Carnesa

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Carnesa De’Nmirh, ce nom lui avait été donné par sa mère Dragenda.

La maison De’Nmirh était une maison noble de classe moyenne .

Le patriarche de la maison et père de Carnesa était un homme peu affectueux et très froid. Sa mère quand à elle, douce et attentionnée s’était retrouvée mariée à Valnesa par le biais d’un mariage arrangé comme il était souvent le cas dans les grandes familles sombres , ce mariage aura permis de faire fusionner deux maisons pour n’en former qu’une.
Elle était loin d’être heureuse, maltraitée et battue par son mari.
Mais elle trouva enfin sa raison de vivre, elle venait d’être mère, mère d’une jolie petite à qui elle allait pouvoir donner tout son amour.

Enfant Carnesa eut à se défendre des foudres de son père qui ne supportait pas de la voir toujours collée aux jupons de sa mère, il voulait qu’elle devienne forte autant que par le physique quand par le caractère. Il rêvait de faire d’elle une femme sans cœur pouvant tuer au combat et ce n’est pas dans les jupes de sa mère qu’elle allait apprendre ça il fallait l’endurcir. La pauvre petite n’était guère comme son père et ne comprenait pas pourquoi il la détestait autant. C’était une enfant souriante et câline avec sa maman, qui ne pensait qu’à jouer. Les années passèrent et Valnesa sépara son épouse de sa fille, la faisant emmener loin du manoir par la force. La séparation fut horrible, Carnesa a pleuré pendant de longues heures puis finit avec le temps par se faire une raison gardant toujours le souhait de la retrouver très vite.

Afin de gagner l’affection de son père, Carnesa appris à se servir de la magie et devenait même une magicienne avertie. Son père commençait à lui montrer de l’intérêt voyant ses progrès journaliers et suspectait en sa fille des talents de combats cachés voyant son aisance en entrainement notamment à la dague. Peut être allait il faire d’elle un assassin ? Il était à présent fier de sa fille qui pouvait devenir l’objet de convoitise par sa beauté et ruser pour tuer. Elle devenait enfin utile pas comme sa mère, la femme qu’il avait épousé afin d’avoir un fils qu’elle n’a même pas été fichu de lui faire.
Carnesa se passionnait pour les lames avec le temps, elle les trouvait si jolies et si faciles à dissimuler. Rapidement elle apprit à se servir d’armes blanches et on la retrouvait souvent à chahuter avec des guerriers en combat singulier, ou à trainer dans les tavernes pour boire et espérer un conflit, la main au fourreau. Elle avait pris de l’assurance, elle était devenu arrogante et moqueuse mais était aimé des gens sans doute aider par son corps agréable à regarder et par son charmant sourire à toute épreuve.

Son père devenant un peu plus agréable avec le temps, ne cessait de la faire suivre pour lui éviter des tas d’ennuis, cela avait pris du temps mais même si sa fille avait de nombreux défauts elle était enfin devenu ce qu’il voulait : un guerrier aguerrie.
Carnesa fit son baluchon, suivit de prés par son père mécontent de son départ.
- Où vas-tu comme ca ?
- Je pars père ! *range quelques vêtements dans son baluchon*
- Je t’interdis de partir d’ici tu entends ! *le regard noir, les tempes battant*
- Ah et comment ? tu comptes t’y prendre de quelle manière ? *elle sourit*
- Ne fait pas l’insolente avec moi Carnesa ! tu risquerais de le payer *il leva la main en la menaçant, elle s’avança pour le provoquer et lui saisit le bras pointant sa dague contre son ventre*
- Père ne m’oblige pas à être vilaine tu pourrais t’en mordre les doigts… *d’un air moqueur, la voix douce*
Carnesa le repoussa, le laissant choqué par le comportement de sa fille et elle prit la route pour Giran laissant son père au manoir pour faire sa vie, plus tard elle rechercherait ou peut être retenue sa mère.

[Ellenath]

Instinct conserve

J’arrive sur la place de Giran, une altercation a lieu… je m’avance d’un groupe de sombre et des gardes nous entourent, je demande ce qu’il se passe... La sombre me répond que les gardes sont racistes et n’aiment pas notre race… Après quelques instants de réflexion je sors mes griffes décidée à défendre ma vie et celle des miens. Les gardes nous entourent cette fois ci complétement, je n’écoute pas trop ce que les miens disent je suis choquée.
- A peine arrivée et c’est déjà le bordel… *dans un murmure*

la confrontation se fait imminente, puis sans avoir réellement compris ils se dispersent, mes frères ont dus s’arranger avec eux.
Puis une boule de feu jaillie, une elfe tombe…
La sombre nous dit de courir, je les suis… ce sont mes frères…

Dehors on me remercie pour l’aide, je n’ai rien fais pourtant enfin je ne dis rien
Un sombre se présente
- Je suis Nadaonar
- Enchantée je suis Carnesa *je regarde par-dessus le rocher ou nous sommes cachés, personne ne nous a suivis ça va… enfin… je ne crache pas sur un peu d’exercice mais j’aime en connaitre la réelle raison*
- Vous venez d’arriver sur ces terres ?
- En effet et me voila déjà dans de beaux draps…

Le groupe de sombre parlent entre eux et disent d’éviter la ville pendant un temps pour se faire oublier… je dis oui mais j’y retourne aussitôt portant ma capuche dans un premier temps, je n’aime pas qu’on me dise ce que j’ai à faire.

Pour les aider la prochaine fois je porterai un masque ca sera moins dangereux pour moi à l'avenir.....

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Un orc:

Eshlan je l’ai croise en sortant de la banque de Giran je lui ai souris parce que c’était la première fois que je voyais un orc en vrai et il est venu me parler.
Toujours à essayer de me coller depuis, il est quand même affectueux il faut dire.
Plusieurs fois ses camarades sont venus le chercher pendant qu’il me parlait, pour notamment aller chasser… il parle avec eux une langue étrange que je ne comprends pas…
Je fus blessée à une bataille au village sombre et il m’a soigné. Enfin bref il fait son sérieux mais quelquefois arrive à me sortir des horreurs ca doit être le naturel qui revient au galop ca… comme euh… j’adore séduire les sombres c’est mon passe temps ou un truc du genre quoi….il est gentil mais me prend pour une idiote… c’est un fait…
Toujours à me proposer des balades dans des lieux aquatiques je le soupçonne d’essayer de me séduire… alors je fais attention et je garde toujours ma dague à portée de main.
De plus quand il boit et fume avec ses amis orcs il voit des buffalos partout, il faut s'en méfier je pense...

