Gardien du rêve. (Alliance Symphonie)

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Gardien du rêve. (Alliance Symphonie)

Message par Invité » lun. 11 juin 2007 à 18h26

http://gardiendureve.fr-bb.com

Chapitre 1: La génèse.

*Solarion rodait comme une âme en peine sur la place de Giran. Il se traînait boitillant d'une personne à l'autre demandant timidement de quoi manger. Parfois un bras se levait pour le battre et il reculait précipitamment, précipitation née de l'habitude, d'autre fois il se faisait ignorer. Quand cela arrivait il les maudissait, les promettant au dormeur. Cependant certains lui donnaient parfois piécettes ou bout de pain, alors, il leur marmonnait un galimatias incompréhensible en leur disant de se réveiller, d'échapper au dormeur, de rêver pour eux-mêmes.

Un matin, comme il mendiait à son habitude, une jeune Elfette se planta devant lui. Il releva les yeux surpris d'être abordé par une jeune fille bien vêtue. Evarandya, c'était son nom comme il finit par l'apprendre, lui demanda:*

-Que vous est t'il arrivé? N'étiez vous pas autrefois un ami d'Onidust?

*Surpris Solarion ne savait quoi répondre. Un semblant de lucidité lui revint.*

-Onidust..... Ma bien aimée...*Souffla t'il avant de s'évanouir sous l'effort demandé par la remémoration.*


*La jeune Elfette le rattrapa avant qu'il touche le sol et emporta l'homme chez sa mère adoptive, Aléa. Celle-ci fut surprise de voir sa fille ramener un miséreux mais elle connaissait son grand coeur et ne s'y opposa pas. Evarandya mit à profit ses leçons de médecine et Solarion fut remis sur pied en une semaine. Il commença à raconter à ses hôtesses, sa mémoire lui revenant avec sa santé, ce qui lui était arrivé.*

Il était partit, quelques années plus tôt à la recherche de la Bête qui rêve le monde. D'anciens textes prétendent qu'au début, notre monde était vide et stérile, boule de terre et d'eau. Puis vint la Bête. Trouvant ce monde à son goût, elle y creusa sa couche, la grande mer centrale, et s'endormit. Elle se mit à rêver, et de ses songes sortirent les arbres, les bêtes, les dieux et les hommes. Ses cauchemars sont nos guerres, la paix son sommeil paisible. Solarion, inquiet quant aux guerres qui déchiraient le continent à cette époque et à leur correspondance avec les tremblements de terre côtiers, prit la mer en direction des îles que les textes décrivaient comme les écailles dorsales de la Bête.

*La jeune elfe écoutait fascinée, sa mère, plus septique émettait quelques réserves demandant parfois à l'homme de préciser.*

Le voyage avait commencé paisiblement, mais quand les îles, en fait une série de pics dépassant de l'eau de plusieurs milliers de mètres, apparurent, des événements étranges commencèrent à se produire. La vigie, quelques heures à peine après avoir crié : "Terre en vu", descendit de son poste, et non pas par l'échelle....

*A ce point du récit Solarion fondit en larmes, encore frissonnant d'horreur....*

La vigie sauta les bras en croix et s'écrasa sur le pont. Dans chute on l'entendit crier : "Haine!". Personne n'accepta de monter la remplacer, et le voyage se poursuivit avec une vigie vide.

Deux jours après, alors que le navire longeait les îles, les hommes commencèrent à murmurer, la nuit n'amenait plus le repos. Dès que le sommeil venait, les cauchemars s’abattaient sur les dormeurs. Images de guerres, de tortures, et de violences, sacrifices rituels à des idoles grotesques et monstres extraordinaires. Les hommes étaient fatigués et commencèrent à parler de retour. Solarion dut augmenter la prime de l'équipage.

