La Plume de Marquise : Poèmes
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- Princess Molrang
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La Plume de Marquise : Poèmes
Bien, j'ai aussi comme grande passion les mots que j'aime à manier et allier.
Je vous fais donc partager quelques uns de mes écrits, section poèmes.
La totale sur mon forum La Plume de Marquise.
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Dernière modification par Morwen le dim. 10 juin 2007 à 12h43, modifié 2 fois.
Mais de blessures en écritures
J’exalte mes douleurs, j’exorcise mes peurs
Sous l’œil de glace de mes angoisses
J’exalte mes douleurs, j’exorcise mes peurs
Sous l’œil de glace de mes angoisses
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- Princess Molrang
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A la volée
Les rideaux sont encore tirés, mais la pièce est déjà moite, suffocante ...
J'ouvre la baie vitrée, le soleil m'éblouit un moment,
Pieds nus j'avance sur les dalles brûlantes
Chaleur intenable ... je rejoins l'herbe sèche et m'installe sous le pommier
Je la tends aux rayons du soleil, la lame brille et me nargue ...
Je ferme les yeux ... pas encore ...
Un oiseau prend son envol, un battement d'ailes, un cri ...
La lame joueuse pénètre tendrement la chair, la plaie sourit
Je ne crie pas ... non, je suis là calme, sereine
Je ferme les yeux un instant ... la douleur devient lancinante
Trouble tableau qui s'offre à mes yeux, les fleurs du pommier ...
Autrefois blanches et pures sous mes jupons de jais ...
Maculés de la vie qui s'échappe de mon être
Méandres écarlates sur le printemps ... je ferme les yeux
Je sombre ... le soleil frappe mais j'ai si froid ...
Je reste là, poupée brisée, statue de marbre, sous le pommier
Endormie à jamais ...
16 avril 2005
Les rideaux sont encore tirés, mais la pièce est déjà moite, suffocante ...
J'ouvre la baie vitrée, le soleil m'éblouit un moment,
Pieds nus j'avance sur les dalles brûlantes
Chaleur intenable ... je rejoins l'herbe sèche et m'installe sous le pommier
Je la tends aux rayons du soleil, la lame brille et me nargue ...
Je ferme les yeux ... pas encore ...
Un oiseau prend son envol, un battement d'ailes, un cri ...
La lame joueuse pénètre tendrement la chair, la plaie sourit
Je ne crie pas ... non, je suis là calme, sereine
Je ferme les yeux un instant ... la douleur devient lancinante
Trouble tableau qui s'offre à mes yeux, les fleurs du pommier ...
Autrefois blanches et pures sous mes jupons de jais ...
Maculés de la vie qui s'échappe de mon être
Méandres écarlates sur le printemps ... je ferme les yeux
Je sombre ... le soleil frappe mais j'ai si froid ...
Je reste là, poupée brisée, statue de marbre, sous le pommier
Endormie à jamais ...
16 avril 2005
Mais de blessures en écritures
J’exalte mes douleurs, j’exorcise mes peurs
Sous l’œil de glace de mes angoisses
J’exalte mes douleurs, j’exorcise mes peurs
Sous l’œil de glace de mes angoisses
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- Princess Molrang
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Il est des choses que je ne sais dire simplement, des mots, des pensées, des sentiments qui ne prennent tous leur sens que sous ma plume :
A Tico …
A toi qui restera dans nos cœurs
Toi qui de l’espoir avait perdu la lueur
N’ayant su retrouver goût au bonheur
Ô combien je comprends cette fuite du malheur
Ce désir d’enfin ne plus avoir peur
Jamais je t’en tiendrai rigueur
Jamais pour toi je n’aurai de rancœur
J’aurai pour souvenir tes yeux rieurs
Nos fous rires et tes paroles de gaffeur
Certains, te penseront égoiste sous la douleur
Mon ami tu restes avant tout mes pleurs
Ce vide que tu laisses, cette impression d’horreur
N’est pourtant pas plus fort que ces sentiments de sœur
Cette amitié assez forte pour comprendre ta terreur
Et ton départ vers des sphères meilleures
Tu resteras à jamais dans mon cœur …
24 février 2006
A Tico …
A toi qui restera dans nos cœurs
Toi qui de l’espoir avait perdu la lueur
N’ayant su retrouver goût au bonheur
Ô combien je comprends cette fuite du malheur