Adeline

Je l’ai rencontré un jour en ville ou ca n’allait pas fort, elle s’est tout un coup mise à pleurer… je parlais avec Eshlan. Je pense l’avoir quelque peu heurté en lui disant que seul les faibles pleurent elle a aussitôt voulu me frapper mais Eshlan m’a défendu la menaçant à son tour.
Mon père m’a toujours dis ca… je ne comprends pas pourquoi ces gens prennent toujours mal mes actes ou mes paroles c’est étrange…
Enfin, Adeline eut un malaise je l’ai prise dans mes bras pour la réconforter. Après quelques mots nous sommes allées nous rafraichir à la taverne, je crois qu’elle a aimé vu qu’elle m’y a encore invité le soir même. Elle me fait rire, elle est étrange … bon en même temps elle est professeur de philosophie à l’académie de Goddard.
Elle voit des flammes partout… elle dit toujours ce genre de chose, un jour je comprendrai peut être ce que cela veut dire…
Au début je l’ai dessiné de manière peu gentille sur mon livre, mais après cette soirée j’ai déchiré le dessin.

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Le concours de pêche

A Giran je vis une affiche un grand concours de pêche se déroulait non loin de la ville de Gludio.

Dans l’après midi j’avais proposé un Drainn de m’accompagner pour pécher mais il avait refusé, ne voulant y aller seul j’avais laissé tomber l’idée… Ralala si j’avais su j’y serais quand même allé pour m’entrainer… Un sombre me regardait..

- Vous allez y aller jalil ?
- Je ne sais pas je ne sais pas pécher…
- Eh bien allez y au moins pour vous faires des amis
- Hum euh oui *je fis la grimace*

De toute évidence je me sentais plus à l’aise en compagnie de guerrier que de gens durant des mondanités.
Je partis pour ce concours, il y avait du monde mais je restais à l’écart prés du buffet ne connaissant personne.

Un humain finit par m’adresser la parole mais la bouche pleine alors ce n’était pas facile de comprendre ce qu’il racontait. Puis nous avons fini par sympathiser au fil de la soirée, unissant nos forces pour pousser à bout ce pauvre Khyil... Un humain pas très doué pour la pêche c’est le moins que l’on puisse dire. Après quelques crises de rire nous partîmes en douce de cette « fête » pour aller nous promener, il me montrât une plage qu’il connaissait prés de Gludio après s’être approvisionné en boisson.

- je suis keldan pardonnez mon impolitesse
Il souriait, tenant les boissons dans les bras
- je suis Carnesa …
Nous avons parlé de son amoureuse qui semble avoir disparut à ses dires, il me fait de la peine le pauvre… je lui ai parlé de mon père, de ma mère et de mon gout pour le combat.

Il est gentil, peut être le début d’une amitié ?

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Une malade ?

J’étais sur le continent depuis plusieurs semaines à présent et je commençais à m’habituer aux lieux.
J’ai du mal à m’attacher aux gens c’est un fait…je vois Kaldan quelquefois, il est gentil avec moi peut être trop ?

Il est affectueux, attentionné j’essai de faire pareil pour me montrer correcte avec lui mais c’est difficile.. Je me demande comment font ces couples qui pullulent en ville… j’aime la liberté, j’aime la solitude… j’aime me battre… Père ne m’a pas appris ce qu’est l’amour et je ne suis pas convaincu de vouloir l’apprendre.

Non loin de Giran, un elfe m’a agressé je ne sais pas pourquoi… après tout aimant le sport j’ai saisi mes griffes pour le déchiqueter le laissant pour mort… encore grisée par le gout de la bataille je croisai Drainn et Crystal le long du lac, je décidai de m’approcher. Le sang dégoulinant encore des griffes, je regardais Drainn dans les yeux… sous l’œil inquiet de Crystal.

- Alors on ne m’insulte pas de morue ? dis-je le calme dans la voix
- Ca te manque ? un sourire moqueur sur les lèvres…
- Oui j’avoue, prononce donc ces mots… que je te corrige… les poings face a lui prés à dégainer
- Ah bravo ! maintenant on devient lâche on attaque les gens sans armes ? me dit-il tenant son fourreau vide de la main.
- Je veux juste de boucler ta grande gueule !
- Serais-ce la frustration ? hum…
- Et pourquoi serais je frustrée dis moi ?
- Je ne sais pas, je te vois avec deux types différents en ville… alors tu dois l’être …frustrée …
- Eh nan…. Le regard noir… et puis qu’est ce que cela peut te faire ?
- Rien…

Crystal sortit soudainement son épée débutant une nouvelle crise comme elle avait déjà pu nous surprendre auparavant, et nous menaça tout deux. Elle n’était plus elle-même, plus la fille timide et réservée mais une folle… son regard avait changé et ses paroles raisonnèrent.

