Une affiche curieuse

[Odia]

Un peu partout dans les cités du roi, ainsi que dans les autres lieux, une affiche se met en place, présente au petit matin alors que la veille elle n'y était point.

Peuple d'Elmoraden

Peut-être aurez-vous remarqué la présence de plus en plus fréquente d'orcs sur les terres du Roi.
Peut-être aurez-vous sentit cette crainte pour vos époux, vos femmes, vos enfants...
Ces orcs, les fanatiques, sont sous la protection royale. Ils peuvent aller et venir à leur guise... Pourtant, ils sont déjà à l'origine du meurtre et de tentatives de meurtre nombreuses, incessantes.
Sentez-vous ce froid qui chaque jour, chaque nuit, nous transperce de plus en plus ?
Il est à l'origine d'une menace que quelques personnes essayent vaillamment de contrer, de combattre. Pendant cette lutte pour nous sauver tous, ces orcs, protégés, immunisés, n'ont rien fait d'autre que de s'attaquer à ces valeureux combattants, n'hésitant pas à faire couler le sang, afin d'en tirer un profit personnel, faisant échouer l'expédition.
Oui, c'est à cause d'eux, si aujourd'hui encore, vous êtes transit de froid. C'est à cause d'eux, si votre bétail se meurt, si vous tremblez la nuit, si les feux ne suffisent plus à réchauffer les chaumières.
Et malgré ces actes infâmes, méconnus de la plus part, ils continuent à agresser en ville, en pleine cité de Giran, tuant le commerce, rendant ce lieux pourtant si plein de vie un endroit de peur et d'insécurité.
Ils ont en pleine cité, en plein jour, agressé plusieurs hommes, enlevés, torturés, un laissé pour mort et crucifié au centre de sa ville, revendiquant leurs actes, semant la peur et la terreur, l'autre porté disparu encore à cette heure. Etrangement, la garde n'a pas réagit. La garde n'était pas là. La garde à laissé faire.
Devons-nous vivre dans une ère de gel et de terreur ?
Devons-nous nous cacher et laisser ces orcs abominables régner sur nos vies, nos demeures, nos cités ? Faire leur loi ? Mettre à bas nos valeurs ?
Non !
Ils sont fort, ils sont puissant. Toute résistance individuelle sera muselée et traitée avec violence. Mais si tous, nous montrons notre volonté d'en finir avec ces injustices, cette terreur qu'ils veulent faire germer en nous, alors, ils ne pourront faire face. Peut-être alors notre Roi entendra le cri de détresse de son peuple, peut-être ouvrira-t'il les yeux et fera-t'il le nécessaire pour que justice soit rendue, et que ceux qui commettent ces actes en toute impunité reçoivent comme tout un chacun sa juste punition.
Agissons pour notre vie, pour nos enfants, pour notre sécurité. Ne nous laissons pas maltraiter la tête basse. Laissons au détour des rues, sur les places, là où tous pourrons le constater un bout d'étoffe rouge. Rouge comme notre indignation, rouge comme notre colère, rouge comme le feu de justice qui brule en nous et que nous ne voulons pas voir s'étouffer par peur.
Montrons, afin que nous soyons entendus !

Un esprit libre qui ne peut se taire
mais qui comme vous ne peut combattre seul.

Non loin, des petits bouts d'étoffe rouge sont présent, certains accrochés à un poteau, d'autres laissés au sol, volant au grès des passages et du vent, aux yeux de tous.
Peu nombreux, peut-être finiront-ils par se multiplier.

[Lucià]

Les affiches furent rapidement retirées par la garde, suivant la marche à suivre contre la propagande.

[Odia]

Un bruit court tout bas, se rependant lentement sur les places les jours de marché ou sur les paliers de portes. Certains auraient vu une affiche apposée à de nombreux endroits dans toutes les cités. Et d'autres, auraient vu la garde s'évertuer à toutes les faire disparaitre, du moins, toutes celles à leur porté.
Mais certaines affiches survécurent, et devant la volonté de silence de la garde, peut être par indignation, peut être par commérage, peut être par conviction, certains exemplaires se transmirent de main en main, l'information se rependant différemment, mais malgré tout, et peut être d'autant plus intéressante qu'elle a été bridée par la source, devenant élément du curiosité.
Ainsi, peut-être entendrez vous quelques rumeurs auprès de cette affiche, ou peut-être même, passera-t'elle entre vos mains.

