Cydonia

[Ochin]

Cydonia, Voila comment on m’appelle. Ou la folle qu’on sait pas pourquoi mais elle adore tous ce qui est lance, généralement on m’appelle encore par Cydonia. Une lancière, c’est vrai que j’aimerais bien le devenir. Je n’ai pas beaucoup de chose à raconter sur mon enfance, traditionnelle, pas de quoi écrire un roman en 45 tomes, un père et une mère qui ne prenne pas la tête, des amis avec qui rigoler et se battre de temps en temps. Même si mon caractère me faisait pas mal d’ennemi, c’est sur à force d’ironiser tous ce qui est dit ou de frapper dès que l’on commence à me courir sur le haricot, ça ne vas pas faire que des amis.

Cela fait quelque temps maintenant, je vais l’écrire quand même. Mon départ
C’était une de ses journées belles et chaleureuses, tous ce que l’on a envie de faire dans ces moments c’est s’allonger à l’ombre et dormir. Je me suis pas gêné pour le faire pendant que mon maître, pauvre de lui, me cherchait partout. Perché sur mon arbre, même ces hurlements ne me réveillaient pas. Jusqu’au moment où il m’a trouvé, réussissant à attraper la sangle de mon arme, il me décrocha de mon arbre, et de mon sommeil au passage. Pestant contre moi, me disant que je ne suis pas digne d’être son élève, faisant tout un mélodrame le temps que je me réveille un peu tout en frottant la douleur du à la chute. Lui demande ce que l’on va faire aujourd’hui, il me répond que l’on allait faire un petit combat d’entrainement mais cette fois ci on ira de toute nos forces et en plus autorisation d’utiliser la lance. Je l’attendais depuis longtemps ce combat ! Je vais enfin pouvoir montrer ma force. Ce qui est vite dit quand même, à peine le combat commencé qu’il me jette déjà à terre. Je me relève sans trop de problème, mais le combat avançait plus je m’étalais par terre. Au bout d’un moment, je n’arrivais plus à me relever.

-Incapable, même avec ton arme de prédilection tu n’arrives pas à tenir une minute sans tomber par terre. Un lancier doit savoir rester sur ses jambes, même lorsqu’un choc l’atteint. Tu n’es même pas digne d’être une guerrière et encore moins une lancière.

Mon maître venait de me toucher moralement. Une colère me prend et sa lance étant pointée sur moi, ses jambes à distances d’un balayage. Je décale l’arme avec ma main, simulant le fait de vouloir me relever, il ne réagit pas. Un petit sourire mesquin s’esquissa inconsciemment, mon pied balaya les deux jambes et je me relevai, la lance pointé vers mon maître.

-Il faut aussi savoir ruser, mais ça c’est une règle de toute personne possédant une arme. Vous aviez été trop confiant. Je suis au moins digne d’être une guerrière, et mon entraînement de lancière, je le ferais en voyageant maintenant. Adieu Maître.

Je partis le jour même, ne revoyant personne et ayant pris le strict minimum. Le bateau vogua sur les eaux et je regardait, une dernière fois, l’île que je ne reverrais pas avant un bon moment.

[Ochin]

Je me passionne pour les loups, lorsque j’arrive à découvrir une meute, je suis capable de rester des heures à les regarder. Mais dès que je m’approche un peu trop, ils s’enfuient. Après une recherche infructueuse, j’entends parler d’un homme qui apprendrait l’art de la transformation, en n’importe quelle forme. Un peu de temps à écouter et je sus ou il était et son nom.

J’appris cet art avec un peu de difficulté, cela n’était pas facile mais au bout d’un certain moment je commençai à le maitriser.

Je pourrais surement atteindre les meutes sans problème maintenant.

[Apprentissage des transformations]