Les Pirates

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Raul Necrobie
Barion
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Les Pirates

Message par Raul Necrobie » mar. 11 novembre 2008 à 12h04

- Nom du Clan
Les Pirates

- Chef de Clan
Felohora

- Alignement du Clan
Loyal Mauvais

- Hiérarchie du Clan
Tous à bord sont égaux, le capitaine règne en maître à bord, il est interdit de contester ses décisions une fois sur l’eau, le dirigeant en second est le Maitre de Timonerie ( ou Second ou « bosco » ) Vient ensuite le Quartier Maitre, les Officiers de Quart puis les Matelots. A terre, la Hiérarchie s’efface et la discipline n’est plus de mise, tout le monde est l’égal de l’autre. Si les membres d’équipages décident à terre d’obéir au capitaine ou aux officiers, ce n’est qu’une marque de respect, pas une règle stricte.
Un Navire Pirate est une organisation démocratique, le Quartier Maitre et lui seul peut convoquer une assemblée générale ou chaque pirate peut voter pour élire de nouveaux officiers, du simple officier de quart au Capitaine, chaque pirate ne vaut qu’une voix, qu’il soit Capitaine ou celui qui lave le pont.
Le Capitaine sera donc la plus part du temps un bagarreur plutôt qu’un homme choisit pour son rang social, c’est avant tout la force de persuasion, le charisme et la sagesse d’un Capitaine qui lui permettra de garder sa place.
Le Capitaine effectif aujourd’hui est Felohora.

- Règles du Clan
Les règles du clan sont établis selon deux axes, 1 – Le code Pirate de Felohora , 2 – L’idéal des Pirates
1) Un pirate ne doit pas livrer un secret ni s'échapper.
2) Un pirate doit entretenir ses armes.
3) Un pirate ne doit pas frapper un autre pirate à bord.
4) Un pirate ne doit pas voler un autre pirate.
5) Un pirate ne doit pas déserter le combat.
6) Un pirate vit et meurt pour son idéal, l’équipage devra faire tout son possible pour restituer le corps d’un de ses camarades défunts à l’océan.
7) Les pirates d’un même navire sont des frères et la confiance doit régner.
8) Interdiction de laisser une chandelle brûler seule.
9) L’autorité du Capitaine ne peut être remise en question lors d’un conflit
10) Ta seule motivation sera la Liberté, tu devras la conserver la rependre autours de toi.

L’idéal des Pirates de Felohora est l’accession à la Liberté ( avec un grand L ) à tout prix, leur cause est à leur yeux fondamentalement bonne mais les moyens utilisés ne sont bridés que par leur imagination. Distribuer la mort chez le bas peuple est un excellent moyen de le libérer de ses chaînes par exemple …
La réelle signification de son idéal de Liberté, est d’entrainer avec elle, ce monde dans le chaos le plus total, ce qui passe par la destruction des institutions en place, la désobéissance civil, le pillage des ports, le massacre des représentants de l’ordre établit, de n’importe quel ordre d’ailleurs.

- Races acceptées
Toutes sauf Elfe , Felohora marque une grande préférence pour les humains et les orcs, elle ne fait pas confiance en ses frères et hait ses cousins pâles.

- Nombres de Membres potentiels à ce jour
5 sûr et certains ( RP déjà mis en place ) et 5 autres potentiels.

- Méthodes de recrutement
Felohora est une révolutionnaire jusqu'au bout des ongles, et elle tient un journal qu'elle fait publier grâce à son réseau de connaissance des quartiers mal famés ( à paraitre bientôt ) Elle utilise aussi beaucoup les enfants défavorisés pour l'aider à prendre contact avec les aventuriers en mal de Liberté du pays, comme ici : http://www.vae-soli.fr/forum/viewtopic.php?t=7221 . Enfin, Iryane , le Second, et elle passe parfois en ville pour alpaguer les fripouilles semblant correspondre a l'emploi.


- BG Complet

En rythme et sans faillir, la Sombre Dame frappait de son verre le bastingage, double ration de Tafia pour tous mes amis !


A moi forban que m'importe la gloire
Les lois du monde et qu'importe la mort
Sur l'océan j'ai planté ma victoire
Et bois mon vin dans une coupe d'or.
Vivre d'orgie c'est ma seule espérance
Le seul bonheur que j'ai pu conquérir
C'est sur les flots qu'j'ai passé mon enfance
C'est sur les flots qu'un forban doit mourir.


