me bats contre un être qui n’existe pas.
Seule mon imagination me joue des tours.
Je me fais du mal toute seule.
Personne ne m’a frappé.
Personne ne m’a mordu.
Seule moi, je me suis défendu.

Mes dents, ma peau.
Mes ongles, ma chair.
Ecchymoses.
Plaies.
Et migraine.
Sur le moment, je ne m’en rends pas compte.
Je suis en pleins délire, et je suis certaine que l’ennemi qui me fait face est bien présent.
Aucun remède, aucun antidote.
De nombreux médecins ont tentés leurs expériences sur moi.
Mais rien n’y change.
Je reste tel que je suis.
Ils ne savent pas.
Seul mon esprit peut se guérir, lui-même.
Avec le temps ?
Qui le sait... ?
Ma mère pense que j’ai été troublée psychiquement. Elle a tort. Je suis normale. Identique à des centaines d’autres milliers de jeunes femmes. J’ai juste un petit souci au niveau...De mon vécu.
Ce n’est pas un réel handicap, et je déteste tous ceux qui me trouvent étrange.



Chapitre I

Une journée comme une autre, au marais. Une barque, une canne à pêche, des habits chauds. Rien de spécial, pour une ballade maritime, plutôt matinale.
Mon oncle ramait tranquillement, se concentrant sur le rythme de ses mouvements. La brume était bien épaisse et l’on entendait de drôles de bêtes jacasser au loin (peut-être pas si loin que nous le croyons). Moi, je me tenais tout à l’avant, les coudes sur la proue, les mains accrochée, les yeux aux aguets.

De nature plutôt timide et trouillarde, en ces moments-là, j’étais une toute autre petite fille. Il était de mon devoir d’apercevoir la première, un tout éventuel danger et d’aussitôt avertir le rameur.
Mon oncle n’avait déjà pas une très bonne vue. De plus, ses lunettes se brouillaient de buée à cause de son souffle chaud. Chaque mouvement de bras semblait être une dure épreuve pour ses muscles. Pourtant, il tenait bon.

Je ne me rendais pas réellement compte que de me mettre ainsi en avant sur la barque pouvait être dangereux. J’étais déjà occupée à fixer l’horizon brumeux, horizon plutôt proche.
Un danger.
Que pouvait-il nous arriver de terrible ? Des poissons carnivores, des chauves-souris des marais, des crocodiles, des rats nageurs ? Et puis ? Mon oncle pratiquait la magie, et il m’avait déjà enseigné plusieurs sorts, je savais me défendre ! Même si je n’avais que huit ans.
Je le croyais. J’en étais certaine.
Malgré mes craintes et mes frissonnements, j’étais certaine que j’en étais capable.
J’allais me battre aussi bien que mon oncle, et je ne louperais pas une occasion pour le démontrer !
Seulement, je ne savais pas encore qu’à huit ans, on se croit toujours plus fort que ce que l’on est réellement. Ou alors pas assez, mais là, c’est autre chose.
La barque ballotait doucement et les ondes d’eau partaient de la coque en avançant. Mon oncle ne parlait pas, moi non plus. Je ne parlais jamais de toute manière, mais mon oncle lui, ce n’était qu’à la pêche qu’il ne parlait pas. Seuls quelques brefs mots autoritaires et murmurés me guidaient durant toute la journée.
Le temps passait long alors que nous entrions toujours plus profondément dans les marais. Ceux-ci n’étaient pas très bien reconnus pour être très poissonneux, mais cet endroit enchantait mon oncle. Il trouvait ce lieu féerique et magique. Les villageois le décrivait plutôt étant lugubre et glauque, voir même démoniaque.
Pour ma part, je le trouvais ni horrible ni merveilleux. Je l’appréciais. Simplement.
Imaginez-vous une plaine, recouverte de mousse. Vous y ajoutez de la brume, des joncs et des herbes hautes, une dizaine d’arbre aux allures inanimés et de l’eau boueuse à l’odeur plutôt repoussante. Voilà.
Les marais dans lequel je voguais ressemblaient à ceci.
Dès que nous approchions des eaux un peu plus profondes, les arbres s’espaçaient, et les plantes aquatiques devenaient plus rares. Les poissons au contraire, étaient plus nombreux en ces endroits. La vase y était épaisse, et ils aimaient s’y cacher, s’y reposer.
Un rond de vase plus dense apparut devant la coque. Le bon endroit était ici. Alors que mon oncle s’apprêtait à ranger ses rames, une chauve-souris des marais arriva en zigzaguant jusqu’à moi. Elle me parut énorme, et je n’eu le temps que d’ouvrir la bouche pour crier mon effroi. Mon oncle avait réagit bien plus tôt. Le corps de la bestiole avait été pulvérisé au loin, et coulait déjà.
Alors que je criais, la barque tanguait. Vivement, promptement.
La chauve-souris ne m’avait pas fait de mal, elle m’avait à peine effleuré. Mais c’était déjà bien assez pour que je perde l’équilibre.
Je vis ma chute, comme au ralentit. La brume tout autour de moi, l’eau qui se rapprochait doucement, et le contact froid avec la vase.
Les yeux désormais fermés, il faisait noir. Et glacial. Mes bras et mes pieds remuaient avec frénésie tandis que mon corps s’enfonçait toujours plus vers le fond. Je tentai de garder une main en dehors de l’eau, mais je fus bien vite maîtrisée par la vase et fus entraînée vers le bas.
Qui aurait cru que les marécages pouvaient être si profonds ?
Des sables mouvants.
Un désert visqueux, sans oasis.
Une mort certaine.
L’air commença à me manquer et les mouvements de mon corps ralentirent petit à petit. Ma tête me frappait violemment. On aurait dit qu’un lutin était entré par l’une de mes oreilles et tentait de fracasser mon front avec un marteau. Il me fallait de l’air.
Que faisait mon oncle ? Ne pouvait-il pas m’aider ? Et sa magie ?
J’avais de plus en plus de peine à penser.
J’avais de la vase dans le nez, dans les oreilles, tout autour de moi, rien que de la vase.
Je n’étais plus humaine.
Je me sentais poisson, ver de terre, taupe.
Morte.
Je ne pensais plus.