- Toi la le connard tu me lâches…. A drainn , je souriais…
- Et toi la pimbeche tu la fermes …
- Ca y est ca recommence ! dit Drainn dépité, tu m’as déjà fais le coup tout à l’heure hein…Drainn portait en effet un bandage autour du coup.
- A choisir je préfère être une pimbeche à un connard…. me moquant de Drainn
- Mais oui c’est ca…. Idiote va…
- Crystal posta son épée face à mon visage
- J’aime autant que tu ne frappe pas au visage ca se voit hein en ville….
- Depuis quand on me dit ou je dois frapper !
- Moi ya un endroit aussi ou ca me gênerait enfin j’dis ca j’dis rien…
- Pas une grosse perte ca j’imagine, un ton moqueur sur les lèvres
- J’eus juste le temps de me reculer, l’épée m’effleura le front je saignais légèrement.
Puis Crystal menaçait Drainn qui tomba en arrière.
Amos arriva en trombe
- Un problème ici ?
Crystal se jetai sur Drainn mais Amos la retenait..
- On ne touche pas à ce sombre … Je grimaçais
- Tiens voilant ton amant numéro 2 ! en me regardant
- C’est pas le cas dit Amos
- Bah j’sais pas c’est compliqué vos histoires.. dit Drainn
- Je me rapprochais de Drainn pour le corriger mais Amos me menaçait
- Tu ne le touches pas ! dit Amos
- Pffff…
Crystal bondit une nouvelle fois mais je me postai protégeant Drainn, la jalousie s’empara de moi : c’est ma proie c’est à moi de le tuer pas à elle…
- Mais pourquoi toutes les femmes veulent ma mort !
- Mais oui c’est vrai ca pourquoi ? ton moqueur…
Crystal partit toujours en colère… Nous avons eu beau la suivre elle était toujours sous l’effet de sa folie... elle partit en monture nous abandonnant sur place.
- C’est ta faute ca ! me dit Drainn
- Ben bien sur et cette après midi aussi je présume ?
- Pffff
- Amos laisse nous je veux parler à Drainn..
- Ah tu vas lui faire des trucs amicaux… j’écarquillais les yeux…
- Mais non !
- Hein ? dit Drainn
Amos partit un peu plus loin..
- On fait la paix ? je t’ai sauvé je te signale hein ?
- Tu as voulu me tuer aussi…
- Mais tu m’insultes quand tu me vois !
- Oui bah tu m’as volé mon livre !
- J’me suis excusée hein, j’voulais juste le regarder quoi !
- Bah ca change pas que t’as voulu le voler j’y tenais quoi ! pis en plus il est mort le livre
- Comment ca ?
- Ca te regarde pas !
- Grrrrrrr
- T’es une vraie bourrique hein !?
- Toi aussi ! pis t’facon j’te fais pas confiance !
- Tu te rends compte que tu m’as même pas appelle Morue aujourd’hui ?
- Ah bah oui…..
Il repartit en ville malgré de multiples arrêts pour se chamailler.
- Bah ptet on peut le réparer ton livre
- Nan on ne peut pas !
- Bah on peut en acheter un autre
- J’ai els moyens hein mais celui la j’y tenais…
- Bah refais les dessins..
- Tsss….

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Kaldan et Amos face à face en ville se chamaillant pour moi en quelques sortes, Drainn et khyil parlant de triangle amoureux ou voir même de carré… me chargeant davantage. Quel cauchemard…
Après m’avoir insulté de tout les noms, Amos me demandant de me voir à part pour m’expliquer ses mensonges excédée je l’envoyai promener.
Un groupe se forma pour une expédition mais je finis par rester avec Drainn pour discuter :
- Tu n’assumes pas tes conneries… je t’ai vu avec le type n°1 puis le 2 puis le 1er
- Si je les assume Kaldan c’est depuis peu et Amos était un ami…
- T’as de drôle de façon de traiter tes amis
- Bah c’est comme ca…
- Tu veux qu’on soit ami ? lui dis-je la voix mielleuse
- T’as de drôles de façon de le montrer que tu veux être mon amie
- Et pourtant c’est le cas..
- Bah on verra plus tard
- Et si je promets d’être gentille ?
- J’aimerai bien voir ca….

je l'ai croisé depuis en ville mais il m'ignore allez donc savoir pourquoi....

Le lendemain je parlai avec Khyil en dehors de Giran qui me donne des conseils amoureux même si je ne pense pas qu’il soit le mieux placé pour ca, puis ce n’est pas comme si je voulais des conseils.
Son fils me rappelle moi enfant, pas de maman pas vraiment d’amour… il me fait de la peine… je pose mes yeux sur lui comme si je les posais sur un trésor… je ne sais si ca me revoit à mon enfance ou alors l’innocence qui émane de ce Kyril allez donc savoir…
Khyil me dit une vérité je ne semble pas envoutée par l’amour comme je le devrais… si je suis hantée par quelqu’un ce n’est pas par ces humains…
Je ne sais pas vraiment ce qu’il a voulu dire mais soit.

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Arrivée à la banque de Giran, un paquet m’y attendait.
Je regardais l’écriture au dessus comme une bête curieuse, ca venait donc de mon père puisque qu’un N enroulé d’un serpent ornait le papier qui l’entourait.
Je sortais ma dague pour couper les liens et l’ouvrit rapidement, je vis une boite en bois.
Une boite ancienne, le bois paraissant de très bonne qualité. Une jolie rosace avait été gravé sur le dessus mais je ne comprenais pas pourquoi mon cher paternel m’avait envoyé ca… il n’était pas du genre à faire des cadeaux surtout de ce genre et puis… je me suis quelque peu énervée lors de notre séparation, il devait m’en vouloir… je souriais en pensant à ca n’ayant pas énormément d’affection pour ce géniteur.
Je retirais complètement la boite du paquet, un parchemin en tombait :

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J’ouvrais la boite avec curiosité, inconsciente de ce que je pouvais déclencher.
Une douce musique retentit, un air triste… très triste... trop triste…
Je sentais mon cœur battre dans ma poitrine, se serrer… j’ai mal, trop mal…

Je parti en direction du lac ne prêtant plus attention aux gens qui m’entouraient. Je m’assois et continuait d’écouter le petit air, je chantonne … je connais cet air semblant venir de loin…
Mes souvenirs me submergent, les larmes coulent sur mes joues…

Je vois une enfant sombre aux cheveux longs dans les bras de sa mère, celle-ci chantait cet air de musique, la boite en main.
Puis des guerriers m’arrachant de ses bras et l’emmenant me laissant en pleurs sur le sol, je me vois la souffrance m’envahir, mes traits de tirer, mon regard s’assombrir avec le temps le cœur brisé…
La musique retentissait en moi comme le clocher de l’église de Giran sur la ville…
L’amour fait mal… il rend faible… Papa me l’avait déjà dis tout ca… peut être qu’il a raison, je devrais vivre comme il me l’a appris…je ne veux plus avoir mal…

Je frotte mes yeux remplis de larmes, relevant mon regard en face de moi vers ce lac.
Mon regard plus dur, plus froid… quelquechose a changé… je ne suis plus la même …

Mon cœur s’est il refermé à tout jamais ?

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J’ai entendu parler d’un groupuscule de sombre, j’allais les rejoindre…je les avais déjà aidé auparavant lors d’une altercation et ils m’aideront à suivre les enseignements de père.
Je la vis à Giran, elle sembla contente de me voir et d’écouter mes paroles. Elle m’emmena dans un temple pour me confier une mission, une autre sombre me scrutait du regard c’était sa fille.
Je devais espionner Necrys, le filer et prouver que je suis digne de devenir une bonne espionne.
On me donna des conseils, une phrase à prononcer à la fin du « jeu »
Quelques jours après cette rencontre, je commençais ma mission. Ce fut difficile, il était très fort je n’avais pas affaire à un novice. Il se cachait du monde, il était si rapide… je l’ai perdu de vue plusieurs fois, changeant de vêtement de coiffure pour ne pas être reconnu..
A la fin il vint me voir :
-hum… je vous ai déjà vu plusieurs fois aujourd’hui
Je prononçais la phrase signant la fin de la mission : le bouffon du roi a mis sa culotte à l’envers… un sourire sur les lèvres.
- Bien dites lui que vous êtes doué je suis surpris…
Je hochai la tête, ce sombre me fascinait…

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je rejoignis rapidement ce groupe soucieuse de devenir une bonne "tueuse", une ombre en quelque sorte...
je fis la demande de devenir l'élève de Necrys, un jour il vint me chercher en ville.

