Nom : Ealacyris
Age : Presque 900 ans
Sexe : Féminin
Race : Elfe
Métier : Ancienne guerrière reconvertie en fermière et vendeuse de bettes depuis plusieurs siècles.
Compétences : Invocatrice
Combat : Plus rien, Ealacyris a perdu un bras et un œil.
Alignement : Loyal neutre
Langues parlées : Elfique et commun
Description physique : Ealacyris est une vielle elfe qui arbore les affres d'une ancienne bataille avec autant de fierté qu'elle le peut. Sa posture droite et rigide ne dissimule en rien son fort boitement. Un de ses bras se termine vite en un moignon. Sur la gauche de son visage, une fente profonde part d'un œil blanc et descend jusqu'au bas de sa mâchoire. L'entaille fait apparaitre ses dents, suinter sa joue et chuinter ses 'S'.
Situation financière : Moyenne. Elle cultive les meilleures bettes de l’île aux murmures ! Et depuis plusieurs années, les seules ! Elle pourrait rouler sur l’or si une bette se vendait plus chère.
Comportement social : Le comportement d’une vieille dame ronchonne, patronisante et pleine de conseils d’un autre âge.
Type d’éducation reçue : Ses années dans l’élite combattante elfe sont très loin derrière elle. Ealacyris est maintenant une fermière, elle a plus l'attitude une très vieille humaine que d’une elfe.
Pensée politique : Ealacyris a combattu les légions d’Aden impériale. Elle et les siens ne voulaient pas de leur âge d’or, de leur arts et de leurs industries. Leur résistance fut brièvement chantée, un prix bien faible pour ce que lui ont coûté ces batailles. Les années de l'âge d’or au contact des humains ont calmé ses certitudes et ses rêves d’indépendance.
Croyances : Quand on a vu la volonté d’un seul homme imposée à tous à travers le monde, les dieux ne sont plus très impressionnants. Elle jure encore par Eva par réflexe, parfois plutôt pour signifier aux gens que non, ces longues oreilles ne sont pas un mauvais déguisement.
[BG Elfe] Ealacyris
Modérateurs : Conseillères, Admins et GMs
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Culann
- Elpy
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- Inscription : jeu. 2 juillet 2020 à 15h12
- Personnages : Ealacyris- vieille elfe à l'âme fendue.
[BG Elfe] Ealacyris
Dernière modification par Culann le mer. 15 juillet 2020 à 15h54, modifié 1 fois.
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Culann
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Re: [BG Elfe] Ealacyris
Sur l’île aux murmures, dans une petite maison isolée à quelques heures de marche des ruines elfiques, Ealacyris s’assoupit doucement. Bercée par son fauteuil à bascule, la sensation du vent du large sur son visage et le rire des mouettes qui répond au couinement de son fauteuil et au grincement des arbres.
Elle se réveille un peu plus tard à cause de l’humidité sur son épaule gauche. Elle a encore bavé par sa cicatrice. Et encore une fois, les souvenirs et la douleur surgissent subitement.
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À l’orée de la forêt de ses ancêtres, une elfe à la grâce brute dance au milieu des cris et des cadavres, son armure d’argent et d’azur scintille à chaque saut, sa fine lame fend l’air à une vitesse ahurissante et peu d’ennemis tiennent longtemps face à ses assauts.
Ealacyris avait refusé l’influence de l’Aden impérial, dès lors elle avait été de toutes les batailles pour la contrer. L’empire avait enfin envoyé ses troupes pour mater les derniers rebelles elfes. Au vue des forces en présence, cette bataille était plus un baroud d’honneur du front de rébellion qu’un moment crucial dans la marche de l’empire. Ealacyris et ses compagnons avaient donc décidé d’attaquer de front.
Et ce baroud d’honneur s’annonce mémorable ! Le vacarme de l’acier est enivrant, ses victimes se suivent et la fatigue du combat est tenue fermement à l’écart par les drogues et la résignation qu’il n’y aura pas de lendemain. Elle repère un petit orc à l’air méfiant qui vient d’abattre sournoisement un ami, il sera sa prochaine cible.