Le quatrième jour, le bateau recueillit un radeau... Quelques hommes mourrant de faim et de déshydratation. Ils prétendirent qu'ils faisaient route vers les royaumes elfiques de l'ouest, mais le capitaine eut du mal à les croire, les courants ne pouvant pas les faire dériver vers les îles de la Bête. Le soir, à la tombée de la nuit, tous les naufragés se ressemblèrent, à l'insu des hommes de quart, sur le gaillard d'arrière. Ils égorgèrent avec une lame d'obsidienne le navigateur, le vouant à leur dieu infernal et sabotèrent le gouvernail. Se laissant glisser le long de la coque ils rejoignirent l’île à la nage. L’équipage se réveilla en sursaut au moment où le navire s’écrasait sur la barrière qui longeait les îles. A cause de ma violence du choc, le bateau fut ouvert en deux de la proue à la poupe. L’eau se rua dans le bâtiment arrachant les hommes pour les précipiter à l’eau. Les marins ayant survécus et Solarion furent jetés sur le rivage par le ressac, sans provisions et sans eau potable. Grâce à sa magie Solarion convoqua quelques créatures qui servirent de repas, puis grâce à quelques sorts basiques de pyromancie alluma un feu. Les survivants, rassasiés mais blessés (ce qui fit regretter à Solarion de ne rien connaître à la médecine), assoiffés et désarmés se préparèrent à passer leur première nuit en ces terres inconnues.

A partir de cette nuit, les marins ne connurent plus aucun répit. Chaque nuit leur camp était assaillit par les créatures dont ils avaient rêvées depuis ce jour fatidique où ils étaient arrivés en vue des îles, ces créatures dont ils ne savaient plus si elles étaient le produit de leurs cauchemars ou des monstruosités peuplant les lieux. Des cinquante qui avaient quitté le vaisseau le nombre des survivants passa rapidement à une quarantaine, les créatures s’en prenant nocturnement aux plus faibles, puis comme si la présence de proies avait attiré toutes les créatures de l’île toutes les nuits les marins déplorèrent un ou plusieurs morts. Ils avaient bien tenté de fuir à bord d’un radeau, mais ils ne pouvaient l’achever avant la fin du jour et dès la tombée de la nuit les bêtes émiettaient le frêle esquif. Solarion n’avait du son salut qu’à sa capacité de dormir en dressant un bouclier magique, malheureusement pas assez étendu pour protéger ses camarades d’infortune. Deux semaines après, ils n’étaient plus qu’une vingtaine. Abandonnant tout espoir de fuir par leurs propres moyens, ils s’enfoncèrent vers l’intérieur des terres.

Au bout d’une journée de marche ils tombèrent sur une colonne de pierre dans laquelle était incrusté un crâne humain. Un des marins s’assit sur place et refusa d’avancer. Ils durent le laisser, et ne le revirent jamais.
Le soir même ils furent attaqués par des sauvages. Orcs, humains, elfes, tous se ruèrent avec férocité sur les marins, en égorgeant la moitier avant que les marins de veille ne réagissent. A peine eurent-ils dégainé que les sauvages, se jetant sur leurs lames lui immobilisèrent et les ligotèrent. Solarion qui était en train de satisfaire des besoins naturels trouva le camp ravagé. En dénombrant les cadavres il compris que certains de ses hommes étaient sûrement encore vivant et suivit les traces laissées par les attaquants. Il suivit la piste pendant plusieurs jours. Les sauvages s’enfonçaient vers l’intérieur de l’île, vers le pic central.

Le troisième jour de la poursuite, ils arrivèrent au sommet. Un tumulus se dressait là, les sauvages saisirent un des marins, le plaquèrent sur la roche et l’éventrèrent proprement, cherchant son cœur. Puis en Fr’nakt’or, langue antique et maudite des anciennes tribus serpents, ils vouèrent le cœur de l’homme à Ch’ont’gh’lu, littéralement la Bête qui rêve le monde. Quelle ne fut pas la surprise de Solarion, découvrant à la fois que son expédition avait belle et bien atteint son but, mais qu’au lieu d’une terre de paix qu’il avait pensé trouver il s’enfonçait dans l’horreur la plus totale. L’homme a qui l’on avait arraché le cœur se relevait, sans trace de plaie. Solarion cru avoir rêvé jusqu’au moment où, avec les sauvage, il se jetait sur un autre des marins et lui fit subir le même sort. Solarion furieux invoqua une boule de feu. Il la fit la plus grosse possible.