Chapitre II

J’avais environ vingt ans. J’étais debout, au bord d’un lac. Habillée d’une longue robe blanche, on aurait dit que j’allais me marier. Pourtant, elle était sale et usée, même déchirée par endroit. Cela ne semblait pas me déranger.
J’avançais.
Puis m’arrêtais déjà.
Je levais la tête, comme si je savais ce qu’il allait se passer.
Une forme avançait au milieu du lac entourée de brume. Elle marchait sur l’eau. Je reconnus vite la forme d’un humain.
Il marchait dans ma direction à pas lent mais assuré.
Il était torse nu, habillé d’un simple sarouel et plus il avançait, plus je remarquais les détails de son apparence ; Des cheveux noirs de jais ébouriffés, des yeux verts émeraudes, des lèvres fines, roses, des lèvres d’homme. Des joues lisses et un menton carré. Un teint blanc, voir, trop pâle.
Son corps était trop parfait pour qu’il soit réellement humain.
Ni maigre, ni gros, ni trop musclé ou trop baraqué.
Mystérieux, parfait et étranger.
Je m’avançais doucement, l’air aussi sûr que lui. Je ne parus même pas étonnée lorsque mes pieds ne traversèrent pas l’eau alors que je m’avançais à mon tour sur le lac.
L’homme s’arrêta à un mètre de moi.
Moi, je continuais ma route.
J’étais comme enchantée.
Pas attirée, ni amoureuse.
Enchantée.
Alors que mes pieds touchèrent ceux de l’inconnu, je dû lever la tête pour pouvoir le regarder en face.
Il était magnifique.
Mais pas humain.
J’en étais certaine.
Il ne bougeait pas.
Immobile.
Je vis ma main droite l’enlacer. Puis la gauche caresser sa joue. Je ne dirigeais plus mon corps. Mais...l’avais-je déjà contrôlé ?
Mon corps était contre le sien.
Chaud.
A mon plus grand étonnement.
Chaud.
Mes yeux se fermèrent, alors que j’apercevais un gros plan sur ses lèvres.
Contact, douceur, chaleur, humidité, agréable.
Baiser.
Il avait participé, sans bouger.
Je me retirais.
Je le regardais, les yeux neutres, alors que mon cœur s’emballait.
Je baissai la tête.
J’aperçus une dague dans ma main droite.
Je n’étais plus contre lui.
Il avait un sabre à son dos. Rengainé.
Je ne l’avais pas vu. Avait-il toujours été là ?
Je le regardais, cet être si parfait.
Guerrier. Amant. Mortel ?
Je restais devant lui, sans bouger. Et lui, me regardais aussi, le visage totalement insensible.
Soudain, je le vis entrouvrir la bouche.
Un fil de sang.
Ses yeux s’écarquillèrent, dans un sentiment d’effroi.
Qu’avait-il ?
Je rabaissais mes propres yeux.
Un cri effroyable retentit.
Un geste qui avait été le mien.
Un corps transpercé.
Rouge.
Sang.
Je laissai tomber le couteau de ma main pour venir dissimuler mes yeux. Je me rendis compte que le cri venait de ma propre gorge.