Vin qui pétille, femme gentille
Sous tes baisers brûlants d'amour
Plaisir, bataille, vive la canaille
Je bois, je chante et je tue tour à tour


Peut-être qu'au mât d’une barque étrangère
Mon corps un jour servira d'étendard
Et tout mon sang rougira la galère
Aujourd'hui fête et demain le hasard
Allons esclave, allons debout mon brave
Buvons la vie et le vin à grands pots
Aujourd'hui fête et puis demain peut-être
ma tête ira s'engloutir dans les flots.


Vin qui pétille, femme gentille
Sous tes baisers brûlants d'amour
Plaisir, bataille, vive la canaille
Je bois, je chante et je tue tour à tour.


Peut-être qu'un jour par un coup de fortune
Je captur'ai l'or d'un gallion
Riche à pouvoir vous acheter la lune
Je m'en irai vers d'autres horizons.
Là respecté tout comme un gentil'homme
Moi qui ne fut qu'un forban, qu'un bandit
Je pourrai comme le fils d'un roi tout comme
Mourir peut-être dedans un grand lit.


Vin qui pétille, femme gentille
Sous tes baisers brûlants d'amour
Plaisir, bataille, vive la canaille

L’équipage entier ronflait à scier du bois, mon regard glissa sur chacun d’eux.
Une touffe de cheveux blancs dépassait du dessus d’une table retourné sur le gaillard avant.
Ca c’est Esykiel, sans aucun doute, il a encore du boire cinq fois sa ration de Tafia de Lieutenant de bord.
Où se trouve Tevsox … ? Elle doit encore courir le jupon quelque part en ville, même pas présente pour la plus grosse prise de la saison.
J’espère que Nute ne s’est pas trop enivré, je n’aime pas voir cette enfant dans le même état que ces soulards… enfin j’ai d’autre chat à fouetter.

Quelques heures plus tôt

«Branle-bas de combat ! Nute hisse mon pavillon »
La sombre se retourne lumineuse, déjà envouté par le combat qui approche, un sourire carnassier révèle sa dentition plus qu’effrayante.

« Le noir Nute, le noir »
« Haler la voile ! Virer le lof pour lof ! »

Il restait encore bien 50 milles entre le terrible navire pirate et le galion marchand, mais le trois-mâts filait à tout casser.

« 11 Nœuds » comme un écho provenant du gaillard arrière répété par l’officier de quart « 11 Nœuds »

A cette vitesse, nous serrons assez proche dans deux heures pour compter leurs poux.
« Il faudra tirer pour démâter Tevsox, je ne veux pas voir de trou dans la coque de ce galion ma grande, compris ?
Sinon c’est toi qui ira recueillir mon trésor les pieds dans l’eau »

Le temps passe si lentement lorsque la poursuite a commencé, vous pouvez naviguer pendant des mois sans croiser quoi que ce soit, lorsque vous découvrez enfin votre proie, les quelques heures dans son sillage semble durer des jours entiers.
Impatiente, il n’y avait pas d’autre mot pour caractériser le capitaine du navire pirate à cet instant.

« Matelot, va me chercher le coq »

Quelques minutes plus tard, le cuisinier de bord s’avance vers la sombre Dame prostrée au bout du gaillard avant, sur le pont supérieur.
« Qu’est ce qu’il vous faut encore, ‘Dame’ ? »
Toujours aussi méprisant ce coq, mais il peut se le permettre, sa tambouille m’a permit d’éviter plus d’une mutinerie, et cela il le savait pertinemment, et il n’hésitait pas à en jouer.
« Apporte moi ma ration de Tafia, et vite, nous ne sommes plus qu’a 3 milles »
Soupirant, et râlant sans cesse, le cuisinier se dirige vers la cambuse pour aller chercher la commande de son officier.
« Va me chercher de la Tafia » « Arrête de râler » « Dépêche toi » « Le Coq au pied »
« Mais bordel un jour, il va falloir qu’elle comprenne que je ne suis pas son chi… »
Tout en parlant, le cuisinier commence à ouvrir le cerceau de métal retenant le couvercle de la barrique de Tafia.
Apres avoir maugréé pendant de longue minute, il parvient enfin à ouvrir la barrique,
Lorsque soudain, secoué comme un sac de grain, le navire vibre et tangue violemment.
« Et un tonneau de Tafia en l’air ! Bordel, je vais me faire la peau de ce foutu capitaine ! »
Il l’aurait peut être fait, mais l’éclat de bois transperçant son ventre l’en empêcha.