*En fermant les yeux Solarion essayait de se remémorer les faits dont il ne gardait que des souvenirs flous.*

Il avait fermé les yeux imaginant sa boule de feu la plus grosse possible, la plus chaude possible. Il n’avait droit qu’à une seule chance. Quand il les rouvrit il fut terrifié par sa propre magie. Entre ses main flottait la plus puissante boule de feu qu’il n’avait jamais vu, exactement celle qu’il avait imaginé. Ni plus, ni moins. Il envoya la boule. Dans une explosion d’énergie, le sommet de la montagne fut soufflé. Plus de trace de sauvages ou de tumulus. Juste une surface mise à nue qui n’était ni de la pierre ni de la terre. Il était sur une écaille de Ch’ont’gh’lu.

Ne sachant que faire Solarion alluma un feu magique et se coucha a même le sol. Il se réveilla en sursaut dans la nuit. Onidust se tenait devant lui, nue, superbe sous le rayon de lune qui glissait sur sa peau sombre. Il se leva et commença à lui parler. Elle ne répondit pas et se jeta sur lui pleine de désirs. Solarion surpris, l’imagina soudain, impulsivement sous la forme d’une panthère. Et ce fut une panthère qui lui laboura la poitrine. Stimulé par la douleurs, il eu le réflexe de planter sa dague dans la gorge de la panthère. Là, abruti par ce qui venait de se passer, il passa sa main dans la fourrure de la bête en pensant à sa bien-aimée, si loin de lui. Quand il baissa les yeux, il hoqueta d’horreur : il tenait Onidust dans ses bras, une dague en travers de la gorge. Il s’effondra, horrifié serrant convulsivement le cadavre dans ses bras.

Il se réveilla, la lumière du jour commençant à le cuire. Il tenait toujours le cadavre dans ses bras. Après un instant de révulsion, il entreprit de creuser une tombe pour la femme qu’il avait aimé, le cadavre trop réel et les coupures sur son ventre le convainquant que ce n’était pas un cauchemar éveillé. Le soir même il se réveilla à nouveau. Le ciel était couvert de nuage. Il sentit remuer à côté de lui et sentit les courbes sensuelles du corps d’Onidust. N’osant y croire, il commença à caresser ce corps tant désiré. Puis voulant l’embrasser au creux du cou il sentit le froid d’une lame.

*Ici Solarion s’effondra et larmes et les deux femmes durent le calmer en lui parlant doucement pendant longtemps avant qu’il accepte de reprendre le fil de l’histoire, poursuivit par sa culpabilité, même longtemps après les faits.*

Il se redressa en criant, elle se redressa aussi. « Qu’y as t’il bien aimé ? » demanda t’elle. Solarion trop surpris ne répondit pas. Il se sentit si coupable qu’il se voulait à des milliers de lieues de distance. Et soudain, tout s’effaça : la montagne et la femme qu’il avait aimé plus que tout. Il se retrouvait dans des terres qu’ils ne connaissaient pas, vaste étendue, vallonnée. Rongé par sa culpabilité il avait vécu comme un animal jusqu’à ce qu’un marchand de passage le recueille ayant pitié de lui. Confié aux bons soins d’un aubergiste, il en était venue au conclusion suivante : cette bête était une bénédiction et un danger.

*Les deux femmes écoutaient, attentives, ne comprenant pas trop ou le sorcier voulait en venir.*

Il expliqua doctoralement :

La Bête est à l’origine des races et des dieux de notre monde. Elle a rêvé tout ce qui a peuplé nos terres. Et nous avons échappé au rêve de Ch’ont’gh’lu : Nous rêvons désormais nos propres rêves, nous avons nos volontés propres. Cependant comme j’ai pu le constaté, près de la Bête nos rêves deviennent réels ! La Bête donne chair à nos rêves! Réfléchissez. Comme ce secret est important ! Si jamais quelqu’un de mal intentionné apprenait cela ...?

En plus comme je l’ai constater nos rêves, de façon générale l’influence. Dès que les sauvages de l’île ont disparu, plus d’attaques nocturnes. Et ses cauchemars sont les nôtres. Et que se passera-t-il le jour où Elle aura un cauchemar plus violent ? Je doute que les textes sur la fin du monde du moine visionnaire Gnarkbur’n Vlu réussissent à décrire suffisamment bien le chaos qu’il en découlerai.

