[BG Nain] Hamish Guinmar

[Sendo]

Nom : Guinmar
Prénom : Hamish.
Surnom : Le Lion
Age : 147 ans.
Sexe : Masculin.
Race : Nain.

Spoiler:

Métier : Commerçant & Chercheur de Trésors.
Compétences :

• Combat : Maîtrise de la Hache, de la Lance et du Marteau.
  Magie : -

Alignement : Chaotique bon.
Langues parlées : Nain & Commun.
Guilde : Aucune
Faction : Aucune

Description physique :

Au premier abord, le physique d'Hamish peut déranger, une grosse cicatrice traverse son visage au niveau du nez, et un regard dur se dégage de ses yeux noisettes.
Sa grosse barbe rousse ainsi que ses longues moustaches tressées sont portées avec fierté comme il en est coutume chez les nains. Ses cheveux sont attachés sous la forme d'un grosse natte jetée à l'arrière afin de ne pas gêner durant les combats.
Son corps râblé donne une impression de force et de solidité. Hamish a tous les attraits du nain vigoureux et infatigable.

Caractère :

Hardi comme un lion depuis son plus jeune âge, Hamish a le don pour se mettre dans les situations les plus délicates qui soient. Toujours à l'affût d'une nouvelle richesse, il n'a de cesse de fouiller encore et encore les moindres recoins du monde qui l'entoure.
Il est friand d'aventures et de nouveaux exploits, de manière générale il s'en sort plutôt bien, notamment grâce à sa bonne maîtrise des armes lourdes tels que la hache ou le marteau.
Comme tous les nains, Hamish ne refuse pas une bonne chope de bière pour fêter ses nouvelles trouvailles.Il aime la compagnie de ses frères commerçants.

Situation financière : Aisée.
Comportement social : Aventurier.
Type d'éducation reçue : Basique.

Croyances :

• Einhasad : Respectée.
  Gran Kain : Respecté.
  Eva : Respectée.
  Shilen : Crainte.
  Sahya : Respecté.
  Pa’agrio : Respecté.
  Maphr : Respectée & vénérée.

Relations extérieures :

• Elfes : Intéressées.
  Humains : Intéressées.
  Kamaels : Intéressées.
  Nains : Cordiales & amicales.
  Orques : Intéressées.
  Sombres : Intéressées.

[Sendo]

-Prélude-

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Premier Chapitre

“Là où est votre trésor, là aussi sera votre cœur.”

Mon récit commence à l’époque où mon père et ma mère tenaient la petite auberge du Lion Rouge à Hindemith, un jour un vieux marin, au visage basané et balafré d’un coup de sabre, vint prendre gîte sous notre toit.

Je me le rappelle, comme si c’était d’hier. Il arriva d’un pas lourd à la porte de la taverne, suivi de sa cantine charriée sur une brouette. C’était un grand gaillard solide, aux cheveux très bruns tordus en une queue poisseuse qui retombait sur le collet d’un habit bleu malpropre ; il avait les mains couturées de cicatrices, les ongles noirs et déchiquetés, et la balafre du coup de sabre, d’un blanc sale et livide, s’étalait en travers de sa joue. Tout en sifflotant, il parcourut la crique du regard, puis de sa vieille voix stridente et chevrotante qu’avaient rythmée et cassée les manœuvres du cabestan, il entonna cette antique rengaine de matelot qu’il devait nous chanter si souvent par la suite

« Nous étions 7 sur le coffre du mort…
Yo-ho-ho ! Mais prenez gardes à celui qui mord ! »

Aussitôt servi, il but son verre posément et le dégusta en connaisseur, sans cesser d’examiner tour à tour les falaises et notre enseigne. Je resterai ici quelque temps, continua-t-il. Je ne suis pas difficile : du rhum et des œufs au lard, il ne m’en faut pas plus. Et à la vérité, en dépit de ses piètres effets et de son rude langage, il n’avait pas du tout l’air d’un homme qui a navigué à l’avant : on l’eût pris plutôt pour un second ou pour un capitaine qui ne souffre pas la désobéissance. Il était ordinairement très taciturne. Tout le jour il rôdait alentour de la baie, ou sur les falaises, muni d’une lunette d’approche en cuivre ; toute la soirée il restait dans un coin de la salle, auprès du feu, à boire des grogs au rhum très forts. La plupart du temps, il ne répondait pas quand on s’adressait à lui, mais vous regardait brusquement d’un air féroce, en soufflant par le nez telle une corne d’alarme ; ainsi, tout comme ceux qui fréquentaient notre maison, nous apprîmes vite à le laisser tranquille.
Un soir alors que je passais devant la porte de la chambre du Marin, je l'entendis parler distinctement dans son sommeil :

« Noon, reculez vermines, non, Vous n’aurez pas mon trésooowwr… l’île des alligators n’est pas à vous »

Je passa ma main dans ma longue barbe rousse, je ne pouvais ignorer ce que je venait d’entendre, s’agissait-il uniquement d’un mauvais rêve ? Impossible ! Cette nuit-là, je ne dormis que d’une oreille, ne pouvant m’empêcher de penser au fabuleux trésor évoqué par le marin. Peu préoccupé par les autres hommes à la recherche du butin, J'étais bien décidé à la retrouver avant tout le monde. Le lendemain matin, Je n’avais qu’une seule idée en tête : Questionner le marin au sujet du lieu exact de son trésors. Mais à ma grande surprise, lorsque je m'approcha de sa chambre cette dernière était vide. Je descendis à la hâte l’escalier en manquant de trébucher sur la dernière marche pour rejoindre ma mère en cuisine, et lui demander où était passé le marin. Et quelle fût ma déception lorsque ma mère me répondit que le marin s’était levé avant l’aube en prenant soin de payer sa note avant de partir.
Je pris à peine le temps d’attraper mon bouclier et mon marteau, de lancer un regard à ma mère.
En lui adressant c’est quelques mots : « Je reviens dans quelques jours, ne m’attendez pas »


Je ne le savais pas encore mais c'était la dernière fois que je m'adressais à ma mère. Une semaine après mon départ L'Ire Bestiale envahit le sud, le continent fut coupé en deux, et les routes bloquées. Il était devenu impossible pour moi de retourner auprès des miens.

"Au lion, la part du lion."