Le système de Vassalité

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ombrelongue
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Le système de Vassalité

Message par ombrelongue » jeu. 17 février 2011 à 16h56

Spoiler:
* Livresque
∆ Savant
■ Disponible dans les bibliothèque de Gludin, d'Aden et de Giran
---Seigneurs et Vassaux---
-Du droit et du Devoir de Vassalité-
Transcription du cours magistral du magister Liunbariss An'Shanaar
Précepteur de la Noble Maison Lalwenwe
Proche conseiller de la Duchesse Kityanii Lalwenwe
Précepteur, puis conseiller du Prince Garius jusqu'à ses vingt-et-un ans

Qu'est-ce que la Vassalité ?
Quels sont ses principes, ses bases ?
En quelles situation exactement peut-on parler de Vassalité ?
Quels sont les droits et devoirs des deux parties en présence ?
C'est ce sur quoi portera mon cours d'aujourd'hui, jeune prince...
Les grandes bases du Système de Vassalité reposent sur deux principes primordiaux, et ce selon un équilibre plus ou moins réussi.
Ce sont les principes de protecteur/protégé, et de dominant/dominé. Un système qui de base est extrêmement simple, mais dont la mise en place et l'aboutissement peuvent être très complexes du fait des situations particulières en présence.
Actuellement, vous mon jeune prince, de part votre situation n'avez pas encore à vous en préoccuper, car votre Royal père, le Noble Roi Entvald s'occupant de régner est celui qui actuellement est lié à ces principes de vassalité. Mais bientôt lorsque vous ceindrez la couronne - puisse ce jour attendre encore bien des années, vous serez alors Seigneur et maître de toutes les contrées et domaines conquis par votre estimé père. Et de ce fait, tous les Chevaliers, Barons, Comtes, Marquis et Ducs vous devrons allégeance et seront vos vassaux.

Mais prenons un exemple concret.
Imaginons un puissant noble, un Marquis par exemple, qui du roi d'Aden recevrait une patente lui offrant les droits sur une des forteresses. Laquelle serait bâtie afin de protéger une part bien précise de son royaume, ainsi qu'une obole de 20 millions d'adéna à l'année pour entretenir les forces armées requises par la tenure de la forteresse, et ce au nom de ce royaume. Il y gagnerait de fait de nombreuses terres, et de titre le droit de vassalité direct sur les Chevaliers et petits Barons sur ses terres directes.
Mais ce Seigneur fictif a aussi des voisins, pour la plupart plus faibles que lui.
En ce temps le roi, faible de pouvoir laisse plus ou moins ses seigneurs et vassaux faire ce qu'ils veulent sur leurs terres, tant que ceux-ci paient comme il se doit la taxe royale. Ce Seigneur fictif a donc plusieurs choix devant lui, ignorer, conclure diverses pactes ou bien faire des ses petits voisins ses vassaux directes.

Il peut alors être deux grands types de Seigneur.
Un Seigneur protecteur, comme tout noble qui se mérite se devrait de l'être, offrant la protection de ses forces armées et permettant paix, et stabilité commerciale et politique de par sa présence dominante. Et ceux en échange d'une taxe souvent des plus raisonnables, et de droits et arrangements en nature dûment choisis et décidés par les deux seigneurs en présence. Ce système permet notamment de protéger le bas peuple, les campagnes et routes de la menace des bandits, clan de barbares orcs et autres bandes de mercenaires en manque de contrats cherchant la rapine pour subvenir à leurs besoins... et donc en protégeant ses faibles voisins de ces soucis de rendre stable ses contrées attenantes et de s'assurer d'un commerce florissant avec elles.

Mais il peut aussi, au contraire, s'imposer par la force, la peur et sa puissance militaire dominante, et être un seigneur dominateur, un tyran. S'imposer de cette façon est le plus souvent la marque de bandits qui se disent seigneurs, et n'hésitent pas à faire passer leurs plaisir personnel avant leur devoir, faire couler le sang des faibles et de faire crouler leurs vassaux sous les taxes, et des paiements et arrangements en nature des plus disproportionnés.

