[BG] Maeva (sans clan)

[stevensenpai]

Maeva était une petite fille de la campagne, à la chevelure de feu, en pleine croissance, alliant robustesse et grâce.
Elle vivait dans le petit patelin de Floran, avec sa mère, un ancien soldat de la garde du château de Dion, et son père un pécheur qui était rarement à la maison.
Pendant que son père sillonnait les mers, notre jeune Maeva restait en compagnie de sa mère dans les champs. A ses heures perdues, elle s’entraînait à l’épée avec celle-ci, qui malgré son âge, avait gardé son agilité dans le maniement des armes.

Tout allait pour le mieux. Quand son père était de repos, la petite famille avait l’habitude de pique-niquer en montagne ou encore participer aux foires qui se déroulaient dans la bourgade d’à côté, Dion. Le père de famille pouvait y vendre ses produits de la mer, alors que sa femme vendait les légumes issus de leur modeste ferme.

Les années passaient paisiblement, notre jeune Maeva enchaînait les petits boulots. A force de s’entraîner avec sa mère, elle avait acquit une certaine maîtrise de l’épée. Elle aidait quelques fois les autorités de Dion pour arrêter les brigands qui rodaient. Elle aidait les marchands, paysans du coin pour les transports de marchandises, ou servait-elle encore de garde rapprochée.
Il y avait même de temps à autre quelques bourgeois, de fins escrimeurs qui se risquaient à la provoquer en duel. Celle-ci acceptait avec joie toutes ces provocations. Les victoires se succédaient, à un tel point qu’il n’était pas rare que les habitants du coin lui donnent quelques surnoms, tel que « Maeva la brave », ou encore « la fougueuse Maeva ».

Par une froide journée, celle-ci et sa mère, apprirent par la bouche d’un marin, la disparition de Sam, son père. Celui-ci était tombé du bateau, dans les mers du sud pendant un orage.
Maeva ne fut pas si affectée que cela, certes elle était triste, mais c’était surtout sa mère qui l’inquiétait, en effet, elle savait que celle-ci aurait du mal à s’en remettre. Elle restait enfermée des jours, et les champs périssaient.

Maeva décida donc de reprendre en main sa famille. Elle promit à sa mère de partir à la recherche de son père. Son art à l’épée lui était utile. Elle enchaînait les tournois dans les foires de campagnes, et commençait à récolter un joli butin. Elle faisait parvenir de l’argent à sa mère par des coursiers pour que celle-ci puisse vivre convenablement. L’autre partie de son capital servait à alimenter la collecte d’informations à propos de son père.

Maeva était fermement décidée à remuer ciel et terre pour ramener son père auprès de sa mère.