[bgkamael] Kadnezahar

Ici se trouvent les BGs des héros décédés, paix à leurs âmes.

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Esranda
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[bgkamael] Kadnezahar

Message par Esranda » jeu. 31 janvier 2008 à 17h01

Nom: à ton avis?
Prenom: à ton avis?
Age: jeune
Sexe: à ton avis?
Race: à ton avis?
Classe: une

Croyances: /
Langues parlées: peu
Descriptions (physique/morale): trop long
Autres (particularités): trop long
[ Edit: J'ai posté ici parce que j'ai vu que c'était une zone "en attente", pensant que c'est en attente d'être validé. J'espère que je ne me suis pas trompé d'endroit, pour faire valider mon BG? :s
Sinon, excusez m'en, et mettons ce BG dans la section qui attend de se faire valider x: ]


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Crépuscule. L'air est lourd, le ciel chargé. Bruissement d'aile.
La tête tourne vivement dans un petit sursaut. Sa main est déjà sur la garde de son épée, et ses muscles sont contractés. L'air aux abois, ses yeux scrutent vers le bruit. Sa gorge se noue.


« Détend-toi, c'est moi. » La voix est basse, mais distincte. Féminine. Dans un petit grognement, le kamael déserre les dents. L'anxiété suinte par tous les traits de son comportement. Il se retourne à nouveau pour... surveiller. Imperturbable, il guète à travers la mince meurtrière.
L'autre se rapproche d'un pas désinvolte, et soupire un peu


« Relax... La planque que je t'ai trouvé est imparable. Ils ne nous trouveront pas, ici.. »
La petite alcôve est baignée par la pénombre. Au dehors, rien ne bouge. Mais on perçoit très nettement des cris et le remue-ménage d'une forte agitation. Derrière la rangée de construction qui se dresse face à eux, il y a le port.. la mer.. un autre continent..

« J'ai déniché quelques informations, Kadnézahar.. Ce ne fut pas une mince affaire, ils sont aussi parano que des autistes. Tu as fais fort... » Le kamael ne bronche pas et garde le silence.
« Ecoute... Ca n'était pas très malin, ton petit attentat, reconnait-le, au moins. » Toujours pas de réponse.
« Quoi qu'il en soit, tu as une chance inespérée. » Il se dégage enfin de sa veille assidue et porte son attention sur la kamael. Son regard sec la fixe, réclamant d'en savoir plus.
Elle dénote tout de suite. Ses sourcils se froncent et ses lèvres se retroussent.


« Ne me regarde pas comme ça! C'est pas ma faute si on en est là maintenant. J'AI trouvé des info, et TU vas m'écouter et faire ce que je dis si tu veux qu'on s'en sorte! ... très attentivement, et très sagement. » Il capitule et son regard se fait moins dur.
« Bien... Les patrouilles font deux tours, puis se font relever. La relève dure sept minutes. Ca nous laisse précisément quarantes six secondes de marge pour rejoindre le port. La bas, un bateau est prêt à partir vers le nouveau continent. J'ai deux billets et deux faux papiers. Un contact déjà à bord pourra garantir notre tranquillité. »
Il hoche du menton.

« Nous pouvons souffler un moment avant d'y aller. La prochaine relève sera dans... » Elle s'approche de la fenêtre et y jette un coup d'oeil.
« Ca n'est pas pour tout de suite. »

Il y eut un moment de répit. Kadnézahar s'assit par terre, le dos contre le mur, sous la meurtrière. Fanzéhar, son amie, s'assit en face de lui, les genoux replié contre elle, et les bras sur ses tibias. Au début, le silence règnait... jusqu'à ce qu'elle le brisa.

« Je me demande ce qui t'est passé par la tête, quand même... D'accord, on était en rivalité avec eux, mais il n'était pas encore prévu d'assassiner leur chef. Résultat... résultat... Bin... Tu as pensé à toutes les conséquences? »
L'autre se contenta de faire la moue. Pourtant, elle savait, pourquoi il avait fait ça. Leur réveil ne faisait que commencer, et le pouvoir devait se gagner très tôt. Hélas, ils étaient en train de perdre. Et seule la fuite pouvait les protéger d'une mort certaine. Ce qu'il avait fait, c'était un ultime sursaut, une vaine tentative de désorganisation... et c'était mieux que rien. Mais il fallait du cran pour s'en apercevoir. Le temps passa, et Fanzéhar se redressa pour surveiller par la fente dans le mur.

« Ca va être bon.. bientot. Tiens-toi prêt. » Elle attendait... un signe. Elle l'obtint.
« Go! » Les deux kamaels foncèrent comme des flèches dans les ombres grandissantes.

L'immeuble..

Le coin..

Tourner..

La dernière ligne droite..

Le port..

Le bateau..

La patrouille!

Kadnézahar avait une longueur d'avance sur Fanzéhar. Sa corpulence était plus musclée. Il parvint, dans un effort prodigieux, à arriver au bateau sans se faire prendre. Mais lorsqu'il se retourna...

... Le bateau parti. Il était seul, vers un nouveau monde. Avec ses peurs au ventre, sa rage au coeur, le sang d'un haut fonctionnaire kamael sur les mains, et sa rancune dans la tête comme partenaires.
Dernière modification par Esranda le sam. 17 avril 2010 à 17h33, modifié 1 fois.