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Elle se lève et se hâte à l’intérieur avec la célérité que lui permet son boitement. Seule l’herbe des druides peut soulager ses cauchemars.
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En deux bonds elle se retrouve à portée d’épée. Ses coups pleuvent et l’orc recule à chacun d’eux. Elle enchaine les feintes, les doubles pas et les changements de garde, tout son arsenal y passe. Jamais défense adverse n’eut l’air si passive. Pourtant, ses attaques ne portent pas, toutes finissent à quelques pouces de son adversaire.
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Elle ouvre tous les tiroirs, renverse une pile de livre, cherche autour du lit. Où ce trouve cette maudite besace ? La panique de devoir affronter seule la douleur la fait déjà trembler. Il lui faut absolument ces herbes ! La colère arrive maintenant et la table vole à travers la maison.
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Frustrée, elle avance pour finir ce duel lassant. Un pas de trop. L’orc aussi a avancé et s’est retrouvé juste devant Ealacyris. Son bouclier se retrouve bloqué du mauvais côté, son flanc gauche découvert. En un coup, l’épée courte de l’orc lui lacère le visage et lui coupe le bras. Elle n’entend pas sa hanche craquer quand l’orc la frappe du pied et la projette à terre, mais elle a le temps de voir son bouclier voler dans les airs, avec encore accrochés sa main et son coude. Ça y est, ils touchent le sol. La douleur arrive et le monde s’assombrit.
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Enfin ! Elle plonge sa main dans le sac d’herbe et sans cérémonie, se met à mâcher frénétiquement une poignée entière. Rapidement, la douleur passe et Ealacyris peut retourner s’affaler sur son fauteuil.
Ça avait été un mauvais jugement. Il n’était ni méfiant ni sournois. Il était un combattant aguerri et terriblement efficace. Il a frappé deux fois, a touché deux fois, et n’a même pas daigné vérifier qu’il l’avait tué. Son esprit était déjà tourné vers la suite de sa bataille.
Plus d’une fois elle avait maudit les prêtres qui avaient trouvé son corps et soigné ses blessures. Elle avait passé le reste de sa vie à fuir ce souvenir, à fuir ses blessures, puis à fuir tout contact. Une vie de souffrances et de peurs. Était-ce une bonne idée de finir ses jours dans cette maison ?
Une grande ombre s’est approchée et Ealacyris lève la tête vers elle. Une créature sombre qui se manifestait avec ses cauchemars. Le premier contact fut mouvementé, la douleur avait totalement disparue derrière la panique. Mais l’ombre avait disparue quand elle l’avait supplié de la laisser en paix, de même la deuxième fois, et la troisième. Ealacyris mit du temps à comprendre que l’ombre lui obéissait. Elle lui demanda d’abord d’aller effrayer les garnements qui s’approchaient trop de chez elle, puis de l’aider pour cultiver ses bettes. Elle devint au fur et à mesure une amie, la dernière, et une confidente.
Elle dévisage longuement son compagnon. Puis descend de son fauteuil et boitille à l’intérieur pour préparer un sac.
- Viens, nous allons voir le monde. Il parait que la guerre est revenue, c’est une vieille amie et je pense qu’elle me manque.
Elle se réveille un peu plus tard à cause de l’humidité sur son épaule gauche. Elle a encore bavé par sa cicatrice. Et encore une fois, les souvenirs et la douleur surgissent subitement.
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À l’orée de la forêt de ses ancêtres, une elfe à la grâce brute dance au milieu des cris et des cadavres, son armure d’argent et d’azur scintille à chaque saut, sa fine lame fend l’air à une vitesse ahurissante et peu d’ennemis tiennent longtemps face à ses assauts.