Ce désir d’enfin ne plus avoir peur
Jamais je t’en tiendrai rigueur
Jamais pour toi je n’aurai de rancœur
J’aurai pour souvenir tes yeux rieurs
Nos fous rires et tes paroles de gaffeur
Certains, te penseront égoiste sous la douleur
Mon ami tu restes avant tout mes pleurs
Ce vide que tu laisses, cette impression d’horreur
N’est pourtant pas plus fort que ces sentiments de sœur
Cette amitié assez forte pour comprendre ta terreur
Et ton départ vers des sphères meilleures
Tu resteras à jamais dans mon cœur …
24 février 2006
Mais de blessures en écritures
J’exalte mes douleurs, j’exorcise mes peurs
Sous l’œil de glace de mes angoisses
J’exalte mes douleurs, j’exorcise mes peurs
Sous l’œil de glace de mes angoisses
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- Princess Molrang
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L’Ange Déchu
Quelques mois que tu nous as quitté
Mais ces trop longs jours passés
J’eus pour toi une pensée
D’amour et d’amitié
A cet être tant regretté
Ce bel ange aux ailes brûlées
A ce vide que tu as laissé
Dans le cœur d’une sœur peinée
L’onirisme me fait espérer
Que du mauvais songe eveillée
J’entendrais encore sonner
Le son si doux quand tu riais
Petite fille candide dois-tu penser
De la sphère d’où tu es
Mon ami, mon Tico j’ose espérer
Que de ton royaume tu te sens soulagé
Et que ta douleur s’est envolée
Laissant place dans ton âme blessée
A cette quiétude tant recherchée
Tu restes dans mon cœur à jamais
12 Juillet 2006
Quelques mois que tu nous as quitté
Mais ces trop longs jours passés
J’eus pour toi une pensée
D’amour et d’amitié
A cet être tant regretté
Ce bel ange aux ailes brûlées
A ce vide que tu as laissé
Dans le cœur d’une sœur peinée
L’onirisme me fait espérer
Que du mauvais songe eveillée
J’entendrais encore sonner
Le son si doux quand tu riais
Petite fille candide dois-tu penser
De la sphère d’où tu es
Mon ami, mon Tico j’ose espérer
Que de ton royaume tu te sens soulagé
Et que ta douleur s’est envolée
Laissant place dans ton âme blessée
A cette quiétude tant recherchée
Tu restes dans mon cœur à jamais
12 Juillet 2006
Mais de blessures en écritures
J’exalte mes douleurs, j’exorcise mes peurs
Sous l’œil de glace de mes angoisses
J’exalte mes douleurs, j’exorcise mes peurs
Sous l’œil de glace de mes angoisses
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- Princess Molrang
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Visiteur Nocturne
Parfois tu viens dans la pénombre
Lorsque le ciel se fait sombre
Je regrette qu’avant que tu ne succombes
N’avoir pu te dire combien tu comptes
J’aurais tant voulu graver ta tombe
De tous ces mots qui m’encombrent
La douleur explose telle une bombe
Un an et quelques jours, je compte
Le vide de ton sourire
Le vide de tes éclats de rire
Le vide de nos fous rires
Plus le temps passe, plus tu comptes
Mon ami, mon frère, mon souvenir
La mélancolie m’emporte dans un soupir
Tu le voulais, je sais, mais tu n’aurais pas dû partir
14 mars 2007
Parfois tu viens dans la pénombre
Lorsque le ciel se fait sombre
Je regrette qu’avant que tu ne succombes
N’avoir pu te dire combien tu comptes
J’aurais tant voulu graver ta tombe
De tous ces mots qui m’encombrent
La douleur explose telle une bombe
Un an et quelques jours, je compte
Le vide de ton sourire
Le vide de tes éclats de rire
Le vide de nos fous rires
Plus le temps passe, plus tu comptes
Mon ami, mon frère, mon souvenir
La mélancolie m’emporte dans un soupir
Tu le voulais, je sais, mais tu n’aurais pas dû partir
14 mars 2007
Mais de blessures en écritures
J’exalte mes douleurs, j’exorcise mes peurs
Sous l’œil de glace de mes angoisses
J’exalte mes douleurs, j’exorcise mes peurs
Sous l’œil de glace de mes angoisses
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- Princess Molrang
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Dégoût
Comme je déteste ce que je vois dans le miroir
Quels sont mon but et mon mérite à vivre ici-bas
Puis-je donc crever ... laissez-moi voir
Ce détestable corps pourrir, voler en éclats
Pourquoi ne puis-je m'armer d'une lame ...
