Draknar

Ici se trouvent les BGs des héros décédés, paix à leurs âmes.

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Archein
Anakim
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Draknar

Message par Archein » lun. 23 novembre 2009 à 19h01

Nom: Draknar Ock.

Sexe: Masculin.

Race: Orque.

Classe: Guerrier lourd.

Culte: Conscient de ses origines et respectueux envers son créateur, mais non pratiquant.

Caractère et moralité: Souvent ronchon, n'hésite pas à faire part des choses qui le mettent en rogne, et des effets qui découleraient d'un énervement éventuel de sa part. Malgré tout, les fortes têtes se feront joyeusement corriger si elles ne veulent rien comprendre ou sont trop arrogantes. Draknar a servi en tant que garde d'élite pour son peuple, assurant la protection de chamans importants. Il met aujourd'hui ses compétences au service des fortunés, mais refusera toujours dans ses contrats de lever l'épée contre les siens.

Description physique: Taillé comme un roc, à la musculature puissante, avec quelques peintures rouges sur le visage qui le caractérisent. Toujours en armure lourde, avec une arme massive dans le dos à défaut de l'avoir entre les mains.

L'« Autrefois » et ses mauvais souvenirs:

Il y repense souvent, à son passé. Constamment, d'ailleurs. Il a appris à vivre avec, un fardeau pour une naïveté trop excessive.

Depuis son plus jeune âge, Draknar s'est entraîné à la guerre. Il avait le corps, l'habileté et la force pour être un grand combattant au front. Cependant, l'esprit n'y était pas. Depuis tout petit, il n'a jamais été un sanglant tueur, et pourtant en le voyant on pouvait le croire sans mal. Taché de rouge sur le visage, il a toujours aimé les armures de cette couleur, et les ravages qu'il causait sur le champ de bataille à l'époque lui valaient le surnom de « Diable Rouge » par ses opposants. Il faisait la fierté de son père, ancien guerrier devenu garde à son vieil âge.

Malgré la gloire, les récompenses, les compliments, la reconnaissance, il répugnait de plus en plus à massacrer des ennemis qu'on choisissait à sa place. C'est vrai, il se le disait sans cesse, on lui montrait une cible à abattre, on ne lui communiquait même pas les raisons pour lesquelles il devait lui donner la mort. On lui disait juste de découper, de taillader, de décapiter aussi fort qu'il le pouvait et qu'ainsi son Dieu serait fier de lui. Qui était son Dieu ? Pa'agrio, il connaissait son nom, son histoire, mais il ne l'avait jamais rencontré. Pourquoi devait il tuer pour quelqu'un qu'il n'avait jamais vu ? Pour un esprit aussi puissant soit il -car on lui avait toujours répété de se méfier des esprits- ? Si son Dieu était fier de son peuple pourquoi ne venait il jamais les voir ?

Plusieurs questions, qui revenaient sans cesse. Il les gardait en tête constamment, s'interrogeant à chaque fois sur les possibles réponses. Petit à petit il en vint à poser ces questions aux grands chamans de sa tribu, mais ces derniers répondaient toujours de façon vague pour ne pas l'offenser et lui dire qu'il se posait des questions inutiles, « Pa'agrio n'est pas comme un simple orque guerrier », lui disaient ils à chaque fois. Draknar ne comprenait toujours pas, au contraire, ce genre de réponse amenait souvent d'autres questions et les chamans perdaient patience et finissaient pas le délaisser vu le temps qu'il leur faisait perdre.

Bien des fois les siens essayèrent d'ôter de son esprit ces interrogations qui le freinaient de plus en plus dans son travail. Le guerrier en devenait distrait, et négligeant sur son entrainement, préférant s'isoler pour réfléchir que d'entretenir ses réflexes de combattant et de développer son maniement des armes. Pour Draknar, il lui fallait trouver des réponses à ses questions avant de reprendre sur cette voie, et l'idée d'en changer ne lui était alors plus étrangère. Comme il ne pouvait rester à rien faire en dehors de ses grands moments de songes, il demanda à être démis de ses fonctions de soldat et voulut intégrer le corps de gardes d'élites de son père. Auprès de lui il ne pensait pas à toutes ces choses, car son paternel était celui qui savait le mieux gérer les questions existentielles de son fils, à grands coups de marteau sur le casque.