Necrys m’emmene à l’académie d’Hardin pour bavarder de mon enseignement.
Je m’installe sur un coussin tandis qu’il me pose des questions, d’un ton assez froid :

- Que voulez vous apprendre ?
- Je veux devenir espionne, je veux manier la dague correctement et être à la hauteur de mes taches…
- Bwael… tout d’abord il faut apprendre la théorie ensuite la pratique…
- Bien.. Je souriais bien que triste préférant agir que de penser…
- Déjà contentez vous d’acquiescer vous parlez trop… *le ton froid*

Je grimaçais mais intimidée je ne bronchais pas… J’ai jamais beaucoup aimé qu’on soit autoritaire avec moi mais enfin ce sombre a beaucoup de chose à m’apprendre… puis il est fort…

- Je pense que je m’emporte assez vite également, j’ai beaucoup de mal a garder mon calme. J’aimerai acquérir la sagesse nécessaire à l’exercice de mon nouvel art.
- Xas, c’est important oui...Déjà changez vous mettez donc cette tenue, vos mouvements en seront facilité... il me tendait des vêtements de mauvaise facture mais bon je n’allais pas faire la difficile, des qu’il se tourna je me changeais rapidement ayant hâte de commencer mes cours…
- Rejoignez-moi sortie sud de Giran…. Il tourna les talons…
Je repartis en ville pour rapidement pour le rejoindre après avoir déposé mon sac avec mes armes superflues à la banque pour me sentir plus légère.
Il m’attendait prés de la rivière…
- Dame ici ! j’obéis sans rechigner m’avançant doucement…
- Vous allez nager jusqu’à cette statue jusqu’à épuisement je vous attends ici
- Je ne discutai pas, souriante montrant ma détermination je m’exécutais.

J’ai nagé de longues heures, je sentais la fatigue me gagner de plus en plus je finis par stopper pour aller le rejoindre.

-Xas … * il me tendit des poids* accrochez donc ca à vos bras jambes et pieds ca vous permettra de gagner en rapidité… *le ton froid*
- je dois porter ca combien de temps ? Essayant de gagner du temps.
- le temps que je décide que ce sera suffisant, jalil..
- je saisi les poids et les accrochai rapidement, il devait avoir ses raisons je suppose…
Il siffla pour appeler sa monture, puis l’enjamba pendant que je me relevais doucement prisonnière des poids que je sentais de plus en plus fort… c’est lourd…ca fait mal mais je ne grimace pas… seul les faibles se plaignent, je ne suis pas de ceux la…
- Vous allez courir à votre rythme en me suivant…
- Bwael…

Je commençais ma course rapidement ayant pu récupérer un peu de la nage, après quelques kilomètres je sentais la sueur perler le long de mes temps, ma respiration s’accentuant, mon cœur battre plus rapidement… j’avais mal… très mal... Il criait pour m’encourager alors je continuais tant bien que mal.
Puis il stoppa au sommet d’une colline que j’eus du mal a gravir et me tendit une gourde que je m’empressais de vider la déposant ensuite sur le sol, extenuée.
-ne jamais laisser de trace de votre passage quelquepart règle n°1 *me montrant la gourde*
-Bwael… *grimaçant*
- sortez donc votre arme et montrez-moi votre manière de faire
J’obéis, et dégaina rapidement, tentant de le planter de ma dague, mais il évita tout mes coups.
Il m’apprit quelques coups élémentaires par la suite, comment frapper pour immobiliser, pour tuer aussi… je sentais le feu en moi celui du désir de me battre, de tuer même je crois … c’était grisant….
Il me porta un coup dans le ventre me montrant comment immobiliser une proie, je laissais échapper un cri de douleur, puis relevais la tête presque avec arrogance ne craignant pas les coups.
A la fin il me donna un foulard, je le pris rapidement…
-portez ca dame, vous ôter la vue vous aidera à développer vos autres sens… puis il partit m’abandonnant ici me laissant me débrouiller seule…. à présent.
J’ai mis de longues heures à retrouver ma route, à me repérer même à Giran.

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Plongée dans un monde d’obscurité n’est pas si facile, on se sent vulnérable … moi qui n’est pas l’habitude de craindre quoi que ce soit… l’inconnu me surprend, me rend même un peu craintive. Je me surprends quelquefois à trembler en entendant certains bruits. Certain diront que cette expérience a au moins eu le mérite de me faire fermer ma grande gueule c’est vrai…. Ca je dois au moins l’avouer…
Je suis passée de l’exubérance la plus totale aimant me montrer devant les gens, me faire admirer, à la discrétion… à présent j’aime me mettre à l’écart pour écouter, épier ?… on entend de drôle de chose quelquefois, puis ma cécité si soudaine a développé peu a peu mes autres sens, j’entend mieux… je comprends mieux… je sens et je ressens mieux les choses, je suis bien plus calme qu’auparavant enfin… je ressens toujours cette passion dévorante, cette hargne au fond de moi mais c’est comme ci la bête en moi sommeillait… pour combien de temps ? Je ne sais pas… Je me sens encore à la limite, comme si il ne fallait pas grand chose pour que je redevienne cette furie…
Aurais-je appris la sagesse pendant cet entrainement ? Je souriais, amusée par mes pensées absurdes…Moi ? Sage…
Je me promène à Giran, je compte mes pas je déambule plus facilement à présent je sens les choses, je contourne les murs et les passants aisément. Les poids ? Je me suis habituée… je n’y prête même plus attention… je continue d’aller nager et de courir pour mon entrainement, j’y arrive même de mieux en mieux…
Je sors une carte de mon sac, une dame de pique… Une dame à la voix douce et au parfum enivrant me l’a donné à Giran le soir de mon premier entrainement, elle m’a dis être ma muse…
Elle s’est peut être moquée de moi ? Elle m’a prédit un destin intéressant… quelque chose de positif… nous verrons ca…j’aurais aimé voir son visage pour contrôler sa sincérité, peut être la reverrais je… je n’oublierai jamais son doux parfum….