Horreur.
Epouvante.
Monstruosité.
Ce que je venais de voir n’était pas possible.
Alors que mon cri continuait de jaillir hors de moi, interminable, l’image du corps de cet homme revint brûler mon esprit.
Une dague enfoncée jusqu’à la garde. Bien centrée dans ce torse si parfait. Une dague qui était remontée brusquement, jusqu’aux côtes de l’inconnu. Une dague qui a tourné, tourné, tourné.
Une dague qui avait glissé, jusqu’à fendre l’eau. Une dague qui maintenant a déjà atteint le fond du lac.

Une image.
Un cauchemar.
Cette main, la mienne.
Une main assassine.

Je rouvre les yeux, à contrecœur. L’humain se tort de douleur devant moi. Il ne me regarde pas. Il ne me regarde plus.
J’essaie de me contenir, de ne plus crier, de ne plus pleurer. Je m’abaisse contre lui. Je prends sa tête contre moi, et pleurs.
Des larmes froides.
Glaciales.

Ce corps si parfait, devient translucide. Il disparaît.
Je crie de douleur, de chagrin, alors qu’il tourne une dernière fois la tête.
J’aperçois ce visage. Autrefois si beau.
Regard.
Froid.
Infernal.
Brûlant d’envie.
Envie de mort.
Regard haineux.
Ce visage était devenu celui d’un démon.

Il disparut. Et je crus, à jamais.
Je ne pleurais plus.
Je sentis mon corps fondre.
En réalité, je m’enfonçais.
Dans l’eau.
Je coulais, à mon tour.
Telle la dague, coéquipière assassine.
De l’air, il me fallait de l’air !

Chapitre III


J’ouvris grand les yeux, m’asseyant d’un mouvement brusque.
Je criais.
Mon front était trempé, et devant moi se dressait une étagère que je connaissais bien. Je tournais la tête.
J’aperçus ma mère à mes côtés, une bassine d’eau sur les genoux.
Je me calmai aussitôt.
J’avais huit ans, j’étais dans un lit et je vivais.
Ma mère me prit dans ses bras, me berçant comme si j’avais seulement trois ans. Pourtant, cela ne me dérangeai pas.
Pour une fois.
Cela me rassurait.
Je ne savais plus qui j’étais, ni ou j’étais. Mais je savais, que je vivais.
Encore.

Chapitre IV

Depuis cet incident, au marais (endroit ou je n’y mets plus pieds).
Depuis que j’ai fait ce rêve.
Depuis que je me suis vue à vingt ans.
Depuis que je me suis vue embrasser.
Depuis que je me suis vue tuer.
Depuis, il m’arrive de délirer.
Il revient.
Il vient se venger.
Cet homme, autrefois si parfait.
Il revient.

Et c’est avec lui que je me bats.
J’hallucine qu’on me dit. Mais moi, je le vois. Je le sens. Je l’entends.
Un jour, il me tuera.
Que ce soit une maladie, ou cet homme, ils me tueront.
Et au fond, je suis déjà morte.



Détails


Nom : Gaelith

Prénom : Eldrid

Race : Humaine

Age actuel : 17 ans

Sexe : Femme

Alignement:
neutre

Caractère :
Imprévisible, malicieuse et trouillarde .
Avec un peu plus de détails, je dirais qu’Eldrid peut être énergétique un jour et amorphe un autre, qu’elle peut être tantôt franche, tantôt plus sensible et douce. Le faite qu'elle ait des hallucinations la pétrifie et la terrorise. Il lui arrive souvent de se sentir mal à l'aise et de se cacher. Elle n'aime pas le regard des autres et a souvent peur de se que peuvent penser les autres d'elle.
Elle reste une jeune femme un peu naïve, mais pas pour autant inculte et tente de ne pas trop se faire marcher sur les pieds. Etant plutôt lunatique et depuis neuf ans, malade, les gens ont parfois de la peine à l’accepter tel qu’elle est.
Mise à jour: Aujourd'hui, Eldrid n'est plus du tout trouillarde, au contraire, elle est plutôt courageuse et prête à vivre l'impossible...