Invité

Message par Invité » lun. 11 juin 2007 à 18h26

Chapitre II : Rencontres en Aden.

*Solarion se remit lentement. Il restait faible physiquement et ne se remettrait jamais des épreuves qu’il avait subit, même si la magie l’habitait toujours. Lucide, il abandonna la pyromancie et se mit à apprendre la médecine, commençant ainsi à calmer ses remords. Il continuait à enseigner dans la rue, expliquant les dangers des guerres, parlants au gens des pouvoirs de la bête, mais ne parlant jamais d’où elle se trouvait ni des pouvoirs que ceux qui entraient en contact avec elle acquéraient. Il continua d’habiter chez Alea après le départ de celle-ci, car elle lui avait laissé la maison. Seul, il organisa des réunions au sujet de la bête. Il rencontra une jeune nécromancienne nommée Astral. Celle-ci impressionnée par ses capacités oratoires, vit une personne facile à manipuler pour atteindre le pouvoir. Le sorcier avait un air honnête et une façon de parler qui incitait les gens a lui faire confiance.

La jeune femme se rapprocha donc du lui et lui devint vite indispensable. A force de cajolerie elle réussit à obtenir de lui toute l’histoire. Avare de pouvoir, mais réaliste elle décida convainquit Solarion de former un ordre, un ordre pour répandre la vérité au sujet de la bête et pour que nul n’apprennent quoique ce soit au sujet des pouvoirs conféré par la bête. Solarion accepta et demanda Astral en mariage. Elle avait le devoir dit t’il de la seconder dans cette tache. La nécromancienne, qui n’attendait que cela accepta.

Ce fut un mariage heureux, les amis de Solarion formant un joyeux cortège. Solarion épanouit au côté de cette femme qu’il avait appris à aimer. Astral au coté d’un homme qui allait lui apporter la puissance.


Peu après les jeunes époux se mirent en quête de membres pour former cet ordre de gardiens du rêve.

La première recrue fut Evarandya. Revenant voir Solarion, elle rencontra Astral.*

-Bonjour. Je voudrais voir Solarion, Astral.

-Il n’est pas là, mais comment connais-tu mon nom jeune elfe ?

-J’ai entendu parler du mariage de Solarion, et je vous trouve chez lui. *Répondit t’elle en souriant.*

-Solarion n’est pas ici. Il est partit recruter des gens pour notre mouvement.

*Reconnaissant soudain la fille adoptive d’une de ses amies, elle demanda :*

-Et toi Evarandya, tu ne combattrait pas à nos côtés ? Notre groupe à pour objectifs de protéger le rêve de la Bête ?

*L’Elfette secoua la tête. Elle se souvenait de l’histoire de Solarion. Après un brève réflexion elle demanda :*

-Nous ne sommes plus que deux dans la troupe du vent. Accepteriez vous de prendre un orc ? C’est un ami. Il se battra pour défendre le monde. C’est un solitaire mais il n’aimerait pas que ce monde disparaisse.

*Le beau visage de l’humaine grimaça. Un orc ! Enfin elle était prête a supporter beaucoup pour accéder au pouvoir. Elle répondit donc :*

-Pas de problème Eva. Il sera le bienvenu.

-Nous allons réfléchir a votre proposition. Je viendrais vous porter notre réponse.

*Ils acceptèrent et Oka et Evarandya furent les premiers à rentré officiellement au sein de l’ordre des gardiens du rêve.*

*Au même moment à Giran, Solarion croisait un guerrier orc en robe de mage. Passablement intrigué il se rapprocha.*

- Bonjour Noble guerrier.

- Bonjour humain. *Répondit Balou.*

- Je suis Solarion, chef des Gardien du Rêve. Comme vous le savez sûrement, notre monde est menacé.

*Allons donc pensa l’orc. Encore un prophète qui allait lui demander de mourir pour son dieu. Il fit un grand sourire et demanda malicieusement.*

- Sans doute êtes vous un messie ?

*Solarion ne se laissa pas démonter pour autant.*

-Non, je suis un témoin, j’ai vu ce qu’aucun homme ne devrait voir et je cherche à prévenir les gens de ce qui les menace. Si nous ne faisons pas attention nous allons réveillé la Bête.

