Leara

[Leara]

Nom : Alierris
Prénom : Leara
Alignement : Chaotique Neutre

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Quelque part au sud de Gludio, niché au bord de la rivière au Nord des Terres arables de Dion, un petit village.
Comme tout petit village, il abritait une communauté hétéroclite de races et de talents. Mais chose étrange seule une seule Sombre habitait le village. Sa maison, construite au bord de la rivière, était de loin la plus exclue de cette modeste communauté.

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Mais son unique habitante, Leara, semblait se satisfaire de cette vie de recluse. La rivière lui offrait en été un rafraîchissement bienvenu et tout au long de l’année une source inépuisable de nourriture. Le son constant des flots lui procurait un cadre idéal à sa principale occupation : L’étude.
Une ou deux fois par an elle entreprenait le difficile voyage vers Parnassus emprunter ou consulter encore et encore. Elle passait le reste de son temps à étudier chez elle les ouvrages qu’elle avait pu ramener ou acheter. Elle en profitait pour les recopier et les conservait dans une énorme malle qu’elle cachait autant que possible du reste de la Communauté.
Pour vivre elle se servait des compétences qu’elle avait pu apprendre à maîtriser pour soigner ou aider les habitants alentours. Ceux-ci lui servait également de cobayes occasionnels pour ces sorts, mais comme elle les travaillait longuement à l’avance cela limitait pas mal les catastrophes.

Un jour qu’elle finissait de recopier un ancien manuscrit traitant du pouvoir euphorisant des plantes, et alors qu’elle allait le ranger dans sa fameuse grande malle, elle se mit sans raison à retirer tout les livres jusqu’à avoir accès au coin inférieur droit. Le dernier livre en question contrastait avec tout le reste par sa taille, il était nettement plus petit, et par sa finition, nettement supérieure à tout le reste.
Elle le sortit précautionneusement et le porta jusqu’à la table qui trônait au milieu de la maison , ses souvenirs remontaient progressivement.
Ouvrant le manuscrit à une page au hasard, elle commença à lire…

[…]

Et voilà ça faisait longtemps qu’elle n’avait plus fait des siennes mais il fallait que ça recommence…
Seadak rentrait après plusieurs années passées loin des siens et il fallait qu’elle gâche toute la fête donnée en l’honneur de mon meilleur ami.
Elle avait trouvé bon de faire brûler la moitié de la nourriture que nous avions mis la journée entière à préparer… Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elle considérait que tout le monde avait finit et qu’elle avait la flemme de tout débarrasser…

Une attitude que je retrouve de plus en plus où que je porte le regard…
Tout le monde passe son temps à détruire ce que d’autres passent des heures, des jours ou même toute une vie à construire !
Une attitude que je trouve plus détestable de jour en jour…
Il est tellement plus passionnant d’étudier comment les choses se créent, se transforment et se régénèrent. La destruction n’apparaît en revanche que comme un acte de force brute, sans aucune subtilité.
Je crois que l’exploit de ma mère ce soir sera le déclencheur. J’aimerais partir d’ici et étudier. Non pas étudier comment ils font tous pour brûler, exploser, torturer ou tuer mais plutôt comment soigner, renforcer et guérir. Ce n’est pas en restant ici que j’en aurais un jour la possibilité. Seadak m’a parler un jour de la grande bibliothèque de la Tour d’Ivoire et l’autre, plus mystérieuse, de Parnassus. Il m’en a même montré une des rares illustrations qu’on en a..

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D’après lui, les murs sont tapissés de livres du sol au plafond et ce sur plusieurs étages. On y trouve des livres traitants de tout les sujets et de toutes les époques. J’aimerais commencer par la.
Ma décision est prise. J’accompagnerais Seadak lorsqu’il repartira.

[…]

[Leara]

Refermant son journal Leara sentit une vague de nostalgie : Elle se rendit compte que Seadak lui manquait…

Cela faisait plusieurs années que leurs chemins s’étaient séparés. Lui était parti explorer les contrées du Nord ; Elle était restée non loin de Gludio pour continuer ses recherches sur les énergies curatives et régénératrices.

Leara rouvrit son journal et rechercha un passage qu’elle avait écrit sur lui.

[…]

Ce qui fascinait le plus Seadak, c’était les cultures des différentes races. Etrangement il était capable de s’intégrer dans toutes les communautés qu’il visitait. Tout le monde l’appréciait et lui laissait apprendre beaucoup de choses la culture de leur peuple.
Mais Seadak avait une fascination toute particulière pour les humains.
Je n’ai jamais compris cette fascination…Pour moi les humains ne sont juste bons qu’à s’entre tuer et détruire leur race. Mais lui disait que les humains possèdent une « force d’âme » …Il a essayé de m’expliquer mais je n’ai pas réussi à comprendre, d’ailleurs je ne le comprends toujours pas maintenant…
Finalement il m’a dit que je comprendrais si je restais un peu plus à leur contact.

[…]

En lisant cette dernière ligne, Leara se dit que même en étant dans un village d’humains elle n’avait toujours pas compris ce qui pouvait fasciner son ami. Bien qu’elle se soit installée ici depuis plusieurs années elle avait toujours la même opinion sur les humains.

Leara referma pour la deuxième fois son journal et l’emporta avec elle dans son salon.
Elle venait de prendre une décision : Elle allait partir à la recherche de la bibliothèque de Parnassus qu’ils avaient cherché pendant très longtemps, pour y trouver des documents sur ses sujets de recherches, et aussi, peut être trouver des réponses sur la fameuse « force d’âme » des humains…