Description physique : Petite, noiraude, les cheveux coupés bien court, le visage fin, elle a des petits yeux verts-bleus.
Dernière modification par Mouette le jeu. 15 janvier 2009 à 17h24, modifié 1 fois.

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Message par Mouette » mer. 7 janvier 2009 à 19h52


Giran.
J’observe un homme, étrange.
Encapé.
Seule sa bouche est visible. Il sourit. Il porte un masque.

Papier écrit d'Eldrid
[ image externe ]

Je l’observe toujours.

Soudainement, il se lève et court vers moi, presque à quatres pattes.
Comme un animal.
La Hyène.
C’est son nom.

On discute.
Je joue la prétentieuse et grande courageuse qui n’a peur de rien.
Lui, il s’amuse.
Je ne suis qu’une gamine.
Une simple discussion, avec un homme plus qu’étrange.

Puis, une crise. Anormalité.
C’est moi, l’animal.
Les gens reculent, d’autres s’avancent, m’observant comme si j’étais un animal de cirque.
Un animal de cirque.
Je tombe dans les pommes.
Hyene me prend dans ses bras.
Il est mon père protecteur. Pour ses affaires.

Animal. Sauvage. Pas humain.

Papier écrit d'Eldrid
[ image externe ]

Ruelle de Giran.
Inconscience.
Je me réveille.
Conscience.
Il me laisse tomber par terre. Il ma lache. Je tombe.
Aucune douceur.
Hyene.
Animal.

Je ne me souviens pas.
Comme d’habitude.
Questions.
Je suis aussi étrange.
Il me dit «assassine ».
Meutrière.
J’ai du crier pendant ma crise.
Oui. J’ai tué. Sans le vouloir.

Il veut comprendre.
Je risque ma vie.
Mais aucune envie.
Ni mort ni vie.

Je lui raconte alors tout.

Papier écrit d'Eldrid
[ image externe ]

Le marais. Affreux souvenir.
Ma noyade.
Mon inconscience.
Mon rêve.
Mes traumatismes.
Moi.

Il n’est pas satisfait. Il pensait que je voyais des âmes.
Je m’apperçois qu’il va tenter quelque chose.
Quelque chose de pas bon.
J’hévite.
La dague se plante dans l’arbre à côté de moi.
Il retente son coup.
Sa dague glisse le long de ma cuisse. Je saigne.
Je tente de me soigner, rien.
Jamais ma magie ne fonctionnera parfaitement.

Je sors ma lame. Je me défends comme je peux.
Hyene. Père infidèle. Traître.
Non.
Libre.
Sa dague finit par se planter dans mon ventre.
Comme dans mon rêve.
Elle tourne.
Il m’embrasse.

Il est satisfait.
IL n’a pas de pitié.
La mort.

Il retire sa dague.
Souffrance.
Je ne crie pas.
Je suffoque.
J’hoquète.

Je tombe au sol.
Il s’accroupit à côté de mon corps qui gémit.
Moi.
On parle.
Jusqu’à ce que je ne puisse plus.
Il me nomme Lionne.
Fière, courageuse, sauvage.
Animal de cirque...

J’ai de la peine à respirer.
Je n’ai plus mal.
Hyene lèche ma plaie.
Suce mon sang.
Je tombe dans l’inconscience.
Mais avant, je ressens à nouveau les lèvres d’Hyene sur les miennes.
Je meurs.

Je suis dans un lit.
J’écris.
Je suis à nouveau vivante.
Lionne et vivante.

un garde m’a expliqué. Il a vu Hyene revenir dans la ville. Sa cape était tachée de sang. Là d’où il venait, aucun terrain de chasse. Soupcon du garde.
Il me trouve, m’amène au temple.
Et voilà, on me soigne.
Je vis.
Et j’écris.



Quelques jours plus tard, Eldrid réécrit.


Plus d'hallucination.
Je n'en ai plus.
L'être si parfait ne reviens plus pour se venger.
Hyene.
L'a vengé.

Un rêve, une réalité.

Peu importe.
Grâce à Hyene, je revis.
Il m'a fait du mal. Le mal est sa passion.
Sa vie.

Je ne lui en veux pas.
Je suis libre.

Il n'est plus question d'animal de cirque.

Il me faut le retrouver pour le remercier.
Ou l'éviter, pour ne pas mourir une troisième fois.

