Nom : Dîte « La Brune » (personne ne connaissant son nom)
Age : 21 ans dans un ordre d'âge d'humain.
Sexe : Femelle
Race : Elfe
Classe : Plainswalker
Croyances : Elle croit aux Dieux et en Eva mais n'y attache pas la moindre importance. Ne l'ayant pas aidée aux pires moments de sa vie, elle ne voit pas pourquoi elle se devrait de les vénérer.
Langues parlées : Elfe et commun.
Description : Son corps est particulièrement fin et élancé, le devant à ses années de contrats et autres furtivités. Ses yeux sont d'un vert profond et seule sa chevelure brune, qu'elle teinte à l'aide d'une décoction de plantes, fait d'elle une Pâle hors du commun. Portant exclusivement des tenues légères pour faciliter ses mouvements, elle possède deux dagues sur ses hanches et une autre, dissimulée dans une cuissarde.
Autres : Elle porte toujours un chapeau et un bracelet en argent sur son poignet droit.
I. Réminiscence sanglante
Je ne suis pas une elfe comme une autre. Parlez moi d'amour que j'en aurai des nausées. Parlez moi de loyauté que je vous rirais au nez. L'argent, le vice, il n'y a que cela de vrai.
...
Qui suis-je ? Plus rien désormais. Tout plus tard. Ne vous fiez pas aux apparences, un regard détourné et je vous égorgerai....
Lorsque ma lame passera sous votre gorge, vous comprendrez. Vous comprendrez tout, comme moi. La vie n'est rien. Elle ne tient à rien. Vous pouvez tout perdre du jour au lendemain. Comme maintenant, vous allez tout perdre. Vous ne serez pas le premier, ni le dernier.
...
Quoi ? Vous pleurez ? Vous me suppliez de vous épargner ? Vous croyez que j'ai un cœur et que je vous relâcherai comme si de rien n'était ? Ce serait trop simple et vous êtes drôle. Oui, très drôle. D'ailleurs je m'assois pour contempler votre désespoir, je veux que vous en expérimentiez les moindres nuances. Dégustez, savourez, profitez, .. Bref je ne trouve pas d'autres synonymes, nous nous sommes compris.
...
Une heure, une heure est passée.. Vous me décevez petit homme. Vous n'appréciez mes tortures qu'avec une demie mesure. Devrai-je vous arracher un troisième ongle ? Jamais deux sans trois comme on dit. Ahah. Mais je suis lasse, j'aime la nouveauté et la fantaisie, voyez vous cette dague ? Elle pourrait vous éventrer et vous soulager. Mais je ne le ferai pas. Pourquoi ? Parce que je suis folle il faut croire.
...
Vous ne parlez plus ? Vous êtes mort ? Ah ! Sur le point de mourir ? Ne prenez pas vos désirs pour une réalité. « Pourquoi ? » Que diable, n'avez vous que ce mot à la bouche ? Quoi que, ce doit être de famille, votre fils braillait la même chose. Oh vous pleurez encore ? Vous ne passez votre temps qu'à cela. Je suis un monstre ? Une elfe brune, cela ne s'est jamais vu, donc oui d'une certaine manière.
...
Pourquoi suis-je ainsi ? Oh demandez à mon « père ». Du moins.. A ce qu'il en reste. J'ai été moins agréable avec lui, qu'avec vous. Vous vous en fichez ? Vous êtes étrange, vous me posez une question et vous vous fichez de ma réponse. Je ne suis pas la seule dérangée ici au moins, cela me rassure. Dans tous les cas, si vous souhaitez mourir, il faudra écouter mon récit. Certainement la pire torture, ah ah ! Voyez je sais me faire drôle aussi.
...
Oui donc, il fut un temps où la jolie elfe que vous avez devant vous ne fut pas souillée de sang. Une époque naïve et heureuse. Vous savez : l'enfance. Bref. Une existence tranquille auprès d'un père digne et d'une mère vertueuse. Oh une famille modeste et pieuse comme il se fait partout ! Elle vivait dans une chaumière chaleureuse, accomplissant ses devoirs de jeune Pâle. Vous voulez rire ? Cette fille était destinée à servir Eva ! Si si ! Regardez le résultat. Ah ah ! Bref. Je m'égare. Donc une petite vie paisible avec ses tracas et tout le reste mais un beau jour, une personne s'est introduites chez eux. Des cris horribles, du sang, des pleurs, la totale. Seule la fille en question fut épargnée et emmenée dans son repaire. La pauvre, elle était brisée et passait son temps à pleurer. Cela lui a valu plusieurs gifles. Vous savez, comme un chien qui aboie trop. Dans tous les cas, ce régime violent eut son effet rapidement ! Elle finit par adopter un mutisme complet au bout de quelques semaine.
Soudainement, un bruît gras se fit entendre à ses côtés et dans sa surprise, elle en tomba du lit. S'emparant rapidement de la dague qui résidait sous son oreiller, elle bondit sur le lit, prête à agresser la chose qui s'était introduite dans les lieux. Elle abaissa son arme en constatant qu'il s'agissait d'un homme nu, endormi, et que le bruît n'était autre qu'un ronflement disgracieux.
Encore un..