Je passe à Giran entre deux entrainements, je rencontre Archein qui vient m’interpeller directement en sombre :
- On ne vient me parler que quand on se sent seule ?
- Nau…
- Et alors pourquoi plus de nouvelles ?
- Je vous laisse avec votre maitresse elfique … *en grimaçant* Elle n’a pas l’air très heureuse que je vous parle alors je ne le fais pas…
- Mais non c’est juste qu’elle s’inquiète pour moi, la ville devient très dangereuse vous savez…
- Xas… je sais…. *tout sourire, le regard brillant cachée sous mon bandeau*
- Vous savez ? *le regard étonné*
- Nau je voulais dire que j’en ai entendu parler…. Tous ses marins… enfin se donner en spectacle en ville avec une elfe… *grimaçant*
- Vous êtes peut être jalouse… parce que vous n’avez personne…
- Nau *un sourire aux lèvres*, les sentiments ne sont que faiblesse… il serait facile de vous blesser en touchant à votre amour…
- J’étais comme vous avant, solitaire mais on apprend que l’amour est important… on ne le calcule pas on le subit… un jour il vous tombera dessus et vous ne pourrait dire que vous n’êtes pas intéressée
- Nau sir… L’amour du combat, l’entrainement, l’envie de devenir parfaite en mon art…. tout ca me grise davantage que ces idioties que vous me racontez…
- Je disais ca aussi avant… en tout cas je vois que vous vous entrainez comme il faut *regardant ses poids et son bandeau* courage je suis passée par la aussi… Mais prenez garde de ne pas être prisonnière d’un groupe auquel vous pourriez appartenir…puis on ne peut être parfait… on a forcement une faille…
- Je ne suis pas de celle qu’on emprisonne, n’ayez crainte… ma cécité provoquée, mes poids… rien ne me transforme en martyr, je ne crains rien ni personne *petit sourire*
- Je l’espère pour vous… peut être que vous êtes aigrie de ne pas avoir le sombre dont vous m’avez parlé ? ca va mieux avec lui ?
- Quel sombre ?
- Celui avec qui vous vous chamaillez souvent et qui vous rappelle quelqu’un…
- Nau … il est mort pour moi…
- Vraiment ?
- Xas
- Vous trouverez quelqu’un ca semble inévitable en vous regardant…
- Et j’irais gambader devant des cascades main dans la main ? super… Nau … j’ai autre chose à faire de mes journées… *devenant désagréable*
- Bien je vous laisse j’ai à faire…
Je me contentais d’hocher la tête, sans réponse.

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Edon se présenta à moi et m’informa que ma deuxième leçon aurait lieu dans la soirée au même endroit que la dernière fois, il me demanda de me montrer discrète en ville afin d’éviter de me faire cueillir par la garde de Garius à la vue des derniers événements. Je partais donc en dehors de la ville en toute discrétion en foret afin de vêtir une cape.

L’après midi se passa bien, bien que l’ennui me gagnait rapidement.
Je partais rejoindre Necrys dans la soirée, ayant du mal à trouver l’endroit les yeux bandés j’avais la crainte qu’il soit reparti.
Il m’attendait, la voix calme et posé comme à son habitude.

- La semaine s’est bien passé jalil ?
- Oui je pense avoir gagné en ouïe ainsi qu’en rapidité...
- Les poids ont été efficaces ?
- Oui bien que je ne les sens plus *un sourire aux lèvres*
- Bwael… nous allons regarder ca.
Il saisit un bâton en face de moi… Vous allez tenter de parer mes coups.
- Bwael
Je me mis en position, écoutant le bruit du vent frôlant ce bâton pendant qu’il le bougeait. Je réussis à parer certain coup mais certains me projetèrent directement au sol, cependant je me relevais sans broncher à chaque fois.
- Pas mal, à présent retirez ce bandeau.
- Bwael
Je m’exécutais en me frottant les yeux nerveusement voila de longue semaines que je n’ai vu la lumière du soleil et celle-ci me perçait les yeux. Une douleur intense, me brulant presque la rétine tandis que je me forçais à ouvrir les yeux.
- Vous allez à présent me montrer de quoi vous êtes capable.

Je sortais rapidement ma dague prête à me jeter sur lui pour me battre quand il interpella quelqu’un, je me tourne légèrement … une dame s’était avancé furtivement et j’eus du mal à la remarquer… pas Necrys. J’étais impressionné par son savoir…
Nous reprîmes l’entrainement dans les railleries que la dame vociféra à son encontre mais qu’il ignorait. Je l’attaquais visant les organes vitaux, foie, rate et bas ventre mais il était rapide, impossible de le toucher.
La dame vint me murmurer à l’oreille de manière très douce :

« Attendez qu’il soit fatigué, et à ce moment la frappez le par surprise »
Je souris à cette remarque.

- Dame réussissez à me toucher avant que la cigarette ne s’éteignent … *tandis qu’il s’allumait une cleup*
- Je m’avançai doucement le scrutant du regard puis je me suis jetée sur lui tentant toute les combinaisons possibles.
- Dépêchez vous dame, c’est bientôt fini…. *la cigarette se consumait rapidement*
- Je tentai de le frapper rapidement dans le dos mais il se recula…puis me fit face me portant un coup dans le ventre me projetant au sol… je relevai la tète et le voyais écraser sa cigarette.
- Pas mal mais je suis d’avis de continuer l’entrainement puis on va rajouter 5 kg aux poids… il faut apprendre aussi à lire sur les lèvres lorsqu’on espionne alors vous aller vous boucher les oreilles… un jour le bandeau, un jour les oreilles, un jour rien du tout… et on verra ce que ca donne…
Il sorti des bandes noires et m’enveloppa les bras doucement venant y cacher des lames de 15 cm à l’intérieur. Il me montra rapidement les siennes, me faisant encore une fois une démonstration de son savoir.
- C’est utile quelquefois …ainsi que ca …
Il me donna deux petites sphères dans les mains que je rangeais immédiatement dans mon sac.
- Ca relâche une épaisse fumée blanche, ça peut s’avérer nécessaire…
- Bwael…
Je lui souris
- Vous pouvez disposer...