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Message par Mouette » ven. 9 janvier 2009 à 20h07

L'autre jour, à Giran, j'étais dans mes pensées.
Quand je suis dans mes pensées, j'aime bien dessiner, ce qui me passe par la tête.

Ce jour-là, mes pensées étaient un peu stupide... Enfin bon, J'essayai de m'imaginer ce grand méchant Hyene en gosse... Ou ayant un coup de coeur pour une elfe....
Enfin bon, Hyene avec une rose, ce n'est pas Hyene.
Et je crois que s'il avait une rose dans la main et dans le coeur, il ressemblerait à un crapaud..

Voilà, en gros ce que je fais quand je suis dans mes pensées, une plume dans la main et un pot d'encre noire à côté de moi.

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(Dsl sur le dernier dessin, j'ai écrit Caleb, alros que ma perso rp parlant ne connais pas le réel prénom de "La Hyène".)
Dernière modification par Mouette le sam. 10 janvier 2009 à 17h54, modifié 1 fois.

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Message par Mouette » sam. 10 janvier 2009 à 17h51

Après quelques jours de rétablissement, j’ai encore des douleurs. Des douleurs fantômes. Mes plaies sont soignées, cicatrisées mais je ressens encore des petites douleurs à l’intérieurs.
Je décide de sortir un peu, prendre l’air.
Je rencontre un humain. Fenrir.
On s’était déjà croisé. Il me propose d’aller faire un tour. Je sais bien que son passe-temps est la drague... Je lui dis non, mais évidemment je cède après peu.
Il me porte façon nouvelle mariée pour m’amener au bord du lac. J’ai mal lorsque je marche.
Il me fait boire des potions, presque par force. Je suis certaine qu’il va m’empoisonner ou me saouler.
Juste des fioles pour calmer mes douleurs, avec oui, un peu d’alcool.
Enfin bon, il est bien sympathique, mais plutôt endormant.
Il parle, parle...
Mais bon, je garde un bon souvenir, il m’a changé les idées.


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Message par Mouette » lun. 12 janvier 2009 à 21h06

Giran.
Encore.
Un nouveau jour.

Un murmure dans le dos.
Hyène.

Je joue encore la fille qui n’a pas peur.
Mon assassin.

Je le remercie. Il ne comprend pas.
Je lui explique le pourquoi.
Plus d’hallucination.
Ce n’était pas voulu, mais le fait est là.

Il me donne trois jours pour me trouver une place utile à ses côtés.
Trois jours, et il me tue.
Trois jours, et il me garde.
Super l’option.

Il s’en va discuter avec des sombres, puis après un court instant, il revient vers moi.
Il veut que je le suive maintenant.
A Dion.

Je ne sais pas pourquoi, mais...J’accepte.
Bien que je fasse ma maligne, et prenne mon temps.

Je prends des milliers de risque.
Pour une recherche.
Pour l’aventure.
Pour apprendre.
A vivre.

Je me dis que si je meurs une nouvelle fois, et bien...tant pis.
Je n’avais qu’à pas ressusciter.
Et la douleur...je la connais maintenant.

Arrivée à Dion, il s’éloigne du village. Il s’arrête et me prend de la même façon que m’a prise Fenrir. Dans ses bras, puis, il court.
Le dos courbé, près du sol.
Dernière modification par Mouette le mar. 13 janvier 2009 à 20h21, modifié 1 fois.

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Message par Mouette » mar. 13 janvier 2009 à 20h21

J’aurais pu avertir les gardes.
Je savais qu’il allait me faire du mal.
Mais je voulais parler.
Il me fallait l’étudier.

Je l’ai cherché.
Il m’a mordu au cou.
Jusqu’au sang.
Et encore plus profond que le sang.

J’étais contre un tronc, j’ai eu la main transpercé par une dague.
Mes cuisses ont été à nouveau coupées par la lame.

Cette fois-ci, mon intimité.
Je ne sais pas si j’ai plus souffert que ma deuxième mort.
Tout ce que je faisais était étude.
Il ne l’a pas compris.

Une elfe est arrivée.
Il a déguerpit.
Comme un lapin.
Là, c’était le chasseur qui a fuit devant le lapin...

Je suis tombée dans les pommes.
L’Elfe m’a emmenée à l’hopital d’Heine.
Et voilà. On m’a soigné.
J’ai eu le temps de soigner ma main.
Ma magie refonctionne.

Fenrir est venu me voir.
Il s’est fait passer pour mon frère.
On a beaucoup parlé, beaucoup rit.
Il est gentil, parfois insupportable.
Je l’apprécie bien.

