Sigmar

[Thorak]

Enfance:

Sigmar naquit comme beaucoup, un matin d’hiver froid et sombre. Un silence religieux se faisait sentir lorsque Glirsha, mère de Sigmar, mit bas son 3e enfant dans le temple de Shilen. C’était un mâle, une déception.
-C'est un mâle maîtresse...
Toute ses souffrences pour rien! Les prêtres m'avaient pourtant annoncés que ce regetons ferait ma fiereté... Ils vont payer pour ces faux espoirs! *regarde son fils* et toi aussi... tu vas payer.

Etant de famille noble, il fut envoyé chez un maître d’arme afin de recevoir une éduction martiale dure et de qualité. Sigmar ne fut jamais bavard, ni sociable, on cru d’ailleurs tout en temps qu’il était muet, surtout lors de nombreuses fois où il se fesait battre par sa mère et où il ne disait mot... restant à la regarder d'un air dédégneux. Il était de ces enfants dont on ne peut prévoir les réactions, ni tout ce qui pouvait se tramer derrière toute l’arrogance de ses yeux noirs perçants. L’on ne le voyait jamais sourire… hormis lors des combats ou tout autre moment où le sang coulait. Petit, Sigmar avoua même à son maître qu’il ne distinguait pas de couleur, ou presque...
-Attaque la cible Verte Sig.
-*tranche la cible* Maître...
-Oui?
-Je me suis toujours demandé, pourquoi nomme-t-on les couleurs de différentes manières? Certes, elles sont différentes mais je ne vois pas pourquoi l'on en nomme certaines de facon tout à fait différentes et d'autre avec le même mot suvi d'un adjectif d'intensité...
-*étonné d'une part par cette question et d'autre part par la verve de ce petit bonhomme dont il n'avait presque jamais entendu la voix...* Comment ca? Tu ne distingues pas la difference entre cette couleur *pointe une cible bleu* et celle la? *pointe une verte*
-Si, l'intensité est différente... je ne vois que des dégradés d'ombre. Sauf pour le liquide sortant des veines... ce n'est plus de l'ombre *ses yeux scintillent d'un sadisme malsaint* c'est vif, c'est magnifique....
-Fais en sorte, alors, de voir cela le plus possible!

Adolescence :

Sigmar changea quelque peu, une fois adolescent. Il devint plus brute, il laissa son sadisme et sa cruauté s’exacerber au point même d’en devenir une fierté cachée pour sa mère qui avait jusqu’alors mit son poing (ou son fouet) d’honneur à le rejeter et le rabaisser constamment. Il devint également un guerrier émérite, ne reculant devant rien pour avoir le plaisir de faire couler du sang… On le surprit d’ailleurs souvent à lécher sa lame lorsque celle-ci était rouge du combat qui venant d’avoir lieu. Ce culte étrange voué au « fluide de vie » comme il l’appel fut tout à fait incompris par son entourage, mais qu’importe, ses prouesses aux combats n’en étaient que plus redoutées et son appétit pour le combat, tout comme sa cruauté, décuplés.

L'envole du Corbeau :

Une fois reconnu comme adulte, bien intégré dans la société et l’on dit même sujet de nombre de convoitises par certaines elfes voyant en lui un géniteur idéal. Sigmar partit, sans raison ni même envies de se justifier. Même lui ne le savait peut être pas, et je pense que personne ne saura son réel motif. Mais il partit cependant à l’aventure, en quête de combat et sang…
-Où vas tu de si bon matin? Avec ta lame et ta cape?
-Je vais faire un tour *sourire malsaint*
-N'oublie pas que le soir, nous allons au Temple, j'ai entendu dire que nombre de femelles s'y rendraient pour toi... fais moi honneur en choisiant qui saura nous représenter!
-Non, mère, je ne reviens pas... Ni ce soir, ni demain soir, ni jamais...
-Qu'est ce qui te prends! On se saigne pour ces moutards et aucune reconnaissance! Tu es mon seul mâle, tu dois assurer la pérénité de la famille! Crois tu que je n'ai pas déja assez souffert de t'avoir comme fils? Ingrat! *sort son fouet*
-*met sa main sur son fourreau* Vous ne m'avez jamais aimé, et tous les jours qui ont composé ma vie je vous l'ai rendu au centuple! *les yeux injectées de haine* Je n'hésiterai pas à me délecter de votre sang si vous sortez encore une fois ce fouet! Mère...
-*hésite... et part finalement en rageant*

C'est ainsi que Sigmar partit pour la liberté, défiant tout ceux dont la tête ne lui plaisait pas en attente du jour où ce serait sa propre tête qui se vera tranchée...
On le reconnut pour la dernière fois dans la région de Goddard, après un duel qu’il avait remporté haut la main, par son étrange manière de relécher sa lame, de saluer le cadavre, et de repartir… Sans mot, sans peine, sans âme…