Il repartit rapidement vers la ville tandis que je continuais à me frotter les yeux rougis par la lumière du soleil. Je rentrai en ville allant acheter de la cire me fabriquant des bouchons afin de me plonger dans le silence…

[Ellenath]

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Voila plusieurs jours que j’alterne entre la surdité et la cécité.
Mes yeux me font encore mal… je vais devoir aller voir si un soigneur peut m’aider au temple de Mère.
Aujourd’hui je suis sourde, je me sens seule… C’est pas évident de parler quand on ne s’entend pas soi même, alors j’observe…
Une naine vient me parler mais je ne comprends rien, je lui montre mes oreilles en haussant les épaules elle finit par partir… je reste la à Giran à observer les lèvres des gens tachant d’apprendre à comprendre…On me regarde de travers mais peut importe c’est pas comme si je voulais que les gens m’apprécient.
Je fis la connaissance d’un jeune sombre, Setsuna. Il est calme, posé et lorsqu’il me parle je me sens plus tranquille comme apaisée. Je l’ai rencontré d’abord les yeux bandés, puis normalement et enfin assourdie il doit vraiment me prendre pour une folle… enfin il est assez galant pour exagérer ses mots en mimant pour que j’arrive à lire sur ses lèvres.
Nous discutons de temps en temps en ville ou en dehors, il semble curieux envers moi-même et les miens … mais je me méfie encore un peu car après tout je ne le connais pas. Il m’a parlé d’équilibre et m’a dis qu’il était donc comme moi, qu’à ma manière je luttais pour que l’équilibre s’instaure.
Je vais peut être le recroiser un jour qui sait…

[Ellenath]

Il y a du monde à Giran aujourd'hui, je rejoins les membres de mon ordre.
On nous regarde, nous épie...
Je regarde les étalages tranquillement sous le regard d'Archein , Eowyn, Iann et Hellymaine.
Il y a comme un froid mais j'men fiche un peu... je donne des conseils de tarifs à la vieille marchande trouvant ses prix bien trop bas pour la valeur de sa marchandise.
Edon vient me chercher, il ne veut pas me laisser seule en ville. Il insiste, il a peur pour ma sécurité.
La ville devient dangereuse, mais de quel coté ? du leur ou du notre ?

[Ellenath]

J'ai fais une rencontre il y a quelques temps, une créature étrange vivant dans les montagnes de schuttgart.
Elle parait si sure d'elle même mais semble porter un poids énorme sur les épaules.
Son regard m'a troublé ou serais ce sa peine ? Nous avons discuté longuement...
je n'ai pas dormi les deux nuits suivant cette rencontre....je l'ai dessiné...puis j'ai écris...

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Charmante petite Elfette si tu n'es pas avec moi...tu es contre moi....

[Ellenath]

Durant son apprentissage, Carnesa apprit de nombreux tour aidée par son mentor Necrys.
Il est important de se changer.. de savoir tromper son monde en usant de déguisements me dit il...
Très coquette j'éprouvais de la difficulté à me résoudre à changer de couleur de cheveux à l'aide de potion ou à m'enlaidir pour ne pas être découverte. il me fallait d'autres solutions car mes tenues ne suffisaient pas à tromper mes ennemis.

Je suis donc allée dans la tour d'ivoire ou je demandais à un magicien de m'apprendre quelques transformations élémentaires, il ne parut au premier abord pas disposé à m'aider puis la pointe de ma dague le fit changer d'avis. Il me tendais un grimoire que je m'empressai de feuilleter, et en déchirait trois pages dont les dessins m'amusaient quelque peu.

Rentrée au manoir, je réunis les ingrédients nécessaire à la préparation des potions magiques pour me changer en magicienne guérisseuse, en panthère et en tigre.
Je pense que ces déguisements pourront tromper l'ennemi voir même l'effrayer peut être...

(hrp/ apprentissage des tranformations hérétique, panthère et tigre à dents de sabre.

[Ellenath]

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Un soir n'arrivant pas à dormir dans cette grotte non loin du village sombre, je me rendais au manoir espérant y retrouver les gens de mon ordre.
Le manoir était vide... des parchemins jonchaient le sol de toute part.
Je me rendais à l'évidence j'étais de nouveau seule...
Necrys laissa son enseignement en l'état...j'avais pourtant encore tant de chose à apprendre...
Il est temps d'apprendre à vivre seule et pour moi même, je devais me résigner.
Je suis restée de longs mois à les attendre..Mais je n'espérais à présent plus leur retour.
je sortais ma dague afin de briser ces liens autour de mes poignées libérant mes cuisses de ces poids... et c'est assise dans le grand couloir du manoir que je déchirai mon blason.

(hrp: déclantage Ordre des six

[Ellenath]

C'est à Giran que je rencontrais cet homme, il se dit Chevalier: Lhadhaniel Del Gardionne
il m'offre un verre de vin en pleine ville, je me suis tout d'abord méfiée après tout il pouvait s'agir de poison. A ma remarque il bu la boisson devant moi et m'en resservit un.
Il fait un peu précieux cet Homme, puis il aime me taquiner je crois. On dirait qu'il cherche à me provoquer... pourquoi ? Serait il entrain d'essayer de voir ce qui se cache en moi...
Il est plus vicieux que les autres, curieux... Vicieux parce qu'il n'agit pas comme les autres, il est différent. Quand tant de mâle vont droit au but voulant en savoir plus sur moi.. lui met les formes..prend des gants..

Nous allons ensemble à la taverne quelquefois, nous nous promenons et je me garde bien de lui dire que j'apprécie sa compagnie. Il est ce que je déteste en ce monde: gentillesse, douceur, droiture respectant les lois et le clergé.
Je suis froide, rigide, caractérielle et je ne respecte rien.
De cette étrange relation nait une amitié improbable... mais durera t'elle ?

Il m'a questionné à mainte reprise sur mon Ordre, j'ai mis du temps avant de trouver la force d'en parler. Je lui ai fais écouter ma boite à musique, la mélodie a même réussi à le faire taire quelques secondes... un exploit.Un jour tandis que je reposais ma tête contre sa cuisse dans les jardins d'Aden ou nous nous reposions en déblatérant des idioties en se regardant dans les yeux, je lui racontais tout ce que j'avais vécu jusqu'à présent. Il fut surpris mais me donna des conseils quand à mon futur devenant pour une fois assez sérieux.