« Finit de Bambocher ! Ils nous ont eus comme des oisillons tombés du nid, on va leur montrer de quel bois on se chauffe ! »
« Haler l’Artimon, ramené la voile du grand-mat et de la misaine ! »
« Bâbord toute » Tout en hurlant ses ordres, la Sombre Capitaine court vers l’échelle la plus proche.
« Officier, laissez tomber le démâtage, massacre moi l’équipage, tirez dans leurs propres canons »

Un grand sombre en armure noir vient glisser quelques mots à l’oreille du capitaine.
« D’accord Esykiel, prend Nute avec toi, et empare toi du gaillard arrière, faute d’abattre leurs mats, empêchons les de manœuvrer. »
Toujours virevoltante, toujours possédé, la sombre dictait précisément la mission que son amant devrait accomplir.
Elle ne se rendit même pas compte qu’il l’entraina de force jusqu’au gaillard avant, au moment même ou un boulet de canon traversait de part en part le pont d’artillerie, projetant des échardes grosse comme le poing de toutes parts.

Quelques dizaines de minute plus tard …

« La misaine est perdu, Holk et Edouard y sont passé, un boulet diablement bien envoyé Capitaine, la cambuse a un peu morflé, mais on a encore de quoi bambocher pendant quelques semaines »
Un officier de quart faisait le compte des pertes, Felohora ne cillait pas, elle souriait au contraire, elle aurait pu perdre 10 hommes d’équipage qu’elle sourirait tout de même.
Tout en écoutant son marin compter les trouvailles faites sur l’autre navire, la sombre caressait doucement le bastingage l’air fière et terriblement calme.
« Trois millions d’Adena, et surement le triple en œuvre d’art et soierie, leur cambuse était tout aussi remplit que la notre, ceci porte nos réserve a 3 mois minimum Capitaine Felohora »
« Merci Fred, tu peux disposer, fait venir le Coq avant »
L’officier s’exécute et descend déjà vers la calle.
Les minutes passent et toujours pas de Tafia, il se fout de moi ce Coq ou quoi.

Son corps avait glissé de long en large dans la cambuse, rependant du sang un peu partout.
Sans ciller la sombre fixait le cadavre de son ancien cuisinier de bord, tout aussi naturellement elle glisse deux doigts dans une plaie de l’homme et porte à ses lèvres ses doigts maculés de sang, elle dodeline doucement de la tête en le savourant comme un bon vin.
Elle soupire doucement et repousse du pied le corps ensanglanté de son ancien matelot pour atteindre une barrique de Tafia, ramassant la choppe tombé a terre, elle se sert enfin de sa boisson favorite.
Buvant par grand trait le rhum, La sombre Capitaine rentre dans sa cabine, se reposer un moment.

Filant dans le vent, le gigantesque navire noir comme jais quitte l’épave encore fumante du galion, laissant deviner de grandes lettres d’or peinte sur la dunette « Le Liberté »



[…]

Aujourd’hui, ce temps me manque terriblement.
Les deux ancres du Liberté sont cachées aux yeux de l'elfe noir, plongées dans l’eau au bout des chaînes visibles à travers les écubiers du gaillard avant. Si on peut encore appeler cela un gaillard avant …

« Tu n’es plus fière de ton navire Felohora ? »
« Ce n’est plus un navire ma sœur, c’est une passoire, mais j’en suis toujours aussi fière.. »

Personne ne se trouvait au côté de la sombre Capitaine, que son sourire était salé et amer devant la terrible image de son bâtiment ainsi retourné sur le flanc ! Un trou béant à bâbord, le ressac s’écrasant en vagues incessantes contre la calle ainsi exposée au jour.
Quelle terrible image…

[…]

Pourquoi les canons ne tonnent-ils plus ? Tandis que le maelström de la bataille se déchaîne la sombre Capitaine court vers le pont d’artillerie à la recherche de son officier, de son amie.

Le spectacle est insoutenable, plusieurs boulets de canons sont encore incrustés dans la façade arrière, parfois recouvert du sang des hommes qu’ils ont fauchés dans leur course effrénée.
Plus rien ne bouge sur le pont d’artillerie, les hommes épargnés par les boulets n’ont pas pu réchapper aux échardes mortelles propulsées de toutes part lors des échanges de coups de feu.