Détruire cet immondice, ce reflet du dégoût
Tailler profondément la chair avec calme
Avoir la force d'aller jusqu'au bout
Ne pas faiblir ... se détester et pouvoir en finir
Arracher le dernier souffle de mon être indésirable
Libérer cette âme meurtrie qui ne désire que mourir
Ayant conscience qu'elle et lui sont indissociables
Intemporel
Comme je déteste ce que je vois dans le miroir
Quels sont mon but et mon mérite à vivre ici-bas
Puis-je donc crever ... laissez-moi voir
Ce détestable corps pourrir, voler en éclats
Pourquoi ne puis-je m'armer d'une lame ...
Détruire cet immondice, ce reflet du dégoût
Tailler profondément la chair avec calme
Avoir la force d'aller jusqu'au bout
Ne pas faiblir ... se détester et pouvoir en finir
Arracher le dernier souffle de mon être indésirable
Libérer cette âme meurtrie qui ne désire que mourir
Ayant conscience qu'elle et lui sont indissociables
Intemporel
Mais de blessures en écritures
J’exalte mes douleurs, j’exorcise mes peurs
Sous l’œil de glace de mes angoisses
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- Princess Molrang
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L'Ombre de la Mort
Elle déploie ses ailes
Sur mon âme meurtrie
Royaume immortel
D’une tristesse infinie
Dont le chagrin ruisselle
En une sombre mélodie
Aux accords éternels
Elle guette encore
Rôde insidieuse
L’ombre de la mort
Amante vicieuse
Sournoise elle mord
Et se délecte rieuse
De l’élixir de ce corps
Offert à sa bouche
A ses crocs voraces
Et cueille en ma couche
Mes illusions lasses
Mes rêves elle enfourche
Et donne la chasse
A mes espoirs farouches
29 mai 2005
Elle déploie ses ailes
Sur mon âme meurtrie
Royaume immortel
D’une tristesse infinie
Dont le chagrin ruisselle
En une sombre mélodie
Aux accords éternels
Elle guette encore
Rôde insidieuse
L’ombre de la mort
Amante vicieuse
Sournoise elle mord
Et se délecte rieuse
De l’élixir de ce corps
Offert à sa bouche
A ses crocs voraces
Et cueille en ma couche
Mes illusions lasses
Mes rêves elle enfourche
Et donne la chasse
A mes espoirs farouches
29 mai 2005
Mais de blessures en écritures
J’exalte mes douleurs, j’exorcise mes peurs
Sous l’œil de glace de mes angoisses
J’exalte mes douleurs, j’exorcise mes peurs
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Faucheuse Désabusée
De tes griffes acérées tu lacères et mets à vif tout ce que je suis
Mes peines et mes souffrances suintent de mes plaies béantes
Tu aimes te délecter du noir nectar se déversant de ce cœur à l'agonie
Dévorer à crocs avides mon âme moribonde, chair mourante
Poison putride, tu investis mes os dans ta soif inassouvie
Cruelle, laisse-moi donc ces vestiges si fragiles
Sombres mirages de mes désirs oniriques
Oui j’ose soutenir ton regard sans un battement de cil
Penses-tu me garder otage de tes appétits vampiriques ?
Ce cœur et cette âme tu n’en tiens pas le fil …
Car ils trônent déjà tous deux sur l’autel en sacrifice
Offrandes ultimes de notre amour, la chair s’éveille
Renaissance de l’âme et du corps, nul maléfice
Nouvel empire, promesses de monts et merveilles
Bien loin de ton désir abîmé, me posséder, quel vice !
Car en ses mains reposent déjà les chaînes
Sans avoir usé d’un charme ou de l'ombre d'un sortilège
C’est pour son royaume que je saurais me faire reine
Couronnée par son sceau gravé en ma chair, simple florilège
D’une myriade d’émotions qui naissent sans peine
30 Juin 2005
De tes griffes acérées tu lacères et mets à vif tout ce que je suis
Mes peines et mes souffrances suintent de mes plaies béantes
Tu aimes te délecter du noir nectar se déversant de ce cœur à l'agonie
Dévorer à crocs avides mon âme moribonde, chair mourante
Poison putride, tu investis mes os dans ta soif inassouvie
Cruelle, laisse-moi donc ces vestiges si fragiles
Sombres mirages de mes désirs oniriques
Oui j’ose soutenir ton regard sans un battement de cil
Penses-tu me garder otage de tes appétits vampiriques ?