- Lhad' je sens cette passion qui me dévore et me pousse à vouloir vivre autrement, je ne veux pas avoir mal.. et pour cela je ne peux aimer.. jamais..
- C'est absurde il y a d'autre moyens de ne pas souffrir, se couper du monde n'est pas une solution...
- C'est pourtant ma solution.. je cherche des gens capables de m'aider comme l'ordre l'as fais..
- Tu parles ils ne t'ont pas aidé, ils t'ont enrôlé et ne t'ont pas apporté le bonheur que tu mérites...
- j'étais pourtant mieux dans mon corps qu'auparavant..
- Normal .. ils prenaient les décisions à ta place, tu n'avais plus qu'à exécuter les ordres, la vie est plus facile quand on a pas de décision à prendre...
- J'ai entendu parler d'un sombre au chapeau pointu, il est froid et démoniaque paraît il.. il m'aidera...il me donnera la solution..comment ne plus ressentir de choses.. comment devenir insensible à tout..
- Ne fait pas ça.. tu le regretteras..
- Je n'ai pas le choix...
- En faisant ça tu feras des choses que je ne peux accepter, des choses que je combats..
- Nous deviendrons alors ennemis très bientôt <en lui caressant le visage>
- Nous verrons mais je ne le souhaite pas...<me souriant>

Lhadha se penchait devant son visage, leur regard se croisèrent.. un instant de douceur sans pareil dont Carnesa n'était pas habitué. Une grande amitié les unissait...De l'amitié oui...
Carn' pris la fuite désarçonnée par ce moment trop intime à son goût, repartant pour Giran tandis que Lhadha alla rejoindre sa compagne triste de n'avoir pu la faire changer d'avis.

[Ellenath]

Avec Lhadha nous avons rencontré un petit garçon: Hardin

Il paraissait en piteux état, ses vêtements sales et sa peau dégoûtante de crasse..
Nous l'avons emmené aux bains de Goddard pour lui faire sa toilette.
Je le tenais dans mes bras émue par l'innocence de son age, il fini par m'appeler maman. Cet enfant semble m'avoir adopté, il me renvoi peut être à mon enfance.. J'aurais tant voulu... avoir une maman.

Lhadha s'occupa correctement de lui, l'aidant à ôter ses vêtements tentant d'échapper à la vermine qui courrait le long de sa peau en ôtant son chapeau pour qu'il se baigne à contre cœur.
L'enfant ne semblait pas apprécier l'eau, je le jetais dans le bain sans pitié avec toute ma rudesse.
Je rentrai dans l'eau pour l'aider quand celui ci se plaignait d'une forte chaleur. L'eau semblait avoir de drôles de pouvoirs sur lui. Nous l'avons sorti de l'eau, séché et habillé avec des vêtements de Lhadha. Il était si pale une fois propre, mais d'une grande douceur. Des tatouages couvraient son dos et nous interpellaient.
Lhadha dut éviter les attaques magiques émanant de l'enfant, il se sentait mal... je reculais prenant le chapeau, il semblait aller mieux de ce fait.
Je rangeais ce chapeau dans mon sac n'étant pas sensible aux attaques magiques.
Par la suite nous allons trouver un prêtre pour tenter de désenvoûter Hardin en grimaçant, seul Lhadha semblait apprécier les églises.

A compter de ce jour, Hardin est notre fils à Lhadhaniel et à moi. Mais que nous réserve cet enfant ?

[Ellenath]

Une armée de garde sort de la ville, avec Lhad nous décidons de les suivre.
Nous avons du marcher pendant des heures croisant à maintes reprises ce cher Mathias, une sombre et un orc.
Devant une forteresse l'armée nous frappa avec rage , nous prenant pour des complices de celui ci.
Réussissant tout de même à rentrer à Giran malgré des blessures importantes, un sombre ainsi qu'une elfe nous soignèrent en pleine ville.

Je vis la lumière et je sentai la mort me gagner peu à peu, le sort de ce sombre me sortit immédiatement de cet état à tel point que je restais secouée par la violence des coups ou peut être de cette magie sombre.
Je revis face à moi l'enlevement de ma mère comme si je le vivais au présent, je criais son nom en pleine ville tandis que le sombre soignait lhadhaniel.
J'étais triste, malheureuse que je ne pu retenir les larmes qui coulaient à présent le long de mes joues.

Je partai me cacher à l'arrière de l'église de Giran et Lhad me suivait.
- Maman... le regard triste, les yeux larmoyant
- c'est fini...c'est du passé
- Papa m'as séparé d'elle pour pas que je devienne comme elle
- il n'aurait pas du, mais tu as le choix d'être comme elle Carnesa je sais que tu le peux..
- Nau je ne sais pas si je le peux, nous verrons cela..

Je me blottissais dans les bras de Lhad comme si il était mon seul espoir en ce monde, comme si lui seul pouvait me sauver.. me sauver de quoi ? De qui ? C'était pourtant si clair à présent… j'attendais qu'il me sauve de moi..... mais le peut il ?... j'en doute avec le temps...
Je laissais glisser lentement ma joue contre la sienne, mes doigts enlaçant les siens plaquée au mur et contre lui, je levais la tête lentement plongeant mon regard dans le sien.
- J'aime bien..
- Quoi donc ?
- Être contre toi...
Je me reculais doucement comme pour échapper à ces sentiments.

il parut surpris puis m'enlaça davantage..
- Moi aussi
je lui caressais le dos lentement..pendant de longues minutes.
- Mais il ne faut pas, ça ne serait pas bien pour tout deux...j'aimerais te montrer ce qu'est l'amour mais ca ne serait pas raisonnable Carnesa.

Il se reculait lentement me tendant la main pour prendre la mienne, secouée je refusai la main qu'il me tendait et je passais sur le coté...

- Ah ca va mieux la je le vois !
Je râlais tout bas...
- Carnesa je vais m'absenter quelques jours pour enquêter sur cet incident avec Mathias , prend soin d'Hardin et ne l'embarque pas dans tes histoires
- comme si c'était mon genre
Je souriais , le ton moqueur.
- jte le dis parce que je sais que oui ça l'est...
- pfff
Je grimaçais et je repris l'air inquiet...
- Bon mais tu reviendras ?
- Mais oui ne t'inquiète pas..
- Ah mais je ne suis pas inquiète

Je mentais...

