[ANNEXES BG] Dog

[DogMael]

ANNEXE 1 :

Sous une pluie battante, les éclairs déchirant le ciel obscur; DogMaël avait gravit le plus haut sommet des anciens territoires Orcs au Nord des Terres d'Aden.

Le visage morne, les yeux noirs d'eben, la pluie ruisselait le long de son corps à demi devetu, une vielle couverture aux couleurs de son clan en guise de pagne de fortune.

Un burrin de metal usé dans la main gauche, un marteau au manche fêlé dans la droite, il entreprit de ciseler le plus haut rocher de la plus haute montagne de ses Terres volées.

Le son des fers s'entrechoquant était répétés par l'écho incessant, sautant de monts en monts, rappelant le bruits de nombreuses batailles commencées jadis par lui et...

Des heures durant, il frappa son burin, qui lui entaillait la roche avec une précision d'orfèvrerie. Ni le vent, ni la pluie cinglante comme des lame des dagues, ni le vacarme assourdissant du tonnerre n'entravait sa tache, il frappait, coup après coup, il gravait la roche.

Après de longues heures de travail, DogMaël laissa choir ses armes de fortunes, se redressa et prit quelques pas de recul pour contempler ses efforts.

La roche s'était désormais parée d'un fresque digne des plus beaux édifices Orcs voués à Paagrio; on pouvait y apercevoir ici des runes Orcs, là des terres avec les noms de batailles victorieuses, plus haut des Elfes agonisant sous le coup d'un bataillon Orc; à un autre endroit un château, une ville aux armoiries des Amtaks; et, au centre de cette fresque, un combattant, malgré la couleur sombre de la roche, on pouvait imaginer une aura éblouissante émanant de cet être, un guerrier, un mage, ou les deux à la fois, tenant un sceptre ciselé de la main gauche, et une épée flamboyante de la droite, terrassant une armée de l'Alliance des humains et des elfes à lui seuls. Il avait le visage fin, des marques sur les joues signes de son appartenance à Paagrio, et un bandeau sur l'oeil, vieux souvenir de bataille.

Aux sommet de la gravure on pouvait lire :

• J'um Orq réqupéré zouz nom aehi maqcuet h'âni j'um Qlif

Et en son socle :

• Feir j'avoer qonbattu à tiz qôtéz nom fejèhi qanaraji

suivi en plus petit de cette phrase symbolique :

• Forqi it lommiur Antakz

DogMaël resta un long moment debout sous la pluie, contemplant cette fresque dans laquelle il avait mis tant de souvenirs, puis la mine toujours aussi fermée tourna les talons et redescendit du sommet sans jamais se retourné.