Ealacyris avait refusé l’influence de l’Aden impérial, dès lors elle avait été de toutes les batailles pour la contrer. L’empire avait enfin envoyé ses troupes pour mater les derniers rebelles elfes. Au vue des forces en présence, cette bataille était plus un baroud d’honneur du front de rébellion qu’un moment crucial dans la marche de l’empire. Ealacyris et ses compagnons avaient donc décidé d’attaquer de front.
Et ce baroud d’honneur s’annonce mémorable ! Le vacarme de l’acier est enivrant, ses victimes se suivent et la fatigue du combat est tenue fermement à l’écart par les drogues et la résignation qu’il n’y aura pas de lendemain. Elle repère un petit orc à l’air méfiant qui vient d’abattre sournoisement un ami, il sera sa prochaine cible.
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Elle se lève et se hâte à l’intérieur avec la célérité que lui permet son boitement. Seule l’herbe des druides peut soulager ses cauchemars.
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En deux bonds elle se retrouve à portée d’épée. Ses coups pleuvent et l’orc recule à chacun d’eux. Elle enchaine les feintes, les doubles pas et les changements de garde, tout son arsenal y passe. Jamais défense adverse n’eut l’air si passive. Pourtant, ses attaques ne portent pas, toutes finissent à quelques pouces de son adversaire.
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Elle ouvre tous les tiroirs, renverse une pile de livre, cherche autour du lit. Où ce trouve cette maudite besace ? La panique de devoir affronter seule la douleur la fait déjà trembler. Il lui faut absolument ces herbes ! La colère arrive maintenant et la table vole à travers la maison.
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Frustrée, elle avance pour finir ce duel lassant. Un pas de trop. L’orc aussi a avancé et s’est retrouvé juste devant Ealacyris. Son bouclier se retrouve bloqué du mauvais côté, son flanc gauche découvert. En un coup, l’épée courte de l’orc lui lacère le visage et lui coupe le bras. Elle n’entend pas sa hanche craquer quand l’orc la frappe du pied et la projette à terre, mais elle a le temps de voir son bouclier voler dans les airs, avec encore accrochés sa main et son coude. Ça y est, ils touchent le sol. La douleur arrive et le monde s’assombrit.
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Enfin ! Elle plonge sa main dans le sac d’herbe et sans cérémonie, se met à mâcher frénétiquement une poignée entière. Rapidement, la douleur passe et Ealacyris peut retourner s’affaler sur son fauteuil.
Ça avait été un mauvais jugement. Il n’était ni méfiant ni sournois. Il était un combattant aguerri et terriblement efficace. Il a frappé deux fois, a touché deux fois, et n’a même pas daigné vérifier qu’il l’avait tué. Son esprit était déjà tourné vers la suite de sa bataille.
Plus d’une fois elle avait maudit les prêtres qui avaient trouvé son corps et soigné ses blessures. Elle avait passé le reste de sa vie à fuir ce souvenir, à fuir ses blessures, puis à fuir tout contact. Une vie de souffrances et de peurs. Était-ce une bonne idée de finir ses jours dans cette maison ?
Une grande ombre s’est approchée et Ealacyris lève la tête vers elle. Une créature sombre qui se manifestait avec ses cauchemars. Le premier contact fut mouvementé, la douleur avait totalement disparue derrière la panique. Mais l’ombre avait disparue quand elle l’avait supplié de la laisser en paix, de même la deuxième fois, et la troisième. Ealacyris mit du temps à comprendre que l’ombre lui obéissait. Elle lui demanda d’abord d’aller effrayer les garnements qui s’approchaient trop de chez elle, puis de l’aider pour cultiver ses bettes. Elle devint au fur et à mesure une amie, la dernière, et une confidente.
Elle dévisage longuement son compagnon. Puis descend de son fauteuil et boitille à l’intérieur pour préparer un sac.
- Viens, nous allons voir le monde. Il parait que la guerre est revenue, c’est une vieille amie et je pense qu’elle me manque.