Spoiler:

Peuple d'Elmoraden

Peut-être aurez-vous remarqué la présence de plus en plus fréquente d'orcs sur les terres du Roi.
Peut-être aurez-vous sentit cette crainte pour vos époux, vos femmes, vos enfants...
Ces orcs, les fanatiques, sont sous la protection royale. Ils peuvent aller et venir à leur guise... Pourtant, ils sont déjà à l'origine du meurtre et de tentatives de meurtre nombreuses, incessantes.
Sentez-vous ce froid qui chaque jour, chaque nuit, nous transperce de plus en plus ?
Il est à l'origine d'une menace que quelques personnes essayent vaillamment de contrer, de combattre. Pendant cette lutte pour nous sauver tous, ces orcs, protégés, immunisés, n'ont rien fait d'autre que de s'attaquer à ces valeureux combattants, n'hésitant pas à faire couler le sang, afin d'en tirer un profit personnel, faisant échouer l'expédition.
Oui, c'est à cause d'eux, si aujourd'hui encore, vous êtes transit de froid. C'est à cause d'eux, si votre bétail se meurt, si vous tremblez la nuit, si les feux ne suffisent plus à réchauffer les chaumières.
Et malgré ces actes infâmes, méconnus de la plus part, ils continuent à agresser en ville, en pleine cité de Giran, tuant le commerce, rendant ce lieux pourtant si plein de vie un endroit de peur et d'insécurité.
Ils ont en pleine cité, en plein jour, agressé plusieurs hommes, enlevés, torturés, un laissé pour mort et crucifié au centre de sa ville, revendiquant leurs actes, semant la peur et la terreur, l'autre porté disparu encore à cette heure. Etrangement, la garde n'a pas réagit. La garde n'était pas là. La garde à laissé faire.
Devons-nous vivre dans une ère de gel et de terreur ?
Devons-nous nous cacher et laisser ces orcs abominables régner sur nos vies, nos demeures, nos cités ? Faire leur loi ? Mettre à bas nos valeurs ?
Non !
Ils sont fort, ils sont puissant. Toute résistance individuelle sera muselée et traitée avec violence. Mais si tous, nous montrons notre volonté d'en finir avec ces injustices, cette terreur qu'ils veulent faire germer en nous, alors, ils ne pourront faire face. Peut-être alors notre Roi entendra le cri de détresse de son peuple, peut-être ouvrira-t'il les yeux et fera-t'il le nécessaire pour que justice soit rendue, et que ceux qui commettent ces actes en toute impunité reçoivent comme tout un chacun sa juste punition.
Agissons pour notre vie, pour nos enfants, pour notre sécurité. Ne nous laissons pas maltraiter la tête basse. Laissons au détour des rues, sur les places, là où tous pourrons le constater un bout d'étoffe rouge. Rouge comme notre indignation, rouge comme notre colère, rouge comme le feu de justice qui brule en nous et que nous ne voulons pas voir s'étouffer par peur.
Montrons, afin que nous soyons entendus !



Un esprit libre qui ne peut se taire
mais qui comme vous ne peut combattre seul.

Mais ce qui est sur, c'est toujours par moment, ces petits morceaux d'étoffe rouge paraissent ici et là, encore timides, attendant peut être que d'autres les rejoignent, et ainsi montrer sans colère ni mouvement de foule une volonté du peuple, une demande à son roi.

[mongeliam]

*En passant dans une petit ruelle sombre, le jeune pyromancien remarqua une de ces affiches coincée sous une caisse qui traînait ici. Après l'avoir lue, il la remis à sa place avec un hochement de tête satisfait*

"Au moins je ne suis pas le seul à vouloir éliminer ces ordures cosanguines"

[Hellymaine]

Hellymaine, ou plutôt Dame Elehor Kadath, sortait de sa Demeure afin de se rendre au Grand Temple quand elle vit à terre une de ces affiches. Déchirée en partie, elle n'en restait pas moins lisible. Elle la rangea sous sa longue cape de velours noir et la rapporta dans la Demeure après avoir mener à bien ses affaires.
Une fois bien au chaud, elle retira cette cape et ce masque puis s'assit avec élégance sur le sofa. C'est alors qu'elle commença à la lire, une coupe de vin dans sa main libre.

Plus elle s'avançait dans sa lecture, plus un sourire satisfait se dessinait sur ses lèvres qui prenaient la teinte du vin grâce à la chaleur qu'il faisait dans la pièce. Elle finit par déposer la coupe sur un petit meuble en riant.

Thrityhen wun Giran ? Natha inthuul ulu vil'zra'quath lil vlos ? Vel'bol natha lilbh'iahin ulu satiir lil nindol kor veir..

Spoiler:

Des agressions dans Giran ? Une vague de froid à glacer le sang ? Quelle joie de sentir cette colère proche.

Imaginant comment l'avenir pourrait se dessiner et semblant pour une fois très sereine, elle ferma les yeux en pensant au moment de la déchéance de cette royauté et de tous ceux qui la suivaient. Puis elle finit par s'endormir, relâchant le petit bout de parchemin froissé, attendant quelqu'un tout simplement...

[ombrelongue]

Malgré le fait que Thyla ais été absente durant toute la période où les affiches furent affichée, elle en entendit rapidement parler dans les tavernes à son retours.
C'est ainsi que dès le lendemain un large tissus rouge ornait son bras gauche lorsqu'elle descendit dans la rue, partant à la chasse depuis la ville de Giran.

Thyla n'avait jamais beaucoup aimée les orcs, et l'attitude de certain qu'elle avait eue l'occasion d'apercevoir l'avait sacrément mise en rogne. Et puis ça ne coutait rien de le porter après tout.