[BG croisé]Roehn Harald

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Aedric
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Harald

[BG croisé]Roehn Harald

Message par Aedric » lun. 6 juin 2022 à 12h13

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Nom : Roehn
Prénom : Harald
Surnom : Aucun à l’heure actuelle
Titre : /
Age : 100 ans
Sexe : Masculin
Race : Métisse Sombre / Humain


Métier : Aucun d’officiel
Compétences : Soins, maitrise de l’élément du vent, renforcements
Combat :
Magie : Magie curative, et offensive.
Métamorphoses : /

Alignement : Bienfaiteur.
Guilde : /
Faction : /
Langues parlées : Commun et Sombre





Description physique : Des yeux d’un bleu presque envoutant, surplombé de sourcils légèrement épais, mais bien dessiné, le tout sur un visage carré, mais aux traits fin caractéristique des sombres. D’ailleurs, sa peau tire vers le bleuté de cette race, ce qui ne laisse aucune place au doute quant à son métissage. Cheveux mi-long, noir, on y retrouve parsemé par-ci par là, des mèches blanches, accentuant encore son mélange avec la race Sombre. Il possède une carrure imposante et pourtant, à en voir ses mains d’apparence aussi douce que les fesses d’un bébé, il n’est sûrement pas du genre à s’entrainer au corps à corps tout les jours. Sa voix est très grave, mais étrangement, sonne rassurante. Il a très souvent une brindille de blé séchée entre les lèvres.

Caractère : Doux, curieux, et attentif, il semble à l’écoute des autres, et se montre toujours volontaire pour aider si s’est possible pour lui. Il semble sûr de lui, et n’a pas peur de jouer un peu de ses charmes auprès de ses dames s’il veut obtenir quelque chose.

Autres :/







Situation financière : Moyenne.
Comportement social : Sociable, et bien élevé, il est cependant loin d’avoir les manières adaptées à la bourgeoisie ou autres classes supérieures à la sienne. Il lui arrive parfois d’être vulgaire !
Type d’éducation reçue : Stricte.
Popularité et/ou influence : Aucune, il a toujours vécu sans ne jamais faire véritablement parlé de lui.
Pensée politique : /

Croyances : Il a été élevée dans la Foi d’Einhasad, mais ne prend pas toujours le temps d’aller prier. Il respecte tout les autres Dieux même s'il n'en parle quasiment jamais.

Relations extérieures : A ses yeux, chacune des races méritent le respect. Il ne fait aucune distinction entre l’une ou l’autre, même si le talent des nains le laisse toujours admiratif !
Dernière modification par Aedric le lun. 6 juin 2022 à 15h58, modifié 1 fois.

Aedric
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Re: [BG croisé]Roehn Harald

Message par Aedric » lun. 6 juin 2022 à 14h40

« HARAAAAALD ! »

Le hurlement de son père fit détaler le petit garçon dans la pièce suivante. Après un dérapage contrôlé, il disparu dans les jupes de sa mère, dans l’espoir de ne pas être trouvé. Si cette dernière était amusée, au vu du ton employé par son mari, lui ne l’était pas !

« Tu as encore fais une bêtise mon ange ? »

Le tissu de sa robe se mit à bouger de haut en bas, le jeune garçon acquiesçant visiblement. Elle laissa entendre un rire, couvrant sa bouche avec sa main. Quand elle leva de nouveau les yeux, l’Humain furieux venait de pénétrer dans la pièce.

« Où est-ce qu’il se cache !? »

« Oh, je crois qu’il a filé... Tu as du le rater de peu mon amour. »

Pestant, il prit la direction de la sortie, appelant toujours son fils. Avec des gestes tendres, la jeune sombre se pencha en avant pour récupérer son fils, un doux sourire aux lèvres.

« Tu sais, il sera toujours fâché quand il rentrera. Tu devrais songer à t’excuser quand il passera le pas de la porte, non ? »

Un peu honteux, l’enfant acquiesça doucement, avant de se serrer contre sa mère.

« Il te pardonnera. Il te pardonne toujours. »

Il n’avait que six ans et depuis toujours, ses parents avaient voulu le meilleur pour lui. C’est pour cela que dès qu’il fut en âge de marcher et parler, son éducation commença. Il savait lire et écrire depuis plus d’un an, connaissait les bonnes manières, même s’il se donnait un malin plaisir à ne pas les mettre en œuvre. La plupart des enfants de son âge étaient dehors à jouer, lui, passait ses journées à suivre les leçons de ses parents. Sa mère était la plus souple des deux, il rechignait donc moins à la tache avec elle. C’est pourquoi, c’est toujours son père qui avait le droit aux bêtises ! Mais il finit par rentrer dans le moule, et au fil des années, eu plus de liberté.

Sa différence lui avait parfois valut des moqueries, mais sa mère avait su trouver les mots pour qu’il n’y fasse plus attention. ‘’Tu es le produit d’un amour entre deux races différentes’’, c’est ce qu’elle lui répétait sans cesse. Non, jamais il n’avait manqué d’amour malgré son éducation stricte.

Son père lui enseigna la maitrise de l’élément du vent. Croyez moi, vous ne voulez pas voir l’état de la chambre d’un garçon qui canalise tout ça quand il est en colère ! L’apprentissage de cet art fut particulièrement difficile pour lui, tant il redoutait de mal faire et de décevoir son père. Il le savait vieillissant et sa plus grande peur était de ne pas avoir eu le temps de connaitre tout ce que son père voulait lui transmettre.

Sa mère elle, lui enseigna les soins. Il eu beaucoup moins de mal. Sans doute était-ce du au fait qu’il était bien plus fusionnel avec elle et qu’il craignait moins son jugement. Il lui fallut malgré tout de nombreuses années pour passer outre les complexités des soins, et maitrisé sur le bout des doigts son sujet.

Et puis un jour, ce qui devait arriver, arriva... Son père les quitta à l’âge de 70 ans. Il eu une belle vie quand on y pensait. Il eu le luxe de vivre et mourir auprès de ceux qu’il aimait. Sa femme ne s’en remit jamais vraiment, et si son fils n’avait pas été là, sans doute ce serait-elle laissé mourir.

Depuis ce jour, et sans jamais ne s’en plaindre, Harald prit soin de sa mère. Il fallait la forcer à manger, boire, sortir ? Que cela ne tienne ! Ça ne lui faisait pas peur ! Même s’il voulait que sa mère reprenne le dessus, au fond, il espérait un jour connaitre un amour pareil. Si grand, que la disparition de l’autre vous ôterez toute joie de vivre, et vous plongerez dans une profonde mélancolie. N’était-ce pas ça, le véritable amour ? Les mot de sa mère concernant sa différence n’avaient jamais eu autant de sens que depuis le jour où son père était mort. Il arrivait ainsi à trouver de la beauté dans du malheur.

C’est sans doute cette vie un peu particulière qui avait forgé qui il était aujourd’hui.


Fin.