Le peuple sauvé du poison.

[Ian]

Les premiers essais étaient concluant, rapides, efficaces. Les fioles que Iann de Rune venait d'obtenir en l'échange de la liberté de la naine démoniaque, pourraient sauver tous les survivants encore malades.

Des personnes avaient succombées, les plus jeunes, les plus vieux, les plus démunis, les plus faibles. Même ils furent nombreux à survivre, des familles étaient brisées, des villages encore traumatisés. C'était pire qu'une épidémie : un attentat d'une seule entité, contre des innocents.

Le peuple savait maintenant que les Démons étaient à Haïr. Les Ecclésiastes les plus forcenés étaient devenus paranoïaques, certains pratiquant même des exorcismes clandestins sur de malheureux clochards ou des enfants un peu trop turbulents.


La Garde s'était donné les moyens pour distribuer l'antidote. La solution était diluée dans du bouillon et les malades venaient s'abreuver un par un. Certains gardes, aux âmes charitables allèrent même jusqu'à soigner les plus faibles à leurs domiciles.

Trois jours. Cela avait suffit pour tout le Royaume. Le Runnois avait bien calculé son coup, les soldats appelés étaient néanmoins sur les rotules. Ils eurent immédiatement le droit à un congé. De trois jours, également.


On aimait parler de liberté en Elmoreden, sans trop savoir de quoi on parlait du reste. Le peuple comprit tout de même une facette de ce concept vague : il savait ce que cela signifiait, être libéré de la maladie. Et il savait aussi, que c'était Iann de Rune qui s'était démené pour cela.

[Erathorn]

Spoiler:

Sujet Verrouillé. à Archiver.