- De quelle bête parlez vous ?

- De Ch’ont’gh’lu, la bête qui rêve le monde. Elle rêve nos rêves et nous sommes issus de son rêve. Nos guerres engendrent ses cauchemars… Qui sait si nous n’allons pas la réveiller un des ses jours et alors ? Que se passera t’il ? Je n’en sait rien mais je ne pense pas que nous y survivions. Si vous voulez vous joindre à nous , je ne vous promet pas de grands soirs ou de paradis remplis de vierge….

- Mais un repas et un toit ?

- Plus que cela mon ami. Un sol sur lequel marcher le lendemain.

*L’orc regarda l’humain. Son sens de la repartie lui plaisait.*

- Je vais chercher de mon côté. Ce que vous dite est préoccupant. Je reviendrais sûrement vous voir.

- Avec plaisir, Noble guerrier. Je suis heureux de voir que vous n’êtes pas crédule, cela sera utile pour notre groupe. Je pense que vous aurez besoin de venir consulter certain texte chez moi. Ils contiennent des allusions voilées à des choses qui ne doivent pas être connu, mais je vous montrais suffisamment.

*Et ce fut la troisième recrue du groupe.*

Invité

Message par Invité » lun. 11 juin 2007 à 18h27

Chapitre III :

De l’organisation des Gardien du rêve.

*L’influence de clan s’étendant et les rangs se renforçant, Solarion comme tout les chefs ressentit le besoin d’édicter des règles auxquelles les Gardiens du Rêve se plieraient. Il s’enferma avec Astral pour y réfléchir, Ils voulaient des règles suffisamment souples pour que les gardiens puissent effectuer efficacement leur travail, tout en essayant de garder une structure de commandement. Lorsqu’il sortit de sa chambre il tenait dans ses main un petit rouleau de papier. Il l’afficha sur sa porte.*


Citation:
*Chartre des Gardien du rêve.*

Article 1 : Structure du clan :

Solarion est confirmé dans son rôle de chef. Il s’occupera de la politique du clan.
Astral, s’occupera des affaires spéciales du clan.
Oka, ancien commandant en chef de la Troupe du Vent sera commandant des forces armées.

Article 2 : Ethique du clan :

- Les membres du clans luttent pour protéger le sommeille de la bête. Que se soit dans leurs actes ou dans leurs paroles ils doivent s’efforcer de ne pas causer de souffrance, ou de ne pas en laisser s’en dérouler auprès d’eux. Si jamais pour faire cesser la violence ils sont contraints à faire usage de la force, ils doivent veiller à ne pas faire souffrir cruellement leurs opposant,
- Tout membre entendant parler d’une relique parlant de la bête ou de ses pouvoirs doit impérativement rapporter la chose à Solarion ou Astral.

Article 3 : Economie :
Les gardiens s’entraident pour ce qui est de l’armement d chacun. Il est demandé à tout les membres de cotiser pour la caisse de clan, un trésor permettant de s’occuper de la famille en cas de décès de l’un des membres.

Article 4 : Politique :
Le clan accepte toute les alliances lui permettant d’atteindre son but, cependant, il est inutile de lui demander de s’impliquer dans un conflit, les gardiens n’étant pas un ordre de mercenaires.


*Ainsi le clan prospère. Mais dans l’ombre Astral tisse sa toile, aux commandes des assassins et des voleurs du clan, sous couvert de chercher la bête, elle tisse sa toile pour qu’un jours au côté de Solarion elle accède enfin à plus de pouvoir.*

Invité

Message par Invité » lun. 11 juin 2007 à 18h27

Chapitre IV: Trahison.

Tandis que le groupe de Solarion se montait petit a petit, Astral tissait sa toile, son plan était parfait. Nul ne pouvait le contrer. Il était parfait, Les gardiens des rêves étaient l’endroit le plus sûr dont elle pouvait rêver, grâce à la crédulité de son mari follement éprit d’elle, et grâce à ses peurs sur ce qui se passerait si des êtres vivant s’approchaient de la bête, Astral avait des excuses toutes prêtes. Elle pouvait éliminer toute personne qui se dresserait sur son chemin sans craindre les conséquences.