[Ellenath]

En ville le bruit court qu'un petit garçon qui semblait blessé se rendait à Heine pour s'y faire soigner, il portait un chapeau pointu.
Un curieux pressentiment me poussa à y aller et j'eus raison.
Hardin semblait blessé et une soignante s'en occupait, je me rapprochais pour le prendre dans mes bras et l'emmena dans une des chambres ne voulant pas qu'il reste dans l'entrée. Hardin pestait sur les qualités de soignante de la dame ce qui me rassurait sur son état de santé. Il ne voulait pas que je prononce son nom... je ne comprenais rien ! Avait il perdu la tête ?
Aprés quelques soins réalisés, celle ci partit nous laissant seule.
Hardin sauta de la paillasse pour sortir de curieuses choses de son sac, je ne comprenais pas de suite de quoi il s'agissait:
- As tu un parchemin ?
- Euh oui..
- Bien il en faudra un..

Hardin placea son matériel et alluma une meche ..
Par Shilien j'adore mon fils il est prodigieux...
Nous partimes à toute hate tandis qu'une aile de l'hopital de heine explosa et nous nous sommes séparés aprés quelques minutes...


Ne dit rien à ton père il ne va pas aimer
Promis M'man !

Voilà que j'avais promis à Lhad de le surveiller et de ne pas l'emmener dans mes histoires rocambolesques et c'est lui qui m'y entrainait et malgré moi.

[Ellenath]

Je l'écoutais parler comme si je trouvais ses propos intéressant.. qu'est ce qu'il est drôle quand il parle de ses histoires de chevalerie, et en plus il est convaincu de me convertir...
Il m'empêche de me battre... il est toujours la pour m'empêcher de sortir mes griffes.. il parle de sa déesse comme si c'était la prunelle de ses yeux... Comme le jour ou il m'a dis n'avoir aimé qu'une dame dans sa vie: l'épouse d'un roi une mi sombre... elle me ressemblait soit disant.

lhad: le précis de la chevalerie et l'étiquette...

j'hoche la tête pour ne pas le vexer. Il est beau quand il parle de trucs aussi gonflant...
Nous sommes prés du monastère du silence, j'ai demandé des cours de chevalerie exprès pour passer du temps avec lui. Pourquoi ? c'est un ange et je suis un démon... je suis attirée par lui comme un papillon de la flamme qui causera sa perte. Je le regarde lentement de haut en bas tandis qu'il part dans ses explications... agacée je finis par sauter de mon cailloux de manière enfantine le coupant dans ses paroles.

moi: J'ai un cadeau pour toi !
lhad: mais pourquoi carnesa ?
moi: Parce que tu es mon ami... se rapproche pour l'enlacer tendrement, se collant bien contre lui
lhad: hum.. c'est gentil mais je ne peux..
moi: teu teu teu ! portant un gros paquet enroulé grossièrement ,ayant la forme d'un bâton
lhad: qu'est ce donc ?
moi: ouvre ! puis ca t'aidera avec ca tu reviendras toujours en vie de tes batailles
lhad: tu es folle mais ca me flatte

Il ouvra le paquet dévoilant une épee brillante, le regard émerveillé

lhad: tu es folle... c'est trop elle est sublime
moi : c'est destinée... elle te ramènera à moi après chaque bataille...
lhad: j'avais quelque chose pour toi également mais à coté de ton présent je vais avoir l'air idiot..
moi: quoi donc ?
Lhad: une poésie que j'ai écrite cette nuit pour toi... je n'arrivais pas à dormir.

je rougissais tandis qu'il me contait son poeme, il paraissait embarassé.
nos regards se firent plus insistants et....

Syriac arriva...
syriac: Messire j'ai fais atteler les montures, je savais ou vous trouver, dame * hochement de tête*
moi: bonjour Syriac
lhad: bien partons donc nous entrainer..

[Ellenath]

Je discute avec lui contre un arbre prés de giran, dans ses bras il me caresse les cuisses lentement...
moi: Tu es mon meilleur ami Lhad...
lui: ...
moi: ca fait comment quand on aime tu sais toi ?
lui: oui je sais...

Je sors ma gourde, la portant à ses lèvres pour le faire boire...
- C'est du vin je sais que t'aime ca...
Il entrouvre les lèvres, et boit en renversant la moitié à coté se tachant et moi avec lui.
- Merci Carnesa
- t'aurais pu boire plus proprement t'es sur que t'es noble toi ? *en riant*
- bah oui et alors ? *se frottant la bouche lentement*
Je me rapproche lentement pour lecher le vin recouvrant son cou
- tu comptes essuyer partout comme ca ? *un sourire aux levres*
-nau... *me blotissant contre lui lentement*
Lhad si tu partais... je serais malheureuse... je n'ai que toi...

Il ne répondit pas.

[Ellenath]

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Des mois avaient passé... j'arpentais les ruelles de giran lentement, le visage froid, dur.
Lhadhaniel et même mon fils avaient disparu.
Mon monde s'était à nouveau écroulé... j' avais passé tant de temps à attendre en ville espérant les croiser.
Nubile pareil ... aucunes nouvelles...

Cette petite part d'humanité avait fini par s'éteindre avec le temps, mon cœur se refermer peu à peu... la tristesse de mon existence s'intensifia ...la folie me gagna peu à peu...

Lhadhaniel tu m'as montré la lumière puis l'obscurité par ton amitié tu as mis fin à ma vie....

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[Ellenath]

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Mon errance:

J'observe les gens en ville comme Necrys me l'as appris par le passé, armée de ma dague j'ai failli agresser un humain magicien.
J'étais à deux doigts... à deux doigts mais un garde m'a arrêté a temps...
Nous parlions il avait un regard froid peut être un peu inquiet...
Je sentais le plaisir me gagner lorsque je passais ma lame le long de son torse.
J'aurais tant voulu le tuer... maudit garde de Giran... remercie Garius sans lui tu ne serais plus de ce monde petit humain....

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[Tluth]

Tout avait tellement changé. Carnesa n'avait plus la force de se rendre en ville, abandonnée de tous elle décida de partir à la recherche de ses amis sombres qui tantôt l'eurent abandonnées.

Elle repensait souvent à Necrys qui lui avait appris à devenir une ombre. Mais qu'est ce que tout cela lui avait apporté mise à part la tristesse de l'abandon ? rien...
Une naine lui a dit que Necrys etait mort, mais elle ne pouvait s'y résoudre. Un male tel que lui ne pouvait avoir péri .
C'est ainsi que s'armant de son courage et de sa détermination, Carnesa pris quelques affaire et partit vers le sud.
Et si Shilien le voulait elle finirait par le retrouver, par les retrouver.

On ne revient plus jamais Carnesa en ville, la vie continuait son cours sans que sa disparition n'eut affecté quiconque.