Voici donc les deux grands extrêmes de ce système, essentiel au bon fonctionnement de notre monde tel qu'il est aujourd'hui, qu'il le fut depuis les temps les plus éloignés, depuis celui des géants même où les 5 grandes races leurs étaient vassales, et le sera assurément dans les siècles à venir comme il le fut dans le passé.
Mais l'idéal mon prince, est bien évidement de trouver un juste milieu entre ces deux grandes voies principales, la poigne de fer du dominateur, mais le gant de velours du protecteur. Des taxes suffisantes pour qu'offrir votre protection ne soit pas un poids, mais un choix de fait, et des avantages directs permettant même de rendre votre tâche plus aisée... mais sans pour autant tomber dans l'excessif qui grèverait le commerce et accablerait le petit peuple.
C'est en cet équilibre que le roi doit le mieux se démarquer, afin de s'assurer de la confiance et de l'amour du peuple, et de la fidélité de ses vassaux.
____________________________________________________________
--HRP--
(Ceci ayant équivalence de règles serveur pour leur application rp)
Le système de vassalité est donc un système bipartite, essentiel au fonctionnement du monde médiéval, et omniprésent dans celui-ci.
Il est soit basé sur un accord décisionnel entre les deux parties, soit par la force de la partie dominante.

Les droits du seigneur dominant :
-Droit à prélever une taxe sur ses vassaux.
-Droits à des avantages en nature (droits d'usage sur un bâtiment, une pâture, un troupeau, mise en garnison de ses troupes sur le territoire de son vassal, etc) en accord avec son vassal.
-Droit de direction, ou de regard sur la politique de ses vassaux.
-Droit de levée (C'est a dire d'ordonner à ses vassaux d'armer et équiper une force militaire sur un temps donné, et afin de faire face à une situation précise : exemple, une guerre contre un puissant voisin.).

Les devoirs du seigneur dominant :
-Protéger, aussi bien politiquement que militairement son vassal.
-Aider son vassal en cas de famine, peste, et autre catastrophe faisant qu'il ne peut se remettre par lui-même des dégâts subis. En ces cas, le seigneur dominant se charge de suspendre les taxes durant le temps nécessaire pour régler le problème, voire d'aider financièrement ou matériellement le vassal.

Les devoirs du seigneur vassal :
-Devoir d'obéissance et de respect à son seigneur.
-Devoir de payer une taxe (dîme) à son seigneur.
-Devoir de fournir des avantages en nature en accord avec son seigneur (s'il y a lieu).
-Devoir d'accepter la prédominance des lois et décisions politiques de son seigneur, ou de lui rendre compte de ses propres décisions politiques et engagements majeurs.
-Devoir de levée.

Les droits du seigneur vassal :
-Droit de protection par son seigneur dominant.
-Droit de réclamer une aide financière, militaire, ou matérielle ainsi qu'une exemption de taxe temporaire en cas de catastrophe ne pouvant être gérée par son pouvoir seul.
-Droit de direction de ses terres, et de gestion de la politique journalière.
-Droit de jugement sur les bandits ou autres criminels sur ses propres gens. Les bandits ou criminels étant gens du seigneur dominant devront d'abord faire l'accord du seigneur dominant pour être jugé par le vassal (dans le cas contraire le criminel doit être transmis aux autorités du seigneur dominant).

La Dîme :
La dîme est l'impôt payé par un noble vassal à son souverain ou son seigneur attitré.
Elle provient de l'impôt payé par les paysans et autres gens des terres du noble, qui une fois récoltée, et ajoutée aux autres gains des terres directes du noble, sert à payer la dîme. Une partie de ces ressources donc, allant d'1/3 à 2/3 de ces revenus, doit être reversées au souverain.
La dîme peut être modifiée suite à des accords entre le souverain et le noble, par exemple contre un versement régulier de certaines ressources brutes, une aide militaire ou tout autre moyen.

Nobles et souverains :
Il va de soit que tout noble présent sur le territoire d'un souverain (possesseur d'un château) lui doit de fait et droit allégeance. En cas de refus d'allégeance, le noble en question peut se voir retirer son titre, ses terres, ou en cas extrême de rébellion armée ou équivalence, être exécuté pour haute trahison à son souverain légitime.
Écrit fait en coopération entre Ombrelongue, Atzaleckied, et le staff
Par delà la mort, dans les souvenirs et la légende...
Pour sa famille et pour son peuple,
Pour l'honneur et pour Marphr !

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La noblesse

Message par Atzaleckeid » mar. 22 mars 2011 à 17h29

La noblesse
Chapitre I : La définition du mot noblesse

Les nobles héritent de leur titre par le droit à leur naissance, c’est ce qu’on appelle la noblesse de souche.
D’autres les obtiennent par le combat, ce qu’on nomme l’épée.
Tandis que les plus proches des puissants se font anoblir par lettre.
Enfin les plus riches les acquièrent par l'argent, c'est la noblesse de robe.

