Necrys

[karlito34]

Nom : Necrys Elyan

Race : Sombre

Description physique : Il paraît plutôt jeune, du haut de ses 227 années, en effet, nul stigmate sur sa sombre peau...Il est soigné, sa coiffure est toujours impeccable, de même que sa manière de s'habiller. Tout laisse en lui transparaître une éducation plus que rigide...

Objectif : Obtenir le plus de pouvoir possible, il est très, très ambitieux...


Necrys....La voix provenait, comme souvent, du coin le moins eclairé de la pièce... Vous ne pouvez pas entrer par la porte, comme tout le monde, père...? Répondit le jeune sombre sobrement vêtu, alors assis à un bureau de fer noir, plume en main...Cela n'est pas reservé qu'aux éphemères....
Déformation professionnelle...Répondit d'une voix rauque, d'un ton calme, le sombre masqué, sortant de l'obscurité d'un pas félin...Je suppose que tu sais pourquoi je suis là..?Enfin, si je t'ai bien formé, tu le sais...Acheva-t-il, un mince sourire aux lèvres.
Vous partez...Encore Outre-mer...Pour un travail dont je ne peux rien savoir...Déclama calmement le jeune sombre toujours assis au même emplacement.
Xas, avoua l'encapuchonné, mais cette fois, je ne reviens pas...Necrys leva la tête, entendant cela...Tu as bien entendu, ta formation est terminée, tu peux desormais agir comme bon te semble...Dit-il, légèrement amusé de la réaction de son fils...A toi de te faire une place en ce bas monde....
Necrys se leva alors, sentant l'instant solennel. Bwael, je suis prêt Père, vous serez fier de moi, par Shilen, je le jure...Dit-il, s'inclinant...

J'y compte bien....Déclara le sombre mysterieux, faisant un pas en arrière. Desh'mal, mon fils, fais toi une place en ce monde!

Il ne revit plus jamais cet être qui fut son père...

Il l'avait formé, des années durant, depuis la mort de sa mère, en fait, durant la mise au monde de sa plus jeune soeur...Son père, agent des Tétrarches, guerrier de l'ombre, l'avait formé à la dague, il avait d'ailleurs manifesté un talent certain, mais cela ne le passionnait pas...
Les ficelles du metier, l'espionnage, le meurtre même, sans bruits, sans preuves...Voilà ce à quoi son père, noyant son chagrin dans l'effort, forma son fils durant ses 202 premières années...

La véritable passion de Necrys était de manipuler l'Art de faire danser ses lames avec aisance, il avait perfectionné sa manipulation des épées des heures, des jours, des mois durant et parvenait desormais à les manier avec une certaine aisance...
Mais il était toujours sous le joug de son père, jusqu'à son départ...Pour on ne sait où...Pour faire on ne sait quoi...Il a toujours été ainsi...Il était un agent, un espion, voir un assassin et, surtout, il était compétent....D'où ses absences...
Son père vouait une admiration sans bornes à Mithraell, souvent, il lui contait les exploits de ce chef de guerre oublié, de ce soldat de Shilen, desormais enfermé...Souvent, il évoquait le jour lointain où Mitraell sera libéré et le peuple sombre, qu'il voyait tomber en désuetude, sera sauvé...

Toujours était-il que Necrys était desormais libre...Libéré des entraves de son paternel autoritaire, il allait pouvoir enfin....Faire ce qu'il voulait...

Il passa donc les 25 dernières années à vivre, pour la première fois, multipliant conquêtes et beuveries, dans une débauche sans nom...
Puis, suite à un rêve où son père le réprimendait vertement....Il eut honte...Il se remit à travailler l'Art de la dague, il se remit à retravailler les épées danseuses....

Sa soif de pouvoir était desormais à son apogée....

Tout allait ainsi commencer, se dit-il, contemplant la main de la Déesse enfermée au centre du village de ses aïeuls...Qu'allait-il donc pouvoir faire...?

C'est sur cette question que le sombre nommé Necrys se leva et se fondit dans les ombres....Sans un bruit...

Il decida dès lors de se mettre en quête de ceux qui vénèrent Shilen, puis, de comprendre qui dirige ici-bas....Il faudra les comprendre, il faudra les manipuler...

Son objectif sera le pouvoir, puis, pourquoi pas, guerroyer....La vie manquait cruellement de loisirs et, la manipulation, la désinformation, la guerre, étaient des mets de choix à un esprit sombre....
Ainsi, il s'entraînera de nouveau, perfectionnera son Art, deviendra le meilleur, pas pour son père, mais parce qu'il sentait, en son âme, l'appel du pouvoir...

[karlito34]

Il s'était cru libre, libéré du joug de son assassin de Père....C'était sans compter sur sa Mère, la maîtresse de sa Maison, s'il était possible de la nommer ainsi tant leur rang était bas...
Des assassins, des espions, des cartes; des pions, voilà tout ce qu'ils étaient...Sa Mère le cantonnait, lui, le fils aîné d'une famille nombreuse, à des tâches plus qu'ingrates...

Comme si c'était hier....

Il tuait, oui. Il espionnait, certes. Mais avec brio, la différence était là, et, en ce royaume ou le Darwinisme est de rigueur, c'était son meilleurs atout.
On mit longtemps à le lier aux mysterieuses piqures présentes sur le cou de diverses personnes déplaisant à d'autres, diverses personnes...

Une vie de chien, à se cacher...Il ne vivait que pour sa Maison, et en retirait une lourde rancoeur, car nulle vie ne lui était accordée...Il remplissait ces tâches en permanence, et finit par ne plus savoir qui il était, s'habituant à une prompte adaptation...

Sa Mère changea alors sa vie...

Necrys avait un autre avantage, que son adresse au meurtre silencieux...Sa chevelure d'un blanc immaculé, qui n'était pas sans rapeller celle des enfants de la Maison T'Phuly'Lauske, autrement dis, ceux qui faisaient le jour et la nuit en ces terres éloignées...
Après d'âpres négociations, et manipulation, de part et d'autre, lui, l'Ombre se retrouvait à épouser la fille T'Phuly'Lauske, l'héritière....Il mît du temps à réaliser, et son adaptation fût bien plus difficile cette fois, car aucune erreur d'etiquette n'était permise...Mais Elle parvînt à le dresser comme Elle le disait souvent...

En fait, son travail n'avait que peu changé...Arrivé sur ses terres, il doit de nouveau jouer à l'Ombre, mais aussi...Au père de famille...

Il parait que nulle vie n'est vraiment simple, pourtant, force était de constater que la sienne l'était encore moins que celle des autres...