C'était peut être rudimentaire comme traitement, mais cela fonctionnait rudement bien. Ça importait peu pour son père, qu'il fasse carrière dans la garde d'élite ou sur le front, son fils se ferait un nom et il le savait pertinemment. D'ailleurs aux côtés de son géniteur le jeune garde ne tarda pas à exceller dans son nouvel art. Il avait droit aux conseils et au partage de l'expérience d'un ancien. Cela amena un progrès rapide et stable à la fois.

Jusqu'au jour où on lui assigna une mission plus importante que les autres, une mission qu'il devrait mener seul. Il venait d'être promu garde d'élite personnel d'une orque chaman assez importante pour qu'elle soit protégée. Elle s'était intéressée de près à ses exploits autant sur le front que dans la garde, et avait également pris connaissance de ses états d'âme. C'est tout particulièrement ce qui la poussa à le vouloir en tant que garde du corps. Elle se montra naturelle envers lui et plutôt amicale dès le départ. Elle trouvait sa façon de penser logique mais tenta petit à petit de répondre à chacune des questions de Draknar, sans le brusquer, de manière détournée pour le ramener au chemin de la dévotion envers Pa'agrio, leur Dieu. Le garde écoutait à chaque fois avec une grande attention sa protégée, et s'ouvrait par la même occasion au monde chamanique, sans pour autant avoir les moyens de pratiquer cette magie. Si bien qu'une amitié solide en dehors du travail naquit entre eux. Grâce à elle, Ilkhara, il comprenait mieux certaines choses, dont l'importance de leur divinité aux yeux du peuple.

Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Un jour, lors d'une mission d'ambassade tout ce qu'il y avait de plus banal habituellement, son amie fut aux prises avec un groupe constitué d'humains et d'elfes sombres. L'un d'eux, un blondinet comme il les appelait, se montrait particulièrement arrogant envers elle, il était prêt à intervenir et à faire payer au prix de son propre sang l'insolence de cet humain. Ilkhara le retint cependant, dans un élan de sagesse, ou de folie, quand on voit la suite du tableau. Aussitôt qu'elle tournait le dos au blondinet arrogant, il sortait une fine dague pour lui planter en plein cœur. Draknar n'eut jamais le temps de réagir, le temps d'amortir la chute de son amie, que les assaillants s'étaient déjà éclipsés. Etait ce un acte prémédité, avaient ils tout planifié depuis le début ? Si Ilkhara était une cible, ils s'étaient alors joués de lui, avaient ils été payés pour ça ?

En revenant vers les siens, sa protégée sans vie dans les bras, Draknar connu alors tout le contraire de sa gloire et de la reconnaissance d'avant, et gouta l'amertume du mépris et du rejet de la part de ses propres congénères. Même son père, qui était si fier de lui, n'eut qu'un regard de déception à son égard et lui tourna le dos. C'est abattu, qu'il fut chasser de tout ce qu'il avait jusqu'à maintenant connu. Sa demeure, sa tribu, ses terres. Le Diable Rouge n'était plus qu'un mauvais souvenir pour sa famille, il leur était désormais étranger et hostile. Pourquoi autant de haine... alors qu'il n'était pas responsable ? Il ne comprenait pas une fois de plus.

Peu après ces déboires, il prit la décision de partir loin, le plus loin qu'il le pouvait. Vers d'autres terres, un nouveau continent, avec les même peuplades, mais sans Diable Rouge. Il parvint jusqu'aux terres du Roi Garius, ayant alors endossé le rôle de mercenaire. Si ceux qui s'étaient joués de lui en étaient, alors il les retrouverait un jour dans cette voie... et il les ferait payer sonnant et trébuchant, ils devaient rendre gorge, pour Ilkhara, et pour sa fierté perdue.

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