Astral avait déjà une idée précise de se qu’elle voulait faire : se servir du clan pour arriver au pouvoir grâce à son mari et surtout, d’en apprendre plus sur cette bête et si possible, s’approprié son pouvoir. Dés la création du clan Astral avait supplié son mari d’accepter de lui donner, en plus de son rang haut placé dans le clan, la charge des unités spéciales du clan.

« Chérie, je ne peut pas te donner le commandement de ces troupe, c’est….c’est trop dangereux, il pourrait t’arriver quelque chose, ces troupes font des chose beaucoup trop dangereux. Même si je sais de quoi tu es capable, je ne peux me permettre de te perdre, je ne pourrais pas le supporter… » Déclara Solarion.

« Mais, mon cœur, il n’y a rien a craindre, je sais très bien me défendre seule et de toute manière je pourrais toujours désigner une personne pour me protéger. *Elle s’approcha de Solarion, mie ses mains autour de son coup et posa son front contre le sien.* Tu sais que je ne peut rester sans rien faire, il faut que je lutte pour notre cause quand il le faut, je ne suis pas le genre de femmes qui restent à la maison et regardent se que leur mari fait. S’il te plait…. » Après ses quelques mots Astral embrassa son mari, un moyen de forcer la main de Solarion. Un moyen qui marchait très bien, Astral le savait.

« Bien, vu que tu as l’air décidée, je ne veux pas aller à l’encontre de tes choix, mais fait attention à toi, ma chérie… tu me le promet ? »

Astral sourit pour faire comprendre à son mari qu’elle acceptait sa requête, enfin c’était surtout un moyen de se débarrasser de lui. Après cette petite victoire, Astral sortie en prétextant une petite balade

Quelques heures après être sortie de chez elle, Astral se trouvait dans un endroit très sombre, une grotte où les ténèbres régnaient. Elle parlait avec quelques êtres, soudain une ombre s’approcha d’elle et murmura quelque chose à son oreille. Soudain tous les êtres de la grotte disparurent et Astral se retourna brusquement. Elle découvrit une silhouette tapie dans l’ombre, puis une voix masculine retentit.

« C’est un endroit bien sombre, et bien dangereux pour qu’une jeune femme se balade toute seule en ses lieux. Ne le pensez vous pas ? » Déclara la silhouette.
« Un endroit sombre peut être, mais en aucun cas dangereux» Répliqua Astral.
L’obscurité de la grotte empêchait les deux jeunes gens de voir leur visage respectif. Astral s’approcha un peu plus de l’inconnu. Maintenant, ils étaient tellement proche l’un de l’autre que chacun entendaient la respiration de l’autre.
L’inconnu, qui ne semblait pas déranger par cette situation, dit soudain.
« Je suis Rei, jeune assassin, pourrais je connaître votre nom ? »
Astral le regarda puis répondit.
« Je me nomme Astral, épouse de Sir Solarion… mais que faite vous en cette endroit ? »
« Hmm…. Astral ceci est un très joli nom…enfin bon, je ne suis pas ici pour cela, je viens souvent me reposer dans cette endroit, mais aujourd’hui je vous attendais pour vous parlez. »
Astral le regarda, ne voyant que ses yeux, et attendit qu’il continue.
« J’ai entendu dire que vous aurez besoin de personnes de…. Comment dire…. Qui travaillent dans l’ombre et qui n’ont pas peur de se salir les mains, je viens donc vous proposer mes services. »
Un grand rire retentit dans la grotte, Astral s’arrêta de rire puis répliqua.
« Je ne prend pas n’importe qui…. Il faut que je sache jusqu'à où êtes vous prêt à aller, que vous acceptiez les conditions, et surtout que vous compreniez ce que je veux faire. »

Après des heures et des heures de discutions Astral et Rei avaient trouvé un accord, et Rei intégra les rangs de l’unité secrète des Gardiens des rêves.
Quand ils sortirent tout les deux de la grotte, le soleil les agressa mais leur permit enfin de voir leur visage respectif.
Rei était un jeune humain, plutôt mignon, ce qui retint le regard d’Astral, c’était ses yeux noirs… des yeux d’une obscurité qu’elle n’avait jamais vue.
Se renadant compte que Rei la regardait, elle dit.
« Il y a un problème Rei ? Pourquoi me regardes tu ainsi ? »
Rei détourna son regard et mit un certain temps avant de répondre.
« Rien, rien…. Je me disais juste que votre visage était aussi beau que votre nom…. »

Astral sourit légèrement, son plan se mettait en route, et maintenant plus rien ne pourrait le stopper. Pas même Solarion, surtout pas lui, en fait. Et dans son plan, Rei serait d’une grande utilité.

