Mélanie

Ici se trouvent les BGs des héros décédés, paix à leurs âmes.

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Traigo
Princess Molrang
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Mélanie

Message par Traigo » sam. 18 juillet 2009 à 17h07

Nom: Mélanie

Age: la jeunesse idéaliste et triomphante donc une centaine d’années

Sexe: belle jeune fille elfe

Race: Elfe de lumière

Classe: Eleveuse de licornes

Culte:
Dévotion incommensurable pourEva, déesse de l'eau.
Fréquente souvent les rues de Heine afin de se rendre au pèlerinage du temple d’Eva. Elle aime déambuler dans les jardins du temple au sud de la ville. Adore Eva également protectrice de la poésie et des arts. Vénère parfois Einshasad et son pouvoir créateur.

Carrière envisagée:
Veille à préserver les ressources de la Terre-mère et à faire respecter ce principe par tout être vivant quelque soit sa race. Convaincue que l’arbre-Mère souffre d’une sur-exploitation de ces ressources.

Caractère et moralité:
Elle apprécie autant la magie qu’elle voue une adoration à la nature. Elle ne prononce pas un sort, elle le chante et le danse. Elle ne manipule pas la magie, elle joue avec elle, écoutant les murmures des esprits de l'eau et du vent. Elle répugne a la cruauté mais se montre intraitable face aux êtres pillant les ressources de la Nature. Cette obsession tourne à l’arrogance et obère son intelligence et sa sagesse.


Description physique:
Une silhouette longiligne et souple, un beau visage fin. Une peau blanche immaculée. Des cheveux dorées comme les blés.
Sans grande force physique, mais compensant cela par son talent pour la magie et l’assistance. Malgré une cage thoracique fine elle peut garder son souffle sous l'eau de telle sorte qu’on peut la croire noyée.


BG :
Mélanie a hérité d’un nom d’humaine. Son père en la nommant ainsi voulut rendre hommage à une humaine portant ce prénom qui l’a tant aidé à repousser les assauts des orcs et autres déviants elfes sombres contre les forêts impénétrables où ils s’étaient réfugiés après l’ère des Géants.
Malgré les injonctions du Hierarch Astérios de rester cloîtré à l’abri des Tréants, et protégé par une immense mangrove, Mélanie, ainsi qu’un groupe de jeunes Elfes, brûlait de porter la flèche hors de leur forêt.
Mélanie avait la conviction que ces orcs sauvages, ces elfes déviants et des humains dévoyés, épuisant les ressources de la Nature, pillant et détruisant leur environnement, causaient des dommages irrémédiables à l’arbre-Mère.
Elle se sentait investi de cette mission par Eva elle-même. Il fallait absolument quitter la forêt protectrice, trouver de l’aide pour soigner l’arbre-Mère, infecté par les spores toxiques. Malgré l’obstacle naturel des montagnes brumeuses, les incendies de guerre et les allées et venues des intrus ont porté les toxines de la mer des Spores jusqu’à l’arbre-Mère.
Elle utiliserait principalement la magie de l'eau pour parvenir à ses fins puis soutiendrait ses frères d’armes par la puissance de ses licornes. Elle ignorait qu'il s'agissait là d'un héritage de Shilen, et non d'Eva.

Elle harnacha sa licorne préférée, embrassa son père et suivit ce groupe de jeunes elfes valeureux. Nul doute que leur périple serait semé d’embûches, de moult dangers, d’ennemi avides d’acquérir leurs secrets magiques.
Sans aucune expérience guerrière, mais armée de sa foi en Eva, Mélanie serait-elle à la hauteur de sa tâche, saura t’elle se montrer digne des ses pairs ?
La fête dédiée à la déesse Eva battait son plein au village Elfe à l’ombre de l’Arbre-mère malgré ses rameaux dégarnis. Mélanie avait été invité par un représentant du temple. Elle s’y rendant de bonne grâce espérant mobiliser ses pairs et les associer à la mission pour laquelle elle se sentait investie.

Une foule de têtes blondes s’était massé autour des prêtres et prêtresses ayant formés une allée parfaite. Mélanie n’avait jamais vu une telle pagaille. Tous se bousculaient à demi-nus afin de s’avancer pour recevoir les bénédictions et ensuite se jeter dans les eaux du petit lac entourant l’Arbre-Mère pour se purifier.

Mélaine regardait tu ce monde d’un air amusé mais triste.
- Nous continuons nos cérémonies comme des insouciants alors que l’Arbre-Mère dépérit, songea-t’elle.

La grande majorité du village ayant honoré la tradition, prêtres et prêtresses entrèrent à leur tour dans l’eau. La suite fut une invitation à l’amusement dans l’eau, jeux, baignade, chant...

Perdue dans ses pensées, Mélanie croisa le regard d’une jeune elfe d’environ 70 ans qui s’approchait d’elle.
- Suilad, Eneth nîn Erlineth. Man eneth lîn ?
- Gen Suilon Erlineth, estannen Mélanie.
- Mae govannen Mélanie.
- Hannad Erlineth !
Passées les salutations et politesses traditionelles, Erlineth engagea la conversation.
- Je te trouve bien triste en ce jour joyeux de louanges à Eva.
- Je suis triste de voir mes compatriotes si facilement occulter les dangers qui nous guettent. Nous devrions tous être en marche contre les impies qui sont la cause du mal qui ronge l’Arbre-Mère.
- Je partage ton opinion Mélanie mais il y a un temps pour tout. Aujourd’hui réjouissons-nous d’exister encore et de veiller sur l’Arbre-Mère même moribond. Demain les bénédictions reçues nous aideront à combattre le Fléau et à repousser ses forces au-delà de toute zone d’influence néfaste à l’Arbre-Mère.
- Tu as sans doute raison mais mon cœur n’y est pas, je dois être trop entière.
- Réfléchis bien à mes paroles, il n’est nulle sagesse à foncer tête baissée. Notre force réside dans la communion de nos âmes. Mêle-toi à la fête, libère ton esprit, laisse toi pénétrer de la plénitude d’Eva, tu en seras plus forte et beaucoup te suivront.
- Tu as raison Erlineth, tes paroles éclairent mon esprit et chassent les brumes que j’avais laissé s’installer. Dansons ! Chantons !
Les deux elfes entamèrent un ballet harmonieux laissant pantois tous ceux qui les entouraient. Et de proche en proche la foule s’agglutinait autour d’elles et lançai des cris d’encouragement. Mélanie tournoyait et était ivre de bonheur, elle sentait la force de son peuple la traverser, la porter. Elle lévitait de plaisir.
- Erlineth, tu as 100 fois raison. Si tu permets je veux ton compter parmi mes Meldis (amies avec un sens plus fort qu’en mode commun).
- Mélanie, Meldis, anim i vael (le plaisir est pour moi). Cuio vae (longue vie) et mael galu (bonne chance) à notre amitié.