Elle le fixa longuement, l'air blasé, se disant qu'elle n'avait pas la moindre moralité. Se levant, elle fouilla ses affaires avant de subtiliser sa bourse puis, sans la moindre gêne, l'éveilla sous ses cris et le poussa hors de sa chambre, balançant ses vêtements en plein visage pour mieux lui claquer la porte au nez. Une fois l'invité importun éjecté, elle posa son regard sur son chapeau qui trônait au pied du lit, se rappelant inévitablement de son rêve mais aussi de l'elfe à qui il avait appartenu.
Ce moment de nostalgie ne dura qu'un temps, les coups de son crane alliés aux remous de son ventre la contraignant à se recoucher rapidement.
(Pour plus d'infos, me mp + demande pour l'accessoire Romantic Chapeau)...
Ne vous endormez pas, c'est loin d'être finit ! Faîtes au moins cet effort pour moi, vous prétendiez m'aimer il y a de cela quelques jours. Alors prouvez le. Où en étais-je ? Ah oui ! Au fil du temps elle apprit à.. Connaître cet étrange individu. Il s'agissait d'un elfe relativement bien fait, quoi que rustre et qui se devait de tuer pour survivre. Un genre de chasseur de prime ou autre mercenaire, vous voyez ? Apparemment il avait été embauché pour m'assassiner mais cela a mal tourné.. Il a été surpris par mes parents et il a du s'en charger. Après il ne trouva pas la force de donner le même sort à un enfant. Comme quoi, même un meurtrier peut avoir un cœur ! J'en aurai presque la larme à l'oeil. En tous cas, la fille grandit à ses côtés, séquestrée dans une grotte et ne pouvant sortir qu'en de rares occasions la nuit, et sous surveillance. Durant ce temps il lui apprit à survivre, à se battre avec une dague, à masquer ses sentiments, à s'endurcir et pleins d'autres choses. Comme un père....
C'est pervers vous dîtes ? Oh ! Je ne vous ai pas révélé le pire pourtant. Attendez un peu et vous serez outré ! Avec l'aide de la fille, il put doubler les contrats et cumuler une somme rondelette d'adenas au fil du temps. Il s'offrit une petite bâtisse modeste, mais suffisante. A croire qu'il était lassé de dormir sur une paillasse dégoûtante au milieu d'une grotte.. Oh et petite anecdote : la Pâle acheva sa croissance au même moment, revêtant les plus belles formes de la féminité. Lui, de son côté, prétendit qu'acheter un lit double plutôt que deux lits simples était moins onéreux. Le malin....
Gardez l'œil ouvert et feintez de vous intéresser à ma vie, même couvert de sang. Une fois installés, le fourbe voulu qu'elle passe pour sa femme aux yeux des habitants de la bourgade. Pas que passer d'ailleurs puisqu'à cette nouvelle, il s'empressa de s'adonner aux plaisirs charnels avec elle. Il la força, elle souffrit. La deuxième fois, c'est elle qui le fit souffrir en lui assenant un coup de dague à la gorge. Quelle douce ironie. Par la suite elle réunit ses affaires, garda son chapeau en souvenir et quitta la bâtisse en y mettant le feu. Je crois que les deux maisonnées à côté avaient été touchées aussi, maladroite qu'elle était. Elle fuit le village pour ne plus jamais y revenir. Ce brasier était une sorte de renaissance. Il consuma son passé et fit d'elle une personne nouvelle. Elle acheva de se tuer en se teignant les cheveux pour que personne ne puisse la reconnaître et se fit nommer Auleysha....
Maintenant que vous connaissez mon passé, il est temps pour moi de remplir mon contrat.. Souriez un peu et réjouissez vous de mourir de ma main. Peu peuvent de vanter d'être tués par une elfe brune ! Oh mais.. Vous êtes déjà mort....
Elle ouvrit alors les yeux avant de porter sa main à son front, saisie par une migraine violente. Comme souvent, elle n'avait pas le moindre souvenir de ce qui s'était produit la veille, et ce rêve, quoi qu'amusant, ne suffisait pas à apaiser l'état piteux dans lequel elle se trouvait. Accoutumée à ce type d'éveil, elle s'empressa de se redresser pour voir où elle avait passé la nuit. C'est dans un soupir de soulagement qu'Auleysha reconnut sa chambre d'auberge, notamment aux piles de vêtements et autres affaires qui jonchaient le sol. Soudainement, un bruît gras se fit entendre à ses côtés et dans sa surprise, elle en tomba du lit. S'emparant rapidement de la dague qui résidait sous son oreiller, elle bondit sur le lit, prête à agresser la chose qui s'était introduite dans les lieux. Elle abaissa son arme en constatant qu'il s'agissait d'un homme nu, endormi, et que le bruît n'était autre qu'un ronflement disgracieux.
Encore un..
Elle le fixa longuement, l'air blasé, se disant qu'elle n'avait pas la moindre moralité. Se levant, elle fouilla ses affaires avant de subtiliser sa bourse puis, sans la moindre gêne, l'éveilla sous ses cris et le poussa hors de sa chambre, balançant ses vêtements en plein visage pour mieux lui claquer la porte au nez. Une fois l'invité importun éjecté, elle posa son regard sur son chapeau qui trônait au pied du lit, se rappelant inévitablement de son rêve mais aussi de l'elfe à qui il avait appartenu.
Ce moment de nostalgie ne dura qu'un temps, les coups de son crane alliés aux remous de son ventre la contraignant à se recoucher rapidement.