Le village de Floran mis à Feu et à Sang !

[Tharkun]

Chroniques Koshtorg, Livre I, Chapitre 1

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<center>Mis à sac du village de Floran par la Meute Koshtorg</center>

C'était un calme matin de printemps.
Doucement, les premiers rayons du soleil pointèrent leurs délicates lumières sur les bottes de foin amassées le long des champs.
Quelques paysans matinaux rassemblaient leurs affaires, nourrissaient les animaux.
Pas un d'eux ne leva un regard ensommeillé vers la colline voisine, qui surplombait le village de sa verte crête.
Dommage....

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Un petit groupe d'hommes regarde calmement les derniers instants de bonheur de Floran.
Ils sont grands, de larges carrures, et lourdement armés.
Leurs visages sont dissimulés derrières d'étranges masques couverts de runes et d'arabesques.
Un peu plus loin derrière, dans la forêt proche, un oeil exercé distinguerait une meute de loups au repos. Ils observent leurs maîtres, calmes.
Ce ne sont pas eux les exécutants aujourd'hui...

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Les guerriers descendent les premiers, suivit des Shamans.
Leurs pas sont lourds dans l'herbe humide de rosé.
Un décor idyllique, qui tranche avec la dureté des armes.
Entre les portes de bois de la ville, ils se placent de front,
exhibant leurs puissances face aux pauvres paysans.

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Nul besoin de sortir de la Tour d'Ivoire pour analyser leurs intentions.
Des cris d'alarmes déchirent le silence.
Et soudain, comme électrisés par ces hurlements de peur, les pillards se jetèrent sur leur faible proie,
déboulant dans le centre du village, susurrant dans un incompréhensible langage de terrifiants jurons.
Les pauvres hères qui traînaient dans la rue furent égorgés sur place, sans autre forme de procès.
La magie charria le sang, et le fer des griffes sema la mort.

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Puis il y eu une pause dans le massacre.
Les tueurs se réunirent autour de leur présumé chef, qui distribuait d'étranges bourses,
dans lesquels se trouvait un terrible mélange de poudre et de magnésium, hautement explosif, irritant, et inflammable.

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Cloîtrés dans leurs maisons, les habitants apeurés regardaient cet étrange conciliabule,
se doutant bien que ce répit qui leur était accordé annonçait de bien mauvaises choses.
Une fois leur étrange fardeau en main, les hommes se dispersaient dans le village,
les jetant aux pieds des portes, sur les toits, dans les tonneaux.

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Et soudain, dans un vacarme épouvantable, les premières explosions se firent entendre.
Elles enflammaient tout, la paille, la terre, les vêtements.
Les bandits, protégés par leurs Shamans, assistaient en riant au démarrage de l'incendie,
rajoutant des paquets d'explosifs incendiaires par dizaines de dizaines.

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Puis rapidement, dans le chaos crée par le feu et les lames,
les tueurs s'écartèrent, contemplant fièrement leur œuvre.
Qui étaient-ils? Pourquoi ?

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Satisfaisait de la boucherie, humant les effluves malodorants de la chair brulée,
ils prirent la fuite, aussi vite qu'ils étaient apparus.
L'ensemble de l'opération n'avait pas dépassé une demi-heure.

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Laissant derrière eux ruines, morts, et pleurs.....
On entendraient bientôt à nouveau parler d'eux.
Le soleil se lève, au loin un clocher sonne.
Le vent doucement se lève, soufflant une odeur de Loups....

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[Morathi]

C’était l’époque des moissons, comme chaque année les chariots remplis de grain se succèderaient bientôt sur la grande route reliant le village fermier de Floran et de la cité de Giran. Mais cette année rien ne serait comme auparavant. Giran ne profiterait pas de la récolte, d’autres étaient venus se servir avant tout le monde.Une bande de pillards avait mis à sac ce petit village ne laissant que cadavres, ruines et feux.

Les rats ne se firent pas prier, le grain oublié faisant leur festin.
Les ours rodant jadis loin du village y vinrent fouiller.
Les mouches se multiplièrent, formant des nuages.
Puis la peste vint étendre ses miasmes.

Tout qui ce qui vivait ici anciens ou opportuniste agonisaient ou trépassaient.
C’est dans la faible lueur de l’aube qu’apparut une silhouette oubliée des derniers évènements. L’on dit que le malheur des uns fait le bonheur des autres. Ici c’était le cas, mais pour le bonheur d’un seul être abjecte.
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S’amusant du malheur qui s’était abattu sur Floran, il poussa le vice d’y semer les germe du chaos, celle de Sa Peste, la peste morphique.Transformant ces êtres s’étant invités au hameau, modifiant leur aspect relevant les morts pour les mettre à son service. Bien qu’il soit impossible de connaître les motivations naissant dans son cerveau malsain, ses actes augurent le pire.

Des chasseurs de Dion affirmaient qu’ils avaient assisté à une sorte de sabbat au fin fond d’une forêt bien plus proche de Dion que de Floran.

Les forêts se turent, et ceux qui entendent la mélopée des arbres pourront comprendre que ces derniers ont des craintes au sujet de l’avenir.

[Erathorn]

Spoiler:

Sujet Verrouillé. à Archiver.