Mais il n’a pas ce charme qu’à Hyène.
Mais Fenrir à le rire.
Ils sont différents.

Je me cache.
Je ne veux plus revoir Hyène.

Fenrir a compris mon étude.
Et c’est grâce à lui que j’ai mis terme à celle-ci.

Hyène. Une ordure.
Je l’ai revu, il a comprit.
Il ne me tuera pas.
Il n’ose plus.
Ne veut plus.
Je en reviendrai pas vers toi, pas comme tu le crois.
Hyène, je t’envoie cette lettre.

« Hyène,
Te rappelles-tu vraiment pas de ton prénom passé ?
Ta réelle nature ?
Je veux mettre un terme à tout ça, et je crois que tu l’avais compris.
Une lettre ne suffit pas.
Je sais qu’en ce moment tu ris.
Je t’en prie, toi qui n’a pas de pitié, mais qui est curieux comme moi, lis cette lettre jusqu’au bout.
Je ne suis qu’une inconnue à tes yeux alors pourquoi me tuer, moi ?
Tu aimes la douleur, et donner la souffrance.
Tu sais, mon réel but, n’était pas de vouloir te suivre, pour être tel que toi. Mon but était de t’apprendre moi, la vie.
A toi.
Je voulais t’étudier.
T’analyser comme un objet ou un rat de laboratoire.
En général, on dit qu’une personne ne peut vivre sans amour.
Comment égaliser l’amour avec la haine et la souffrance ?
Deux parfaits contraires.
Je cherchais à comprendre comment on peut apprécier la douleur.
J’ai compris maintenant.
Il n’y a que les ordures et les meilleurs.
On apprécie naturellement le mal.
Tombe dans la rue. A ton avis, quelle sera la réaction la plus répandue ?
Se marrer ou te demande si ca va ?
On est « gentil » parceque l’on veut faire bonne impression, c’est tout.
Enfin, c’est ce que font la plupart.
Ensuite, il y a ceux qui en ont rien à foutre d’être jugés par les autres.
Ceux-là, soit ce sont les pires ordures, soit ce sont les meilleurs.
Tu es une ordure Hyène.
Ouvre-les yeux.
Je voulais aussi que tu saches ceci ; Je t’ai admiré.
Non pas par amour. Mais par respect.
Tu es différent, et tu oses.
Tu m’intéressais.
Tu aimes le mal.
La douleur.
Mais maintenant je sais.
Tu n’es pas un crapaud.
Tu es une ordure.
Tu es seul.
Une ordure sans fierté ni courage.
Tu n’assumes pas tes actes.
J’ai été grandement déçue que tu ne t’attaques pas à l’Elfe.
Et j’avoue n’avoir pas bien compris ce comportement.
Si tu es fort, pourquoi partir tel un effrayé tout frêle ?
Tu me fais pitié.
Ordure.
Tu ne m’intéresse plus.
Bonne continuation à toi.
Vis longtemps, La Hyène.
Je sais que c’est possible.
Malgré toute la garde d’Elmoreden qui est à tes trousses.
Assumes-toi.

Eldrid Gaelith. »





Je me sens sale.
J’ai comme une présence derrière-moi.
Malaise.
Une présence.
Un démon ?
Dans mon dos.
Ou alors...

Peut-être bientôt dans mon ventre... ?
Si j’ai un gosse de toi, je te le laisserai.
Ordure.

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Dernière modification par Mouette le mar. 27 janvier 2009 à 19h52, modifié 1 fois.

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Message par Mouette » jeu. 15 janvier 2009 à 13h30

[ image externe ]



Je t'ai embrassé, et j'ai cherché.
Toujours plus.
Tu me demandes;
"Tu fais ça pour passer à autre chose et oublier?
- Pour passer à autre chose, oui. Pour oublier, non."

J'agis en grosse égoïste, ne pensant pas à toi.
Et les conséquences pour toi?
Je ne désire pas que tu sois père, ni que tu aies une charge en plus.
Je veux juste une personne tel que toi, pour l'enfant qui viendrai.
"Si je suis enceinte, je préfère me dire qu'il vienne de toi que d'une ordure."
Je ne sais pas si je suis enceinte.
Et je me suis jetée sur toi.
Tout ce que tu me trouves à dire, c'est; "Pense-d'abord à toi. Tu as assez subis."
Tu me dis qu'il y a que du positif dans ma proposition.
Une proposition? Je ne t'ai rien demandé...
J'ai agis en ne pensant qu'à moi, et toi, tu veux que je continue?
Fenrir.