À ce moment là, Astral pensa.

~Une ère nouvelle va naître, courbez l'échigne pauvre gens, bientôt je serai sur la plus haute marche du trône, et rien ne pourra me chasser. Faites attention, apprenez à craindre jusqu'à votre ombre. ~

Puis Astral éclata de rire, Rei ne comprenait pas vraiment se qui se passait, mais le rire d’Astral, et plus encore le regard qui suivit lui coupa toute envie de ce qui avait déclenché une telle hilarité.

By Astral

Invité

Message par Invité » lun. 11 juin 2007 à 18h27

Chapitre V:

Projet d'avenir.

Alors que la bataille pour Giran prenait fin, Solarion rentra chez lui préparer son attaque. Il avait beau chercher dans tous les sens, il ne trouvait rien. Comment prendre le château d’Aden, quelle tactique employer ? Il n’arrivait pas à se décider. Alors qu’il était penché sur des plans, la porte s’ouvrit. Solarion releva la tête et regarda qui pouvait bien rentrer chez lui en faisant autant de vacarme, puis l’ombre d’Astral apparût dans l’encadrement de la porte de son bureau.
Solarion là regarda en souriant et déclara :
« Chérie, tu pourrais faire moins de bruit quand tu rentre quand même. »

« Je suis désoler mon cœur, Astral remarqua les papier sur le bureau de son époux et se plaça derrière lui pour les voir, hmm, tu cherche toujours un moyen de prendre le château d’Aden, tu ne pense pas qu’il faudrait cherche un autre objectif ou…. »

« Non ! Nous devons prendre Aden, cette ville est le centre de ces terres, sa bibliothèque est pleine d’ouvrage qui ne doivent pas tomber dans n’importe qu’elle main. Nous pourrions mieux voir si des personnes parlent de la bête et mieux voir se qu’ils veulent faire. »


Astral passa ses bras autour du cou de son époux et posa sa tête contre son épaule.

« Mais, mon cœur, nous ne pouvons pas tous avoir, nous avons déjà réussie à former notre groupe, nous ne pouvons pas tout avoir en même temps. »

Solarion se dégagea doucement.

« Nous devons avoir cette ville, il n’y a pas d’autre moyen…. »

Astral alla s’asseoir sur un fauteuil dans un coin sombre de la pièce et regarda son époux réfléchir, elle resta un moment comme ça a l’observer.
Cette fois ci, son mari ne changerai pas d’avis facilement, pensa-t-elle, mais elle n’avait pas dit son dernier mot.
Elle se leva doucement et dit :

« Chéri, en parlant de la bête, j’y ai repensé quand tu en as parlé. »

« Oui ? »

« Il y a quelques lune de ça, j’ai rencontré un groupe de personnes parlant de la bête, je suis alors partis chercher Rei, et nous les avons suivis. »

Astral arrêta son récit et regarda son mari, son visage en disait beaucoup, elle pouvait lire en lui comme un livre, avec cette argument, elle était sur d’avoir ce qu’elle voulait. Elle reprit son récit.

« Nous les avons suivis plusieurs heures avant de nous arrêter devant un ancien tombeau, le groupe de trois personnes que nous suivons en retrouva sept autres dans le tombeau et pendant que Rei surveillait nos arrières, j’ai peu entendre leur discutions. »

Solarion qui était captivé par l’histoire inventée de sa femme n’osa pas dire un mot et la regarda comme un enfant attendant la suite de son histoire.

« En écoutant leur conversation, j’ai pu entendre ce qu’ils voulaient faire. Ces personnes veulent réveiller la bête et tenter de prendre son pouvoir pendant son réveil… »

« Une raison de plus pour prendre Aden, nous pourrions surveiller le moindre de leur mouvement, et de plus d’après se que tu dis, ils ne sont que dix, dix hommes ne sont pas dur à surveiller. »

Astral sourit.