Que cela soit par naissance, par le combat, par la faveur ou par l’argent, un noble considère son titre comme un honneur, une récompense les plaçant au dessus du commun des mortels.

C’est pour cela qu’a été institué le système nobiliaire où est inscrit les droits, les devoirs mais aussi les sanctions telles que le manquement à l’étiquette, le crime de lèse-majesté, l'agression verbale ou physique envers leur personne, le non-respect du protocole, etc..

Ce système très distinct des lois des villes évite de mêler un noble à la basse extraction que représente le peuple.
Un noble ne pourrait être juger par les mêmes textes et les mêmes juges qu'un simple roturier.


Chapitre II : Les sphères de la noblesse

Un noble peut se permettre d’évoluer sur tous les alignements connus allant de l’angélique loyal bon au démoniaque chaotique mauvais.
Amoral, libertin, religieux, sanglant, le noble n'a pas à se justifier sur ses agissements envers ses sujets et même contredire ouvertement son souverain.

Qu'il soit bienveillant ou maléfique, le noble fera tout pour protéger son statut par n'importe quel moyen.
La perte de son titre équivaut à perdre son honneur.

Si cela peut survenir, le noble se devra de combattre arme à la main lors d’un tournoi/duel pour reconquérir le droit de porter son titre/blason.
Cependant d'autres moyens cavaliers sont efficaces : empoisonnement, trahison, alliance avec un ennemi...

Notez qu’en cas de conflit avec un roturier, l’honneur d’un noble n’est pas en danger.
La parole d'un roturier est insignifiant.
Le roturier est soumis à la prison, la torture ou pire la mort.

Autre que l’honneur, le noble se doit d’avoir les meilleurs habits de son territoire et même de rivaliser avec les autres nobles lors des bals.
Le port de la cape est obligatoire et ne pas en porter lors de cérémonie est voué à la raillerie de ses pairs.

Autre que la cape, le noble a le droit de porter son arme dans les villes ayant signé la charte de noblesse.



Chapitre III : Les droits et devoirs de la noblesse

Un noble sur les terres d’un souverain est automatiquement son vassal.
Il doit obéissance et impôt cependant contrairement au souverain qui, s’il perd son armée(clan), perd aussi son titre et ses terres, le noble, sans clan et/ou sans terre, reste toujours avec son titre même ruiné.

La relation entre souverain et noble est changeante selon les territoires. Amical, détestable, neutre, cela dépend surtout des caractères des individus, quelle qu’elle soit, ce sont toujours les roturiers qui supportent ces humeurs. Ne sont-ils pas là pour cela ?

Etant vassal du souverain, lorsqu’une guerre éclate, le noble doit se tenir aux côtés de son seigneur et maître. Mais si le souverain décide de se porter au combat avec ses troupes, le noble se doit d’être en retrait comme stratège de guerre.
Il est défendu pour un souverain d’ordonner à son vassal noble d’être en première ligne ou parmi les troupes.
Le choix de guerroyer ou non revient uniquement au noble.
Il est à noter qu’il est inconcevable que la monture d’un noble soit un strider !

Le calibre d'un titre se marie avec la hauteur des réceptions données par la noblesse.
Nul ne peut comparer un bal d’un baron à la réception d’un marquis.
Un déploiement de richesse et de luxe pour les invités, un gouffre financier pour les hôtes nobles.
Le titre s’accompagne de sacrifices bien vite amortis par une nouvelle taxe sur le dos des roturiers.

Il ne va pas sans dire que les lois des villes ne sont pas applicables pour un noble sauf si ce noble a l’audace d’entrer dans un pays ouvertement hostile à son royaume.
A part ce cas bien particulier, les autorités locales doivent se montrer extrêmement prudentes lors d’une interpellation d’un noble. Bien souvent, les gardes ferment les yeux et laissent passer par peur ou par rétribution monétaire.

Notez qu’un souverain emprisonnant un noble est très mal vu par l’entière communauté que forme la noblesse. Les banques et autres systèmes diplomatiques/commerciales dirigés souvent par eux ferment leurs portes à ce souverain maladroit.


Chapitre IV : Le roturier et la noblesse

Un noble n’est jamais taxé par son souverain, il adopte une règle de tiers sur ses serfs.
Sur la totalité des impôts prélevée, le noble garde deux tiers et redonne un tiers à son souverain.
Ainsi le noble peut garantir et se garantir une gestion plus efficace des bénéfices, des crises en temps de famine et des choses diverses qui peuvent survenir par exemple une guerre : recruter des mercenaires.