Merci.

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Message par Mouette » jeu. 22 janvier 2009 à 18h32


Une rencontre.
Un autre qui fait le vrai ou faux jaloux.
Et moi.

Seldszar.
Pour moi, Seld.
Son nom entier n'arrive pas rester dans ma tête.
Comme la plupart des prénoms d'ailleurs...

Seld.
Un sombre.
Courtois, aimable, différent.
Beau parleur et flatteur.
Une perle chez sa race.

J'ai douté longtemps de lui.
Je n'étais pas certaine qu'il ne me mente pas.
J'en avais vivement l'impression...
Mais maintenant...
Mon coeur est enivré.

De son côté, Fenrir paraît un peu agacé.
Il ne cesse de me taquiner vis-à-vis de Seld.
Jalousie?
Il me dit qu'il ne fait que de l'humour.
Je le sais, son humour...
J'ai de la peine avec.

Je savais que je tombais amoureuse.
Ne m'en veux pas Fenrir.
Il n'y a rien entre nous de toute manière.
Ni entre toi et moi.
Ni entre lui et moi.

Seld.
Je profite de ma jeunesse.
Et je t'admire.
Démon de passion.

[ image externe ]



Par la suite, j'ai fait la rencontre de deux autres personnes.
Tolkar et Zach. (Hrp=>Krys)
Rencontré deux jours différents, mais par la même occasion.

J'avais faim, ils m'ont invité dans une auberge.
Tous deux m'ont aussi demandé mon sang ensuite.
Tolkar pour qu'il donne mon échantillon à un groupe de scientifique, pour une recherche...
Et Zach, étant soit-disant médecin, en voulais pour faire un peu la même chose, faire des recherches personnelles.

J'ai déjà perdu beaucoup de sang.
L'habitude est là, et j'accepte.
Sans me soucier, pour Tolkar.
Et avec doute pour Zach.

Ce dernier aperçoit mes doutes et me propose une récompense.
Plutôt macho, l'humain.

Je suis jeune et j'accepte comme une bécasse.

Enfin bon, un sombre était aussi là.
A l'auberge, avec Zach.
Il avait eu aussi faim et nous a suivit.
Il s'est présenté sous le nom de Kaevan.

L'étrange médecin ne bouge pas un doigt pour venir m'entaillé afin de prendre un peu de mon sang.
Il me laisse tout faire.
Etrange personnage, pour un docteur.
Je lui donne la fiole.

Il fait sa proposition au sombre aussi.
Celui-ci semble tout à coup changer de caractère et s'énerve.
On ne le touchera pas.
On ne lui prendra aucune goute de sang.

Zach se lève, sortant ses deux lames.
Un combat se présente.

Je doute vraiment s'il s'agit d'un véritable médecin.
Je fais moi-même des études dans les soins, et je n'ai jamais vu un docteur agir de la sorte.
Zach.
Plutôt l'air d'un guerrier au caractère dur et beaucoup moins courtois que Seld.

Un médecin qui ne s'occupe pas de ses "patients".
Etrange que de blesser un inconnu pour avoir à tout pris un peu de son sang pour une expérience ou recherche personnelle...

Je les laisse se battre.
J'attend.
Zach s'éloigne, me laissant un mot.
Il ne soigne même pas l'elfe noir.

Je soigne le sombre.
Celui-ci revient à lui.
Il ne se rappelle de rien.

Même symptômes que moi lorsque j'avais mes hallucinations...

Il paraît inquiet, restant sur ses gardes ne me laissant pas le soigner.
Je lui raconte doucement ce qui s'est passé et par la suite, il m'explique qu'il s'agit de quelque chose...de bien plus grave que des hallucinations.

Un possédé?
Je ne lui pose aucune question.
Cela ne me regarde pas, et j'ai assez de soucis pour le moment...



Des nouvelles rencontres.
Des mystères.
Ou des mensonges.

J'adore la vie...
D'ailleurs...Ces temps, je n'arrête pas de manger.
J'alterne entre pralinés et biscuits au chocolat...

Bientôt, je pars en voyage.
Avec Seld.
Démon de passion

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Message par Mouette » lun. 26 janvier 2009 à 22h10

Eldrid prend son cahier et peint.
Souvent.

Voici quelques exemplaires:

Au crayon:
[ image externe ]

Contours à l'encre de poulpe marin:

[ image externe ]
Loupé les yeux... Ils ne devaient pas être totalement noir...

