-Préface-
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L'arrivée du Siannodel.
Située à l'extrême sud du continent, la région d'Innadril est bercée par un climat tropical adoucit jusqu'au cœur des terres et de la ville par la présence de la mer et du grand courant chaud de fin sud.
L'élément liquide qui apporte vie, échanges et commerce, est cependant responsable du grand cataclysme encore présent dans toutes les mémoires.
Les terres furent englouties, habitations détruites et la totalité des habitants périrent noyés.
Le château laissé à l'abandon devint le repaire de bandits et de soudards.
Le temps passa, des réfugiés vinrent occuper les terres en friche malgré l'iniquité de la caste dirigeante.
Avec les ans, les Seigneurs d'Innadril plièrent finalement le genoux devant le seigneur Garius, alors en guerre pour faire de tout Elmoraden son royaume et l'unir sous sa seule bannière. Mais de part leur roublardise, les tristes Seigneurs parvinrent à obtenir du jeune roi que la cité garderai sa liberté et son autonomie, tout en devenant alliée et en suivant les lois du Royaume.
La vie continua donc telle quelle, les vils Seigneurs continuant, années après années, de diriger les terres de toute leur attitude tyrannique.
Cela persista ainsi jusqu'au jour où, une communauté idéaliste, les Siannodels, vint mettre en fuite ces indésirables avec le soutien de la population renaissante et instaura une nouvelle ère de paix et de liberté.
Ils œuvrèrent ensemble à la reconstruction de la cité et du château, ainsi qu'à l'organisation de la vie suivant leurs principes d'égalité entre les races et de dialogue entre les idéologies.
Sous la protection de la communauté Siannodel, de ses guerriers, de ses sages, de ses mages et de ses soigneurs, de leur force autant que de leur sagesse la cité changea rapidement.
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Le conseil de la ville, sous les Siannodels.
Le fonctionnement des jeunes institutions qu'ils mirent alors en place fut des plus particulier puisque la région ne devint jamais une monarchie comme dans tant d'autres citées indépendantes.
Ce fut en effet un conseil de la communauté qui fut mis en place, afin d'assurer l'intendance administrative et le pouvoir législatif. Il possédait un mandat d’un an dont le renouvellement était soumis à l’approbation du peuple.
Les membres de ce conseil se réunissaient régulièrement pour statuer des décisions importantes et promulguer les nouvelles lois si besoin s'en faisait sentir.
L'ordre du jour était ainsi défini par avance suivant les propositions des membres. Chacun avait voix au chapitre pour une durée de temps déterminé, afin que les conseils ne tournent point en rond, ou à la foire d'empoigne comme dans tant d'autres systèmes s'y approchant. De plus, toute personne extérieure pouvait faire part de ses requêtes par écrit au conseil qui était alors communiquées par le maître du conseil et débattues par la suite par tous. Le cas échéant les personnes concernées étaient parfois invitées à s'exprimer directement lors des séances suivantes pour exprimer au clair leurs idées, leurs points de vue afin de faire avancer le débat s'il stagnait, ou avait besoin d'un complément informatif.
Plus rarement, des séances extraordinaires étaient mandées par un membre du conseil dès lors que la situation le justifiait si un cas d'urgence majeur était pressentit par l'un deux.
Un scribe notant chaque séance placardait alors le compte rendu, sur un pupitre prévu à cet effet et rassemblant tous les comptes-rendus des audiences afin que les éventuels absents puissent en prendre compte, ou qu'un détail particulier devenait nécessaire à se remettre en mémoire.
Les membres du conseil n’étant que rarement présents simultanément dans les murs du château avaient ainsi pour habitude, ou coutume d'entretenir une correspondance écrite sur les sujets de fond de façon très régulière.
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La citée de Heine sous les Siannodels.
Heine, ville des eaux et des Arts :
Ville cosmopolite par excellence, après le déluge, elle s'est repeuplée des réfugiés et idéalistes venus de tous les horizons.
Venez y goûter sa cuisine créative, mélange des recettes traditionnelles qui ont traversé le continent, des produits de la mer et des fruits du chaud soleil de la région
Il est possible pour les habitants et les visiteurs de payer en monnaie sonnante ou en service civil.
Travailler aux moissons de printemps, décharger les bateaux sur le port, prendre un tour de garde à la défense de la cité ou une permanence à l’hôpital public.
Le dispensaire de soins :
Vaste bâtiment bien éclairé, clair et propre dédié aux soins des blessés comme des malades, tenu par les guérisseurs du Siannodel, ainsi que par des prêtres des Temples d'Einhasad et d'Eva.
Les soins sont gratuits, mais un remerciement sous la forme d'une obole en adénas, matériaux diverses, vins, nourriture ou autres denrées est des plus apprécié.
Parnassus, Le Temple de la Sagesse :
Comme le souhaitaient les anciens Siannodels, ce lieu de méditation et d'échanges culturels est ouvert à tous ceux qui laisseront leurs préjugés sur le chemin afin de faire progresser le monde et mieux comprendre sa diversité.
Veillez à respecter chacun lors de votre visite et laissez-vous pénétrer de sa sérénité.
La Bibliothèque :
Une bibliothèque visant à compiler l'ensemble des connaissances philosophiques, idéologiques, religieuses et mythologiques s'y développe également.
Chacun peut y faire don des ouvrages relatifs à sa propre culture et tous sont consultables sur place, librement.
Le Théâtre des Deux Rives :
A deux pas des portes de la ville, naissent tirades inoubliables et envolées lyriques avant d'être emportées à jamais par la brise du soir.
L'Auberge du Dragon Bleu :
Son nom reprend une partie de la symbolique des Siannodels. L'auberge du Dragon Bleu, connue également pour avoir vu l'émergence du célèbre jeu de la Galipette, était en effet un lieu de rencontre important pour eux. Le barman, Karl, passe pour savoir à la fois cuisiner et confectionner des cocktails exotiques chers à la région. Ce lieu de passage fréquenté par les marins et la population reste encore un centre animé de la cité des eaux.
Le kiosque :
Le Kiosque de l’île des Prières accueille les cérémonies, les mariages et les unions libres sur simple demande.