Les sous-fifres des nobles sont souvent des paysans, des domestiques, des guerriers, des mages (sauf prêtre appartenant au clergé), des bourgeois...
Tout ce petit monde obéit scrupuleusement au moindre désir du noble.

Même si un noble peut se permettre des familiarités avec un roturier en le tutoyant.
Il n’en est pas de même d’un roturier envers un noble.

Le roturier se doit de vouvoyer son interlocuteur et y mettre les formes par un « Mon seigneur », en citant son titre « Monsieur le Baron ». Le tutoiement ou un manque de politesse sera accompagné d’un coup de pied au cul, d’une bastonnade et de plusieurs jours au cachot.

Rappelons aussi que si le noble se doit d’être respectueux envers un souverain, l’inverse est fort conseillé !



Chapitre V : L'héritage de la noblesse

Avant Entvald I (père de Garius), le premier héritier mâle héritait de toutes les terres et du titre tandis que les cadets n’héritaient que du statut de noble (inférieur à chevalier), ce qu’on nomme les nobles sans titre. C’était la primogéniture masculine qui exclut les femmes du droit à l’héritage.

Cependant l’accession sur le trône d’Entvald et le mariage de ce dernier à Kytianii LALWENWE changea la donne radicalement.
La Reine Kytianii força son époux à changer la loi ce qui causa une violente discorde avec le duc Opyas MANGEOIS et le vicomte Hardin XANEGIER.
Ces derniers firent un scandale à la cour d’Entvald arguant qu’une femme ne peut être l’égal d’un homme.
Malheureusement pour eux, la situation dégénéra et la Reine fit appel à ses puissants pouvoirs magiques pour les annihiler, ce qui régla la situation et la loi fut adoptée à l’unanimité des votants.
Depuis, le premier héritier mâle ou femelle peut accéder au titre et aux terres.


Chapitre VI : Les lois de la noblesse

1/Le noble a le droit de porter son arme dans les villes ayant signé la charte de la noblesse.

2/Le noble possède l'immunité diplomatique dans les villes ayant signé la charte de la noblesse.
Ses affaires, ses bagages ne peuvent être fouillés
Il ne peut être arrêté, ni retenu sauf en cas de suspicion de meurtre dans sa ville.. (CF : 16)

3/En visite dans une ville ayant signé la charte de la noblesse, le noble se doit d'avertir les dirigeants pour qu'une suite lui soit offerte.
Tous les frais sont à la charge du Synode. (Frais de déplacement, frais d'hôtel, frais de bouche et autres...)

4/Le privilège d'un noble prévaut sur celui d'un roturier.

5/Le noble ne peut payer la même taxe ou le même impôt qu'un roturier.

6/Un noble est exempt de corvées et autres servitudes.

7/Un noble peut faire arrêter quiconque chassant sur ses terres sans autorisation et peut mener le mécréant à être condamné.

8/Un noble peut chasser sur les terres voisines ou étrangères d'une ville ayant signé la charte sans y être inquiété , tant que ces terres lui sont non hostiles

9/Le noble se doit de participer à toutes les assemblées du Synode.

10/Chaque titre supérieur a préséance sur un titre inférieur.

11/Lors d'entretien, chaque souverain se doit de privilégier la noblesse avant le clergé et la basse extraction.

12/Le noble est dispensé d'acte de candidature ou d'examen, seule une lettre de "présentation" de son souverain ou de supérieur hiérarchique sera fournie et acceptée.

13/Le titre se transmet entre mari et femme

14/L'héritage d'un titre se transmet par le premier né qu'il soit garçon ou fille. L'aîné ou l'aînée aura le titre, les terres et al moitié de la richesse familiale, le second né recevra un enseignement religieux et un quart de la richesse familiale, le troisième recevra un dixième de la fortune familiale...

15/Le titre ne peut se transmettre à un proche sauf accord du Synode des Mages.

16/Un noble ne peut être arrêté qu'en cas de meurtre uniquement.
Les responsables militaires se doivent de prévenir son souverain référent ou à défaut la plus haute autorité de la Noblesse (La Duchesse LALWENWE)

17/Aucune humiliation publique ne sera acceptée d'un pays ayant signé la Charte. Les répercussions seraient un retrait total des droits du pays désigné.

18/Un noble jugé pour meurtre, trahison ou avoir porté atteinte à une autorité supérieure sera condamné à la guillotine.