Devant la cathédrale encore en travaux, comme un symbole, un rassemblement en l'honneur des derniers disparus.
Les ouvriers ont stoppé leur oeuvre pour un temps, attirés par un ballet depuis longtemps absent de la cité commerciale.
Plusieurs prêtresses et prêtres d'Einhasad se tiennent côte à côte en tenue funéraire, accompagnés par le préfet et ses seconds, ainsi que les grandes figures habituelles de Giran qui sont présentes. Peu à peu la foule se rassemble face au cercle formé par les individus.
Alors que les religieux entament leurs clameurs tous en choeur, le préfet s'avance face au peuple. Le cantique de la lumière résonne. Bien moins fort qu'il le fut jadis dans la cathédrale encore debout, mais il fait écho sur la place centrale devenue silencieuse. Enguéran mêle alors sa parole au chant funéraire prononcé en faveurs des derniers morts au front, marquant des temps d'arrêts prononcés pour que le cantique soit entendu de tous.
Les ouvriers ont stoppé leur oeuvre pour un temps, attirés par un ballet depuis longtemps absent de la cité commerciale.
Plusieurs prêtresses et prêtres d'Einhasad se tiennent côte à côte en tenue funéraire, accompagnés par le préfet et ses seconds, ainsi que les grandes figures habituelles de Giran qui sont présentes. Peu à peu la foule se rassemble face au cercle formé par les individus.
Alors que les religieux entament leurs clameurs tous en choeur, le préfet s'avance face au peuple. Le cantique de la lumière résonne. Bien moins fort qu'il le fut jadis dans la cathédrale encore debout, mais il fait écho sur la place centrale devenue silencieuse. Enguéran mêle alors sa parole au chant funéraire prononcé en faveurs des derniers morts au front, marquant des temps d'arrêts prononcés pour que le cantique soit entendu de tous.
Compagnons de Giran, amis, frères et soeurs d'armes...
Une fois encore, notre cité paye un lourd tribut de ses filles, et de ses fils.
Une fois encore, nombre de nos dévoués compagnons ont donné leur vie.
Face à l'infamie des bêtes ils ont continué à avancer pour honorer leur mission.
Leur sacrifice nous a permis une victoire future assurée.
Leur engagement était symbole de foi, autant envers Einhasad qu'envers l'Empire.
Ils ont rejoint la Mère Fondatrice portés par la flamme de leur courage inflexible.
Ils avaient choisi d'arborer fièrement les couleurs du Phénix Ardent.
Que notre symbole prenne grâce à eux toute son envergure.
Ils étaient compagnons du Phénix, leur flamme ne s'éteindra jamais.
Leur souvenir brûlera indéfiniment dans nos mémoires,
Leur bravoure attisera le courage contenu au plus profond de notre coeur.
Ainsi l'âme du Phénix renaîtra en chacun d'entre nous,
Et à travers nos exploits ils vivront éternellement.
Tel est notre devoir envers eux...
Que les flammes du Phénix s'intensifient,
Que la lumière éclatante éblouisse les ténèbres,
Que le cri du Phénix Ardent sème la peur chez nos ennemis,
Que nos lances et nos lames amènent l'oraison funèbre,
Compagnons de Giran, amis, frères et soeurs d'armes...
Nous sommes l'Empire,
Nous sommes toujours là,
Notre victoire totale scellera notre liberté.
A la suite du discours les prêtresses et prêtres intensifient leur voix dans leur chant, pour porter le nom de chaque défunt prononcé, les accompagnant vers celle qui les a rappelé à elle.
Comme un devoir de mémoire devant les familles endeuillées, les présents se relaieront pour les noms des 742 vies perdues au château d'Oren. Hommage sera ensuite rendu aux 21 décapités de la rivière, puis au dernier Kamael victime du diable, Sieur Suriel Seth.
La cérémonie se terminera dans le respect du silence une fois le cantique terminé.
Comme un devoir de mémoire devant les familles endeuillées, les présents se relaieront pour les noms des 742 vies perdues au château d'Oren. Hommage sera ensuite rendu aux 21 décapités de la rivière, puis au dernier Kamael victime du diable, Sieur Suriel Seth.
La cérémonie se terminera dans le respect du silence une fois le cantique terminé.