Mise en couleur à l'aquarelle:
[ image externe ]

Ma robe rouge...Que de nombreuses personnes aiment bien, bon, je me suis male peinte je tire une bizarre tête...De plus, ma mie de pain à fait une tâche au niveau de mes jambes...:
[ image externe ]

Seld et moi, durant le voyage, dans une grotte près de Schuttgart et du village des nains:
[ image externe ]

On aimerait toujours croire aux comptes de fée:
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Message par Mouette » mar. 10 février 2009 à 21h20

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Un carnet plutôt précieux, pour des mots qui ne le seront peut-être pas.

Il contiendra mes pensées.
Les pensées d'une mère de dix-sept ans.
Une mère indigne?

Petite créature... Vais-je te garder?
Comprend-moi, je suis jeune...
Ne m'en veux pas.

J'ai besoin d'écrire pour mieux rassembler mes pensées.
Je ne sais plus trop ou j'en suis.
Et ce que je vais faire de toi...

Peut-être que tu vivras et peut-être qu'un jour tu liras ce carnet...
Quel étrange futur.

[ image externe ]

Le nom de ton père est "Fenrir".
Il est ton père et il le sera jusqu'à sa mort.
Si je ne te l'aurai pas déjà dit, veux-tu bien m'en excuser.

Ton père est un homme d'une grande intelligence, même s'il le cache. Il a toujours préféré paraître idiot et charmeur.
Il n'utilise son intelligence qu'à son insu.
Le rire et l'humour, voilà sa devise.

Seras-tu comme lui?
Il t'as voulu.
Moi, j'étais perdue.
Je le suis.
J'essaie d'assumer comme je peux.
Et cela devient compliqué.

Aime-le.
Ton père.
S'il est encore comme ça.
Il est ton père.
Écrire comme si tu avais un âge de compréhension.
Drôle de pressentiment.

Mets-toi à ma place, même si tu ne me comprends pas.
Je ne suis pas si je te veux.
Je sais, c'est dur de l'entendre venant de sa propre mère.
Mais... Est-ce un âge de raison, dix-sept ans?
Pardonne-moi.

Petite créature.

Eldrid G.


[ image externe ]


J'ai pris du poids, évidemment.
Mon ventre a comme une grosse pomme dedans.
Je me gonfle.
Et j'ai tout le temps faim.
A n'importe quelle heure.

Ces temps, des pralinés et des olives.

[ image externe ]

Eldrid G.


Que pourrais-je t'écrire de plus?
Rien...Si ce n'est ma vie d'adolescente enceinte.
Voilà, tu pourras savoir chaque jour que j'ai passé avec toi.
Chaque jour de vieillesse.
Ou de jeunesse perdue...

Si tu naîs, je garderais ce carnet.
Si tu vis jusqu'à tes seize ans, je garderais ce carnet.

Si je ne te garde pas, si tu ne survis pas, je le brûlerai.

Une mère si jeune, peut-elle vraiment avoir un enfant convenablement?

J'ai peur.

J'aime ça.

Risque.

Eldrid G.


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Message par Mouette » mer. 11 février 2009 à 18h57

Folie et Mensonge.

Une entrevue avec Hyène.
Peur?
Délivrance?
Atrocité?

Je m'en sors vivante.
Plus enceinte mais vivante.
Il t'a tué.
Il était pourtant peut-être ton père.
Non, je ne t'ai pas menti.
C'est que j'ai préféré te donner meilleur père que lui.
Hyène.
Menteur, homme d'illusion.

Tu as failli me rendre folle.
Tu as tué mon enfant.
Tu as tenté de me faire croire...
Croire à ton amour?
Tu me fais bien rire.

Troubleur.
Combien de personnalité joues-tu?
Hyène.
Ordure.

Maintenant, je dois brûler ce carnet.
Et oublier.
Pour ne pas me perdre.

Oublier Hyène?
Non, l'évitez.
Il m'a laissé fuir.
Incompréhension.
Quel est ton véritable but, Hyène..?

Et toi petite créature, oui.
Je vais t'oublier.
Tu n'a vécu que quatre mois, et je m'attachais à toi.
Tu me rendais faible et gourmande.
Tu n'as pas eu de vie réelle.
Pardonne-moi.
Hais Hyène.

Adieu...


Eldrid. G

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Re: Eldrid

Message par Lotradas » lun. 16 novembre 2009 à 10h22

Compte supprimé par conséquent de même pour le perso