« Laisse moi terminer avant d’en tirer des conclusion. Ces hommes ne sont pas que dix, ces personnes font partie d’une organisation, une organisation qui cherche à prendre le pouvoir de la bête, et apparemment leur refuge est dans ce tombeau. »

« Et où se trouve ce tombeau ? »

Astral repris agacée d’être arrêtée à chaque fois.

« J’ai regarder sur la carte et ce tombeau ce trouve être le tombeau impérial. »

Solarion réfléchit quelques secondes puis regarda ca femme.

« Je vois se que tu veux faire, Astral se raidit, tu penses que, pour surveiller cette organisation, nous devrions prendre un lieux proche d’eux. »

Astral laissa échapper un petit soupir de soulagement.

« Oui, tu as compris le fond de ma pensée. »

Solarion tourna le dos a son épouse puis déclara :

« Mais Aden est un endroit stratégique, nous ne pouvons pas le laisser comme ca… »

Astral s’approcha de son mari et l’enlaça.

« Tu as raison mon ange mais… Je pense qu’il serait plus judicieux de surveiller ce groupe en s’installant à Goddard, là bas nous pourrons les surveiller discrètement, sans attirer l’intention… et Goddard est aussi une ville très bien placée, non ? »

Astral regarda son mari en attendant qu’il réponde, Solarion la regarda puis dit.

« Tu as raison mon ange….nous devons surveiller cette organisation… c’est le plus important. Je vais prévenir nos hommes et nos alliés, nous allons prendre Goddard. »

Astral embrassa son mari puis lui dit :

« Je crois que tu as prie la bonne décision mon cœur. Elle mit sa main devant sa bouche et bailla. Je crois que cette bataille m’a un peu fatigué, je vais aller me coucher, ne travaille pas trop cette nuit. »

Elle embrassa de nouveau son mari puis sortie de son bureau. Encore une fois, elle avait réussit se qu'elle voulait, son plan se mettait en marche doucement, mais elle y arriverait.



PS: By Astral.
Dernière modification par Invité le jeu. 20 septembre 2007 à 20h40, modifié 1 fois.

Invité

Message par Invité » jeu. 20 septembre 2007 à 20h39

Chapitre VI:

Fin d'un âge.
Noir.
Long noir....
Un conscience se remet en mouvement....
Blanc.
Image du monde qui défilent....
Solarion émerge doucement de la folie dans la quelle il as sombré.
A nouveau le noir et la douce torpeur qui descend.
Bruit de pas, cris...
Une grande elfe blanche s'assoit à son chevet pendant qu'une petite fille se hisse sur son lit.

« Il a bougé Eva! »

« Je sais Oolin... Nous savions qu'il se remettrait. Mais que de temps perdu... Si seulement Astral, le clan serait encore puissant et nous serions sur de pouvoir remplir notre mission. »

Lentement Solarion récupère.
Astral...ma bien aimée... Ou es tu...
Puis c'est un mouvement de panique.
Revient ne m'abandonne pas..... cette vie ne vaut rien sans toi.....
Puis c'est l'acceptation.
Elle est partie... Elle m'as trahi... Elle a trahit toute notre oeuvre....
Des larmes perles aux coins des yeux de l'humain.
Je ne veux plus.... Je ne veux pas ce fardeau est trop lourd.... Pourquoi moi....

« Eva... Pourquoi il pleure? Il est pas guérit? »

« Je ne sais pas... Il est resté des jours sans bouger. Peut être est t'il fatiguer. C'est étonnant quand même qu'il ait réussit à survivre presque un an comme ca, sans bouger même pour manger. Vient. Allons manger, nous verrons si il a retrouvé ses esprits d'ici tout a l'heure. »

Les voix s'en vont. Solarion est à nouveau seul avec ses pensées.
Un cri dechire les pensées de Solarion: TRAITRESSE! TU ME LE PAYERA!
Les idées de Solarion commencent à se réorganiser autour de son objectif. Il utilisera ses connaissance sur la bête pour traquer Astral. Il a beaucoup appris depuis sa dernière rencontre avec elle.