Tevsox en fait partie, sa gorge tranchée n’entache pas sa beauté sans pareil, ni la myriade d’épines de bois constellant sa poitrine lacérée.
Felohora se déchaîne, hurle, plié en deux dans l’escalier du pont menant aux quartiers d’artillerie, ce n’est que les bras d’Esykiel qui l’empêche de courir récupérer le corps sans vie de son amie, ses cris déchirant couvrent pendant quelques instants la bataille qui fait rage tout autours d’eux.

Le temps se fige, comme l’image de la mort sur sa rétine.

Puis tout reprend, l’histoire n’attend pas, et l’équipage de l’Hirondelle non plus, les marins de Garius sautent déjà sur la frégate des pirates pour s’emparer du pont.
La perte si soudaine d’un trésor si précieux emprisonne la Sombre elfe dans une colère meurtrière, et c’est sans faillir que Felohora aux côtés de son amant et du reste de l’équipage se lance à corps perdu dans la lutte désespérée pour le contrôle du pont.

Ils sont trop, beaucoup trop et tout le monde le sait, tout le monde sauf Felohora. Cependant ils se massent, tous, encore et encore pour protéger cette femme a qui ils doivent tous plusieurs fois la vie.
Mais ce jour là, sa peur de perdre ses hommes entrainera leur perte.
Sa colère aveugle l’empêchera de donner les bons ordres. Et devant la masse toujours grossissante des hommes de Garius, le Capitaine aurait du organiser un plan de fuite… Mais il n’en était pas question, ils devaient payer pour Tevsox, ils devaient tous payer, ils devaient mille fois payer.

Ils ne furent bientôt plus qu’une poignée regroupés sur ce qui restait du gaillard arrière, la barre ayant été écrasé une heure plus tôt par la misaine.

Esykiel perdait du sang de toutes parts, et Nute n’était pas dans un meilleur état. La seule encore debout et semblant déborder d’énergie était l’elfe noir. Mais toute la rage du monde ne suffira pas à les sauver, à la sauver.

« Vas-y Nute ! Je les retiendrais le temps qu’il faudra ! Mais ne tarde pas trop »

Ce furent les dernières paroles d’Esykiel, son amant plusieurs fois centenaires. Il courut sur les rangs adverses, et les fit plier sous la force de sa volonté et de ses lames

« VAS-Y NUTE ! »

La jeune humaine saisit alors le bras de Felohora pour la tirer avec force par-dessus la dunette vers la dernière Liburne accroché au navire. Elle tenta bien de résister mais Nute était la plus forte.

Avant même qu’elle s’en rende compte, les yeux dans le vague, la sombre elfe dérivait déjà aux grés des vagues loin de son Navire en flamme.

Puis rompant la fragile harmonie du moment, roulant sur sa joue, une larme vint s’écraser sur le fond du petit bateau ou on l’avait mise.

Quelque chose venait de se briser pour une seconde fois en Felohora.

Nute,
Tevsox,
Le Liberté ….
Esykiel, mon ami, mon frère, mon amant.

[…]

Quelle terrible image…
Ce qui restait de l’équipage s’est rendu et ce qui a été sauvé de la morsure des flammes est venu s’écraser dans cette crique, le Liberté n’avait plus rien d’un Navire, il n’était plus que le souvenir d’une gloire passée.

Garius …

A genoux dans le sable, devant trois monticules de sables retournés, Felohora pleurait sans honte. Elle, la Capitaine infaillible ne pouvait plus se raccrocher à rien, n’avait plus d’épaule sur laquelle s’appuyer, plus d’équipage sur qui hurler, avec qui rire.

Deux images ne quitteront plus jamais l’esprit de l’elfe noir, son amant la cage thoracique défoncée par le mât d’artimon, et la couleur des foulards portés par ces enfants de salaud, la couleur de Garius.


Les lèvres collées par l’alcool et les larmes, elle prononça à demi mots sa dernière promesse à son amant de toujours.


« Je te rapporterais la tête de chacun des puissants de ce pays d’enfants de catins, Garius y compris, je brulerais leurs ports, je tuerais leurs hommes, et ferait de leurs femmes des esclaves, et quand ma soif sera étanchée Esykiel je viendrais te rejoindre au fond de l’océan ; Je t’aime »
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