Ce cœur et cette âme tu n’en tiens pas le fil …
Car ils trônent déjà tous deux sur l’autel en sacrifice
Offrandes ultimes de notre amour, la chair s’éveille
Renaissance de l’âme et du corps, nul maléfice
Nouvel empire, promesses de monts et merveilles
Bien loin de ton désir abîmé, me posséder, quel vice !
Car en ses mains reposent déjà les chaînes
Sans avoir usé d’un charme ou de l'ombre d'un sortilège
C’est pour son royaume que je saurais me faire reine
Couronnée par son sceau gravé en ma chair, simple florilège
D’une myriade d’émotions qui naissent sans peine
30 Juin 2005
Mais de blessures en écritures
J’exalte mes douleurs, j’exorcise mes peurs
Sous l’œil de glace de mes angoisses
J’exalte mes douleurs, j’exorcise mes peurs
Sous l’œil de glace de mes angoisses
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Chimère
Et sa cascade de jais ondule
Dans la brise du crépuscule
Vision céleste qui obnubile
Nos pauvres pensées volubiles
Créature d’un royaume onirique
Où elle se fait Déesse chimérique
Au teint d’albâtre vampirique
Beauté parfaite si utopique
Désir de nos êtres malhabiles
Image futile de nos esprits puérils
Virus que nos envies inoculent
Et nos âmes à jamais basculent …
9 Juillet 2005
Et sa cascade de jais ondule
Dans la brise du crépuscule
Vision céleste qui obnubile
Nos pauvres pensées volubiles
Créature d’un royaume onirique
Où elle se fait Déesse chimérique
Au teint d’albâtre vampirique
Beauté parfaite si utopique
Désir de nos êtres malhabiles
Image futile de nos esprits puérils
Virus que nos envies inoculent
Et nos âmes à jamais basculent …
9 Juillet 2005
Mais de blessures en écritures
J’exalte mes douleurs, j’exorcise mes peurs
Sous l’œil de glace de mes angoisses
J’exalte mes douleurs, j’exorcise mes peurs
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Le Prédateur & La Proie
Le rideau se lève dans un sourire
Le ballet commence dans un soupir
Rituel de l’animal où naît le désir
De s’approprier son âme et enfin d’assouvir
La soif vorace de son précieux élixir
Esclave du fauve elle s’adonne au plaisir
De livrer son être sans désobéir
Offrant son corps et son fluide vital
Elle glisse dans la pénombre abyssale
Lovée en son sein dans une étreinte bestiale
Il sonde à sa guise les tréfonds de son mal
Aspire et se nourrit de cette passion fatale
Qui pour ces pauvres esprits peut sembler anormale
Ô couple dramaturge à l’histoire théâtrale[/center]
18 Juillet 2005
Le rideau se lève dans un sourire
Le ballet commence dans un soupir
Rituel de l’animal où naît le désir
De s’approprier son âme et enfin d’assouvir
La soif vorace de son précieux élixir
Esclave du fauve elle s’adonne au plaisir
De livrer son être sans désobéir
Offrant son corps et son fluide vital
Elle glisse dans la pénombre abyssale
Lovée en son sein dans une étreinte bestiale
Il sonde à sa guise les tréfonds de son mal
Aspire et se nourrit de cette passion fatale
Qui pour ces pauvres esprits peut sembler anormale
Ô couple dramaturge à l’histoire théâtrale[/center]
18 Juillet 2005
Mais de blessures en écritures
J’exalte mes douleurs, j’exorcise mes peurs
Sous l’œil de glace de mes angoisses
J’exalte mes douleurs, j’exorcise mes peurs
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- Princess Molrang
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- Inscription : dim. 10 juin 2007 à 02h12
Au fil du temps
J’ai grand espoir qu’au fil des ans
Nous ne pensions qu’au mot « longtemps »
Et lorsque nos cheveux seront d’argent
Nous sourirons à nos souvenirs d’antan
A la passion fiévreuse de nos 20 ans
A ce désir et ce défit à présent gagnants
Et dans nos yeux éternellement pétillants
Notre amour sera toujours fringant
Nos cœurs entonneront inlassablement ce chant
Qui lie à l’éternel les âmes des amants
Nous nous séduirons encore avec talent
Et d’émotion j’aurais des tremblements
Lorsque lors de nos balades dans les champs
