[bghumain] Aniki

[Aniki]

Pseudo : Aniki
Race : humain
Sexe :homme
Classe visé : Futur Paladin
Âge : 19 ans
Alignement : neutre bon

Caractère : Aniki n'a d'à priori envers aucune des races et il tolère même les partisans de Shilen s'ils ne sont pas mauvais ou trop ostentatoires. Il est calme et possède en règle générale un grand sang froid, même si certains sujets arrivent à l'énerver assez vite. Bien qu'habile avec une épée et n'hésitant pas à s'en servir si nécessaire, Aniki connaît le pouvoir des mots et préfère souvent être médiateur qu'arbitre.

Signe(s) Particulier(s) : Il porte toujours le signe de son Ordre de Paladin, bien qu'il n'ait plus d'obligations envers lui et conserve précieusement la vieille armure de son père.

But(s) : Aniki est en quête de Justice et cherche à défaire ceux qui abusent de leur pouvoir ou autorité. Sa vie est rythmée par son appréciation des préceptes d'Einhasad.


L'histoire de mon personnage est la suivante :


Mon père faisait parti de la milice de la ville de Gludio, c'est d'ailleurs là-bas qu'il a rencontré ma mère un jour où elle venait en ville avec une caravane marchande. Elle y tenait une petite échoppe de bougies, odorantes, colorées, apaisantes, certaines ayant même le pouvoir de repousser le mal (paraît-il).

Ils se sont vus pour la première fois à cause, ou plutôt grâce à un incident dans la caravane. Ils se sont tout de suite plus, un coup de foudre comme on dit. Mon père a donc décidé de suivre ma mère sur la caravane, devenant un des défenseurs de celle-ci.

Quand ma mère fut enceinte, ils ont décidé de s'installer dans un endroit tranquille : le village de l'Île parlante. C'est là-bas que j'ai grandi.

Ma mère est morte en couche en voulant mettre au monde un deuxième enfant, il est mort lui aussi. Mon père s'en est toujours voulu.

Mon père me parlait parfois de sa rencontre avec ma mère et de leurs quelques années de bonheur, c'est dans ces rares moments que je le voyais sourire... c'est grâce à ces histoires que je connais ma mère, je n'en ai que trop peu de souvenirs.

Après la mort de ma mère, mon père est devenu rude et taciturne. C'était un homme d'armes et il n'a jamais pensé qu'il devrait élever seul un enfant... Mais j'étais déterminé et j'ai appris seul en le regardant s'entraîner et en répétant ses mouvements.
Alors que j'avais douze ans, j'ai voulu montrer mon talant à l'épée lors d'une fête au village. Lorsqu'il m'eut aperçu, mon père vint me gronder sévèrement, il me frappa (la seule fois, il me semble) et m'ordonna de rentrer me coucher. Je crois bien qu'il a passé le reste de la nuit à boire.

Quelques jours plus tard, il commença cependant à m'entraîner sérieusement car il avait vu que c'était vraiment mon souhait.
Chaque jour, pendant chaque leçon, il me répétait "une épée sert à défendre les plus faibles, c'est l'outil de la justice, au même titre que celui qui la porte". Mon entraînement dura les quatre années qui suivirent.

Le jour de mes seize ans, mon père m'annonça qu'il n'avait plus rien à m'apprendre, je quittais quelques jours plus tard mon paisible village avec la vieille armure mal ajustée de mon père et mon épée en quête d'aventures, de puissance, de reconnaissance et plus que tout de justice.

Je décidais donc de me rendre en ville pour entrer dans la garde, mais ma surprise fut grande en découvrant que la justice de la ville n'était que terreur et corruption.
J'y suis tout de même resté un peu plus d'un mois, étant de plus en plus dégouté jour après jour. Ce qui me décida à partir fut le viol d'une jeune servante par un bureaucrate haut-placé. Quand elle est venue le dénoncer, les autres gardes lui ont ri au nez, elle n'était apparemment pas la première...
J'ai démissionné, je suis allé rendre visite à ce « porc » que j'ai tué, puis j'ai maquillé cette exécution et j'ai quitté la ville.

Depuis ce jour, je voue ma vie à la justice, mais la vraie, la mienne. Je suis mon cœur et les préceptes d'Einhasad la lumineuse. Voilà pourquoi j'ai décidé de devenir Paladin.

Trois années ont passé depuis, trois années à aider les gens qui avaient besoin de moi et à punir ceux qui devaient l'être.

Pour la justice...