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Message par Esranda » mer. 12 mars 2008 à 20h25

[ Je refais mon BG pour l'adapter. Cependant, je garde le premier post, qui me servira peut-être par la suite. Donc l'histoire de mon Kamael commencera à ce post-ci, et je rajouterais le précédent post quand l'occasion sera venue. ]

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Je suis Kadnézahar. Et pas mon voisin. Pourquoi?

Six heure du matin.

Je me réveille toujours à la même heure. Comme les autres dans le dortoir. C'est toute une rangée de lits similaires qui subit la même anomalie: Le drap remue, est repoussé par une main, et un buste se relève. Nous avons tous acquit nos six heures de sommeil. Les méta-néons diffusent une lueur faible qui calque son intensité sur celle du soleil, à l'extérieur. Ca sent la même odeur de renfermé que chaque matin. Je passe une main sur mon front poisseux et mes yeux. Mes sens reprennent un dessus progressif sur l'engourdissement nocturne. Je n'ai pas très bien dormi, on comprendra pourquoi. Les douches nous attendent. Je me fais bousculer dans le dos. Rien de grave, une erreur excusable. Nous avons tous passé la même nuit. Sauf que mon matelas est déformé et peu confortable. On a changé celui de mon voisin il y a plus d'une semaine, et pas le mien.
Pourquoi?



Six heure trente.

Je suis assis à une table. Nous sommes tous assis dans le réfectoire, à une longue table. Nous avons tous en face de nous notre premier repas de la journée, et un peu plus loin se trouve celui de l'individu qui nous fait face. Toujours le même. Et il ressemble beaucoup à celui d'à côté, d'ailleurs. Mon regard s'attarde sur le plateau de mon voisin. J'y aperçois la même chose que sur mon plateau. Je n'ai pas très faim ce matin, et ça se comprendra. Je regarde distraitement sur le côté, toute la rangée de bras qui portent d'une manière plus ou moins harmonieuse la nourriture à une rangé de bouches, qui mastiquent de manière plus ou moins harmonieuse. Le silence est à peine percé du brouhaha des mouvements et des mâchoires. Sauf au fond, là bas, une fourchette tombe dans un tintement gênant. La mienne est tordue, et on ne m'en a toujours pas donné une autre, nouvelle, comme à mon voisin.
Pourquoi?



Dix heure.

Nous faisons une pause. L'entrainement est difficile. Mais il est... toujours pareil. Préparation du matériel. Chacun le sien. Tous le même. Dans mon régiment, nous manions la rapière. Après l'inspection de l'officier supérieur commence l'échauffement. J'ai fais particulièrement attention à mon matériel aujourd'hui, ça se comprendra. Nous courrons tous ensemble. Le même temps. Autour de la même salle. Nous exécutons successivement les mêmes mouvements qui mettent en condition chacun de nos muscles. Puis commence le parcours en solitaire. Le même pour tous. Nous sommes tous sagement en rang. Chacun son tour. Mon voisin passe toujours "avant" moi.
Pourquoi?

Lorsque la vérification de l'acquisition des méthodes est faite, nous suivons le programme: Entrainement en groupe. L'officier supérieur donne les ordres aux groupes que nous avons constitué. Toujours les mêmes groupes. Toujours les mêmes ordres pour tous les groupes. Répétition des opérations de reconnaissance habituelle. Nous prenons tous, tour à tour, tous les rôles de l'exercice. A la fin, nous devons nous reposer: C'est la pause.
Sauf pour un autre groupe, là bas, qui n'a pas sut satisfaire à ses obligations. Ils font du renforcement musculaire supplémentaire. Je les regarde un moment, et intérieurement, je me dis que je n'aurais pas voulu être à leur place aujourd'hui. On comprendra pourquoi. Il ne faut pas tarder, la formation tactique et théorique qui suit ne souffre guère les retards. Mon voisin s'en va vers les vestiaires. Quelqu'un a but dans ma gourde pendant que j'étais distrait.
Pourquoi?



Midi.

Le réfectoire est de nouveau remplit, et la même scène se répète. Tous les jours la même. Excepté l'élément aléatoire que représente la fourchette, le verre, ou le couteau qui tombe malencontreusement. J'ai plus d'appétit, et maintenant on sait pourquoi. Ceci dit, la nourriture peine à entrer dans mon ventre. Je suis nerveux. Dans peu de temps, on viendra me chercher. Quelques heures tout au plus. Aujourd'hui est le dernier jour de ma formation en tant que combattant novice. On va bientôt m'emmener à la réunion de bilan pour m'affecter à un vrai régiment. J'ai le trac. J'irais avec d'autres kamaels. Tous comme moi. J'aurais un vrai grade. Comme les autres. Sauf que certains seront plus gradés que d'autres.
Pourquoi?



Quatorze heure.

L'après midi commence. Son lot d'entrainements ira avec. Comme tous les jours. J'attends avec impatience la réunion. Est-ce que les autres y pensent aussi? Leurs visages n'expriment pas d'interrogation. Pas plus que le mien, je suppose. Le temps passe vite. Je fais de mon mieux.



Dix-neuf heure.

On vient nous chercher. Nous sommes prêt. Tous dans le même uniforme. En rang, nous progressons vers la salle de la réunion. Nous avons chacun notre place. L'officier supérieur entame les modalités d'usage. Combien de fois a-t-il déjà présenté ce discours à d'autres, avant? Peu importe. Je vais recevoir mon grade. Je suis comme les autres.
Sauf que...
Mais pourquoi?...
Dernière modification par Esranda le dim. 16 mars 2008 à 19h44, modifié 1 fois.