Vous me surprendrez d’un baiser enchantant
Mais alors d’un geste insolent
Je vous attirerais pour un instant indolent
Dans les blés, en nostalgie du temps d’avant
De la folie de nos ébats incessants
En rappel de ce qui nous lie intensément
Et vous n’ayant cessé d’être galant
M’embrasserez à nouveau lentement
Nous batifolerons comme de jeunes amants
Scellant notre amour pour la fin des temps
Ces mots, pour vous montrer mon attachement
3 septembre 2005
J’ai grand espoir qu’au fil des ans
Nous ne pensions qu’au mot « longtemps »
Et lorsque nos cheveux seront d’argent
Nous sourirons à nos souvenirs d’antan
A la passion fiévreuse de nos 20 ans
A ce désir et ce défit à présent gagnants
Et dans nos yeux éternellement pétillants
Notre amour sera toujours fringant
Nos cœurs entonneront inlassablement ce chant
Qui lie à l’éternel les âmes des amants
Nous nous séduirons encore avec talent
Et d’émotion j’aurais des tremblements
Lorsque lors de nos balades dans les champs
Vous me surprendrez d’un baiser enchantant
Mais alors d’un geste insolent
Je vous attirerais pour un instant indolent
Dans les blés, en nostalgie du temps d’avant
De la folie de nos ébats incessants
En rappel de ce qui nous lie intensément
Et vous n’ayant cessé d’être galant
M’embrasserez à nouveau lentement
Nous batifolerons comme de jeunes amants
Scellant notre amour pour la fin des temps
Ces mots, pour vous montrer mon attachement
3 septembre 2005
Mais de blessures en écritures
J’exalte mes douleurs, j’exorcise mes peurs
Sous l’œil de glace de mes angoisses
J’exalte mes douleurs, j’exorcise mes peurs
Sous l’œil de glace de mes angoisses
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- Spirit of Andras, the Betrayer
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- Inscription : sam. 9 juin 2007 à 21h02
J'ai du mal à comprendre la forme de ton poème Chimère.
Je m'explique : au début, il part en octosyllabe (arrêtes moi si jme trompe hein) :
Je m'explique : au début, il part en octosyllabe (arrêtes moi si jme trompe hein) :
Là les vers sont deux décasyllabes.Morwen a écrit :Et sa cascade de jais ondule
Dans la brise du crépuscule
Vision céleste qui obnubile
Nos pauvres pensées volubiles
Et là c'est de nouveau des octosyllabes.Morwen a écrit :Créature d’un royaume onirique
Où elle se fait Déesse chimérique
Là je compte 9 syllabes.Morwen a écrit :Au teint d’albâtre vampirique
Beauté parfaite si utopique
Là 11, 9 et 8 respectivement.Morwen a écrit :Désir de nos êtres malhabiles
Attention ce n'est pas une critique, juste une remarque ; je trouve juste ça étrangeMorwen a écrit :Image futile de nos esprits puérils
Virus que nos envies inoculent
Et nos âmes à jamais basculent …
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- Princess Molrang
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- Princess Molrang
- Messages : 156
- Inscription : dim. 10 juin 2007 à 02h12
Musique
Je me saoule de musique
Lorsque mon âme coule à pic
Et … sous la rythmique
Volent les maux de mon être pathétique
J’affiche un sourire synthétique
Qui se veut même chimérique
Et mon âme sous la musique
Hurle son désarroi chronique
Sur un solo mélancolique
Mes larmes tracent avec logique
Des sillons sur mon visage tragique
Partant de mon regard laconique
Bel exutoire que la musique …
17 août 2007
Je me saoule de musique
Lorsque mon âme coule à pic
Et … sous la rythmique
Volent les maux de mon être pathétique
J’affiche un sourire synthétique
Qui se veut même chimérique
Et mon âme sous la musique
Hurle son désarroi chronique
Sur un solo mélancolique
Mes larmes tracent avec logique
Des sillons sur mon visage tragique
Partant de mon regard laconique
Bel exutoire que la musique …
17 août 2007
Mais de blessures en écritures
J’exalte mes douleurs, j’exorcise mes peurs
Sous l’œil de glace de mes angoisses
J’exalte mes douleurs, j’exorcise mes peurs
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